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«C'est un film laboratoire. Avec Vic+Flo, je savais que j'avais de bonnes actrices et un vernis narratif qui plait généralement à tout le monde. Alors que là, je suis parti d'une hantise personnelle qui me trottait dans la tête depuis longtemps», explique-t-il, rassuré tout de même par les réactions du public berlinois. Réalisée seulement en neuf jours, Que ta joie demeure est en effet difficile à classer. À la fois documentaire, fiction ou œuvre à teneur expérimentale, par son traitement, le huitième film du cinéaste rappelle d'entrée de jeu Bestiaire. Sauf qu'ici les bruits des animaux ont laissé place aux sons mécaniques des machines d'une entreprise. On y suit le quotidien d'ouvriers en quasi-symbiose avec leurs engins dont les mouvements répétés constituent le fond musical. Que ta joie demeure denis côté du. Explorer le monde du travail «En tant qu'artiste, je ne travaille pas de 9 heures à 5 heures. Mon métier n'est pas aussi concret. Mais comme tout le monde, des fois lorsque je me couche, je me demande avant de dormir si ma journée valait quelque chose ou si je suis utile à la société.
Les machines s'y donnent à voir et à entendre dans un défilé de morphologies, de rythmes, de mécanismes propres à chacune. Puis les ouvriers apparaissent, et épousent leurs mouvements. Que ta joie demeure | MK2. Denis Côté aborde tout cela en peintre (de lumière), cherchant les angles, les cadres, le rythme qui feront de ce ballet une spectacle fascinant pour le spectateur. Se focalisant sur des contrastes de matières évocateurs – spirale de fer expulsée sous la pression d'un foret, lame de métal arrosée d'un liquide blanchâtre, souplesse du textile pris dans la raideur de pinces mécaniques… S'amusant à filmer l'invisible – la lumière irregardable de la soudure qui illumine l'écran, convoquant toute une histoire de l'excès de lumière au cinéma, notamment celle de la pellicule brûlée dans le cinéma expérimental. Produisant également une certaine étrangeté, en captant non seulement l'action mais aussi ses marges – moments de flottement, de pause ou de stase inexpliquée, lenteur occasionnelle –, la précision de certains gestes et la simplicité d'autres.
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3, 0 8 notes dont 1 critique noter: 0. 5 1 1. 5 2 2. 5 3 3. Que ta joie demeure : critique et bande-annonce - Sortiraparis.com. 5 4 4. 5 5 Envie de voir Rédiger ma critique Synopsis Exploration libre des énergies et des rituels trouvés sur des lieux de travail divers. D'un ouvrier à l''autre, d'une machine à la prochaine; de ces mains, ces visages, ces pauses, ces efforts, que peut-on établir comme dialogue absurde et abstrait entre l''homme et son besoin de travailler? Bande-annonce 1:19 1:35 Dernières news Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Les Fiches du Cinéma Positif Transfuge Cahiers du Cinéma Chronic' Le Monde Les Inrockuptibles Télérama Première Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 10 articles de presse Critique Spectateur Bruits variés des machines.
Loin d'être une charge à fond de train contre le travail industriel, le film se veut davantage un hommage à l'ouvrier et une incursion dans son milieu. Les acteurs sont subtils, mais prennent leur place peu à peu dans le film pour devenir très théâtraux. Comme Denis Côté en a le secret, nous sentons les frontières entre le documentaire et la fiction s'entrechoquer habilement tout au long du film avec un résultat très déstabilisant pour le spectateur. La méthode du film s'inscrit dans la lignée des oeuvres plus pointues du réalisateur (Carcasses ou Bestiaires), mais toujours avec les touches d'humour décalé qui font sa marque depuis les tout débuts. Médiathèque Numérique. Les personnages sont en ce sens une composante essentielle du film en y ajoutant une saveur inattendue et une couleur qui leur est propre. À la manière de l'inoubliable Jean-Paul Colmor de Carcasses, ils ont tous une personnalité bien campée et très originale. Les dialogues se transforment avec eux au fur et à mesure que l'œuvre progresse pour prendre de plus en plus d'importance au sein du film et à travers un excellent jeu d'acteurs et un travail d'écriture savoureux, le spectateur est peu à peu sorti de sa zone de confort dans la seconde portion du film.