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Publié le 18/05/2020 à 22:20 Le peuple indigène brésilien Awa Guaja, qui vit isolé au coeur de l'Amazonie, est en train de «subir un génocide», a affirmé mercredi le collectif des Gardiens de la forêt. À lire aussi La déforestation s'intensifie en Amazonie «Il faut empêcher les incursions dans nos territoires, sinon, les Awa Guaja vont mourir», explique Olimpio Guajaja, responsable des Gardiens de la forêt, dans un communiqué relayé par l'ONG Survival. «Nous devons avertir à nouveau le gouvernement brésilien et la communauté internationale que les Awa Guaja sont en train de subir un génocide», a-t-il insisté. Giti, la seule commune à l’écart du génocide. Activités illégales Le collectif des Gardiens de la forêt a été fondé en 2012 dans le Maranhao, Etat amazonien du nord-est du Brésil, pour y empêcher les incursions de trafiquants de bois ou orpailleurs illégaux sur des terres censées être réservées aux indigènes. Plusieurs de ces Gardiens ont été assassinés ces derniers mois. Le collectif s'est fixé pour misson de préserver l'environnement en tentant d'empêcher la déforestation et de protéger des peuples isolés comme les Awa Guaja, près de 400 personnes vivant coupées du monde dans le Maranhao.
« Nous honorons leur mémoire. Nous sommes saisis d'admiration devant la résilience de celles et ceux qui ont survécu. Et nous réfléchissons aux manquements dont nous avons été responsables en tant que communauté internationale », a déclaré le Secrétaire général dans son message à l'occasion de la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda. Faire prévaloir l'humanité sur la haine António Guterres a affirmé que le génocide a été commis « délibérément, systématiquement et au vu et au su de tous ». Le chef de l'ONU a rappelé que même si « aucune personne au fait de l'actualité » ne pouvait ignorer « l'horreur des violences » perpétrées au Rwanda, elles furent « trop peu à s'indigner et plus rares encore à tenter d'intervenir ». Peuple rwandais qui a subi un génocide des tutsi. « Il était possible de faire beaucoup plus et cela aurait dû être fait. Une génération après les faits, la honte demeure », a -t-il affirmé. M. Guterres a souligné que « nous avons toujours le choix …de faire prévaloir l'humanité sur la haine; la compassion sur la cruauté; le courage sur l'apathie; et la réconciliation sur la rage ».
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Washington Post Une partie des migrants qui arrivent sur les côtes européennes et, de l'autre côté du monde, sur les côtes indonésiennes, sont des minorités victimes de discriminations dans leur pays. Ces persécutions de grande ampleur sont-elles des génocides? Risquent-elles à l'avenir de le devenir? Génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda : une génération après, l'ONU appelle à faire prévaloir l’humanité sur la haine | ONU Info. Au-delà du douloureux débat sur la définition d'un génocide –des «actes commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux», selon la Convention adoptées par les Nations Unies en 1948–, le centre Simon-Skjodt pour la prévention des génocides a lancé un outil visant à prévoir le risque de massacres dirigés par l'État dans un pays. Le projet, appelé «Early Warning», recherche les risques apparents d'extermination potentielle ou d'agressions contre des minorités, à partir des modèles conçus par les politologues et de sondages d'opinion. D'après les résultats obtenus, les 10 pays qui risquent le plus de subir un massacre de masse dans le futur sont les suivants: la Birmanie, le Nigeria, le Soudan, la République Centrafricaine, l'Egypte, le Congo, la Somalie, le Pakistan, le Soudan du Sud et l'Afghanistan.