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La pluviométrie est comprise entre 770, 4 mm à Tambacounda et 1 308, 9 mm à Oussouye. L'évolution de la pluviométrie au Sénégal est appréhendée à partir des écarts à la moyenne 1931-1993 de 12 stations et la carte des isohyètes (tracée à partir de 32 stations) représentant les normales 1931-1960, 1961-1990 et la moyenne 1970-1993. Depuis le début des années 1970, la tendance générale est à la baisse de la pluviométrie. Malgré le déficit pluviométrique : Le fleuve Sénégal déborde d’eau. Les incidences de cette péjoration pluviométrique sont considérables sur le milieu physique notamment sur les sols et la végétation. L'évolution de la pluviométrie de 1931 à 1993 L'analyse des écarts à la normale des précipitations est basée sur 12 stations. Pour mettre en évidence la tendance à la baisse de la pluviométrie au Sénégal depuis l'optimum climatique contemporain des années 1930-1960, nous analysons la période 1931-1993. Le tracé des isohyètes est fondé sur 32 stations. Dans l'analyse qui suit nous considérons comme nord-sahéliennes les précipitations comprises entre 100 et 300 mm, sud-sahéliennes entre 300 et 500 mm, nord-souda- niennes entre 500 et 1 000 mm et sud-souda- niennes entre 1 000 et 1 500 mm.
Combinée à la mauvaise pluviométrie, cette situation avait engendré des conséquences qui sont encore visibles, notamment avec la grave crise alimentaire qui sévit dans la zone et qui expose des centaines de ménages à la menace de famine. Par
Après 1950 se succèdent 5 années de forte pluviométrie, trois sont particulièrement pluvieuses, il s'agit de 1951, 1955 et 1958. La période 1961-1970 est peu pluvieuse, et ne compte que deux années excédentaires, 1967 et 1969. De 1961 à 1965 se succèdent cinq années peu pluvieuses, les années 1968 et 1970 sont les plus déficitaires de la décennie. A partir des années 1970, commence une période de sécheresse qui se caractérise par sa durée, son intensité et son extension. Les années les plus déficitaires de la période 1971-1993 sont: 1972, 1973, 1976, 1977, 1983, 1984, 1990, 1991 et 1992. L'extension de la sécheresse plus au sud, en Casamance, est mise en évidence par des déficits pluviométriques plus prononcés. Sénégal - SigSahel. Ziguinchor a accusé un déficit de 600, 8 mm en 1977, 692, 7 mm en 1980, 493, 2 mm en 1982, 572, 6 mm en 1983, 415, 9 mm en 1986, 347 mm en 1987 et 423 mm en 1992. Le déficit de Kédougou est de 328, 6 mm en 1983, 403, 6 mm en 1990 et 462, 8 mm en 1992. A Kolda, le déficit s'élève à 483, 8 mm en 1977, 305, 2 mm en 1979, 562, 7 mm en 1990, 402 mm en 1983, 350, 6 mm en 1985, 341, 7 mm en 1990 et 472, 6 mm en 1991.