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Textes liturgiques (année A): Is 49, 3. 5-6; Ps 39 (40); 1 Co 1, 1-3; Jn 1, 29-34 Alors que nous venons à peine de quitter le temps de Noël, en célébrant lundi dernier la fête du Baptême du Seigneur, et que nous sommes maintenant entrés dans le temps ordinaire, la figure de Jean le Baptiste semble nous poursuivre: en effet, nous venons d'entendre à nouveau le témoignage du Précurseur au sujet de Jésus. Les paroles du Baptiste, rapportées au début de l'évangile selon saint Jean, sont d'ailleurs reprises dans chaque célébration de l'Eucharistie, lorsque nous nous préparons à recevoir le Corps du Christ: « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». Tout au long de l'année, nous sommes ainsi dans la situation de ceux qui rencontrent Jésus pour la première fois et entendent la parole d'un témoin: « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». En appliquant à Jésus l'image de l'agneau, Jean le Baptiste révèle que, en la personne de Jésus, s'accomplit ce dont le sacrifice pascal – l'agneau immolé en mémoire de la délivrance de l'esclavage en Égypte – était la préfiguration.
Et nous le savons chacun d'une manière unique dans cette assemblée, au premier rang de laquelle sa famille bien aimée. Ces jours-ci, le presbytère de la rue du Bercail ressemblait un peu à la maison de Béthanie où saint Jean nous dit que beaucoup étaient venus réconforter Marthe et Marie… les deux sœurs de Mehdi, sa maman, sa famille, ses amis, son curé, ses paroissiens, nous avons essayé pauvrement de nous réconforter les uns les autres. Mais l'exercice est difficile, parce qu'à la souffrance affective s'ajoute une souffrance qu'on pourrait dire cérébrale, celle de ne pas comprendre, de ne pas déchiffrer le sens du projet de Dieu. Car c'est bien lui, ultimement, qui est Maître de la vie et de la mort. Et la mort de ce jeune homme de trente-huit ans, plein de santé, ordonné il y a un an pour servir l'Église, pour servir notre joie, a toutes les apparences d'un non-sens. Et le reproche de Marthe à Jésus, nous le faisons nôtre spontanément: « Seigneur, si tu avais été là, mon frère, mon frère Mehdi, ne serait pas mort!
Moi, Jean, j'ai vu: et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L'un des Anciens me dit: « Ceux-là viennent de la grande épreuve; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l'Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » – Parole du Seigneur.