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Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d'archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement; Puis nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés ensemble avec eux sur les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs. Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns, les autres par ces paroles.
La débauche, l'ivrognerie, les soucis de la vie alourdissent le cœur de l'homme. Ces péchés déshumanisent l'homme et ne le laissent plus debout. Or, le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous veut de véritables hommes: face à un Roi, face à une puissance de ce monde, nous avons tendance à baisser la tête, à nous incliner. Nous osons à peine le regarder en face. Or, avec Jésus, l'homme est en tête à tête avec son Dieu. L'homme a la tête haute, car son Dieu s'est fait petit enfant. Il ne peut plus nous faire peur, ce Dieu. Et nous restons debout devant lui, en toute humilité. Et enfin, il y a l'assurance de la victoire du Christ! Certes, Luc nous dit bien qu'il y aura un combat. Notre cité se trouve dans les cieux paroles la. On dit souvent que la mort est la seule justice en ce bas monde. C'est faux! La seule justice, la vraie, c'est bien que le Christ plantera sa croix en ce monde, de manière définitive. Dieu viendra de toute manière soumettre tout à son règne. Et il ne faut pas s'inquiéter de ce combat qui se fait dans les derniers temps.
« Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons du monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance » rappelle St Cyprien (200-258). Les circonstances actuelles de la situation de l'Eglise, du monde et de notre pays aident à réfléchir à la façon de vivre plus près du Christ. Notre cité se trouve dans les cieux paroles les. La naissance de Jésus dans la crèche de Bethléem met à la portée de notre intelligence les dons de Dieu, qui sont comme des trésors préparés pour ceux qui les attendent et les désirent: La vie dans l'immortalité. La splendeur dans la justice. La vérité dans la liberté de parole. La foi dans la confiance. Enfin, la maîtrise de soi dans la sanctification, œuvre de toute une vie. Pour cela, il faut lutter, non pas contre la terre entière, dans une attitude égoïste de sauvegarde de privilèges qui nous confortent dans notre médiocrité, mais contre nous-mêmes pour suivre l'Enfant-Jésus qui nous ouvre le chemin dans une véritable conversion du cœur.
L'an passé, il y avait la fin du monde annoncée par les Mayas … et quelques mois après, nous voilà prêts à fêter la Toussaint, encore là. Cela valait bien la peine de faire tout ce remue-ménage. Mais cette histoire de fin du monde aura eu le mérite de nous poser une question: qu'avons-nous à espérer? Que pouvons-nous dire ou faire dans cette perspective de l'espérance? S'il y a bien une chose commune à toutes les religions, hormis la question de l'existence de Dieu évidemment, c'est que nous sommes appelés à le rencontrer dans un ciel qui n'est pas ici-bas! Homélie de Michel, diacre – 6ème dimanche de Pâques (22/05/22) « Notre cité se trouve dans les cieux » – Paroisse Aucamville Saint-Loup-Cammas. Tous les dimanches, nous proclamons avec le Credo: « j'attends la Résurrection des morts et lavie du monde à venir ». L'attendons-nous vraiment? Derrière cette question, en fait, s'en cachent beaucoup d'autres: que se passe-t-il à notre mort? Qu'est-ce que l'on entend par « fins dernières », par « jugement », « jugement dernier », le ciel, l'enfer, le purgatoire? Il serait trop long de vouloir répondre ici à toutes ces questions. Mais posons une chose: la Résurrection du Christ, est-elle réalité ou mythe?