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François Coppée (1842 – 1908) Les Humbles – Promenades et intérieurs (1872) Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois, A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l'hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes. Dans le gazon d'avril où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir? Voici un poème très connu de François Coppée, que les enfants apprennent à l'école. C'est un dizain, une forme que Coppée a réhabilitée à son époque: dix vers d'un seul tenant, avec des rimes plates, alternativement masculines et féminines. Les six premiers vers nous décrivent l'hiver, et se concluent sur la conclusion exclamative: Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver! Le troisième vers peut se rapporter indifféremment au deuxième: A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l'hiver monotone Ou au quatrième: Pendant les tristes jours de l'hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Le poète attire ainsi notre attention sur l'ambiance désolée de « l'hiver monotone ».
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois, A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l'hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes. Dans le gazon d'avril où nous irons courir. Est-ce que » les oiseaux se cachent pour mourir? » François Coppée
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois À la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois. Pendant les tristes jours de l'hiver monotone, Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur un ciel gris de fer. Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes Dans le gazon d'avril où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir? François Coppée: La mort des oiseaux Préférences François Coppée: La petite marchande de fleurs
Slides: 12 Download presentation La mort des oiseaux François Coppée Que penser de « La chasse à la glu.?? » Par Nanou et Stan Le soir au coin du feu, J'ai pensé bien des fois À la mort d'un oiseau Quelque part dans les bois, Pendant les tristes jours De l'hiver monotone Les pauvres nids d'oiseaux, Les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent, Sur un ciel gris de fer. Oh! Comme les oiseaux Doivent mourir en hiver, Pourtant lorsque viendra Le temps des violettes, Nous ne trouverons pas Leurs délicats squelettes, Dans le gazon d'avril où nous irons courir, Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir?? François Édouard Joachim Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris 1 où il est mort le 23 mai 1908, est un poète, dramaturge et romancier français. Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète de la tristesse à la vue des oiseaux qui meurent en hiver (La Mort des oiseaux), du souvenir d'une première rencontre amoureuse ( « Septembre, au ciel léger »), de la nostalgie d'une autre existence ( « Je suis un pâle enfant du vieux Paris ») ou de la beauté du crépuscule ( « Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire.
J'étais sergent. Ce fut une ( continuer... ) Espiègle! j'ai bien vu tout ce que vous faisiez, Ce matin, dans le champ planté ( continuer... ) À mon ami Paul Haag. Mon histoire, messieurs les juges, sera brève. Voilà. ( continuer... ) Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite, Elle m'apparaît, svelte et la ( continuer... ) Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois, A la mort d'un oiseau, quelque ( continuer... ) À ERNEST D'HERVILLY Frissonnant jusque dans la moelle, Pelé, funèbre ( continuer... ) Le soleil froid donnait un ton rose au grésil, Et le ciel de novembre avait des ( continuer... ) La fatigue nous désenlace. Reste ainsi, mignonne. Je veux Voir reposer ta tête ( continuer... ) Une fois, terrassé par un puissant breuvage, J'ai rêvé que parmi les vagues ( continuer... ) Non loin du piédestal où j'étais accoudé, A l'ombre d'un Sylvain de marbre ( continuer... ) Dans le bouge qu'emplit l'essaim insupportable Des mouches bourdonnant dans ( continuer... ) Dans le faubourg planté d'arbustes rabougris, Où le pâle chardon pousse au ( continuer... ) Par une nuit d'orage et sous un ciel en deuil, Parfois le paysan qui sort d'une ( continuer... ) À Léopold Flameng.
« Il est donc grandement temps que toutes les personnes prenant part à ces campagnes anti-glu, le plus souvent mal documentées voire mensongères, réalisent qu'elles ne seront plus crédibles », ajoute l'association. …/… Le directeur général de la LPO rétorque la chasse à la glu menace les oiseaux, surtout que des espèces protégées sont capturées par la glu. Yves Vérilhac avait fourni au Conseil d'État des avis d'experts vétérinaires qui témoignent « de l'effet irréversible » de cette pratique: « Pas seulement la glu. Il y a aussi des diluants utilisés sur les oiseaux. Les oiseaux sont fragiles. Les manipuler pour les dégager de la glu, les nettoyer avec de l'essence F 4 a des conséquences. Nous avons plusieurs exemples d'espèces protégées tuées. Nous avons trouvés englués des mésanges, des fauvettes, des gros becs, récemment un faucon crécerelle. Donc très clairement cette pratique n'est pas sélective. »: // nanouetstan 226. fr/ Nanou et Stan le 25/02/2021