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Entre-temps, les eaux grandissantes de la Méditerranée décupleront le niveau de la mer Noire et de la mer Caspienne. AMÉRIQUE DU NORD Toute la façade atlantique disparaîtrait, de même que la Floride et la côte américaine du golfe. En Californie, les collines de San Francisco deviendraient un archipel et la Vallée Centrale une baie géante. Le golfe de Californie s'étendrait jusqu'au nord, au-delà de la latitude de l'actuelle San Diego – la ville n'existerait plus. AMÉRIQUE DU SUD Le Bassin amazonien au nord ainsi que le bassin du Río Paraguay au sud deviendraient des criques de l'Atlantique, rayant Buenos Aires, le littoral uruguayen ainsi qu'une grande partie du Paraguay de la carte. Certaines zones montagneuses subsisteraient le long de la côte de Caraïbes et en Amérique centrale. AFRIQUE Comparée aux autres continents, l'Afrique ne perdrait pas autant de terres au profit des eaux montantes des océans, mais la hausse des températures pourrait rendre une grande partie de son territoire inhabitable.
Les tempêtes dans les zones tempérées risquent elles aussi de frapper avec plus de violence. Une fonte inexorable des glaciers et du permafrost La fonte des glaciers déjà entamée en ce début de siècle devrait s'accélérer dans les prochaines décennies. Selon les divers scénarios, leur taille pourrait se réduire de 50 à 80% d'ici 2100. Ces glaciers qui alimentent les cours d'eau auront des conséquences importantes, notamment sur l'écosystème des régions de haute montagne s'ils sont amenés à disparaître. Avec le réchauffement la période d'enneigement de nos montagnes sera réduite, ce qui induira des conséquences importantes sur les activités et le tourisme liés à la montagne. Dans les régions arctiques, la fonte du pergelisol (sol gelé la plus grande partie de l'année) va s'accélérer, libérant des quantités non négligables de gaz à effet de serre. Un habitant sur 5 subira les effets du réchauffement sur les océans et les glaces Selon le rapport du GIEC seront fortement menacés: - 680 millions de personnes vivant dans les zones côtières à faible élévation - 670 millions de personnes vivant dans les régions de haute montagne - 65 millions de personnes vivant dans les petits états insulaires - 4 millions de personnes vivant dans la région arctique.
Des espèces en voie de disparition et un cycle naturel menacé. Certaines espèces ne pourront plus survivre dans leurs habitats ce qui conduira à un déséquilibre de la chaîne alimentaire. Par exemple, la distribution des colonies de pingouins en Antarctique sera remplacée par une colonisation de plantes. Des ressources d'eau douce en péril. L'Antarctique concentre 70% des réserves d'eau douce. Avec la fonte des glaces, l'eau douce se mélange aux eaux salées des océans, appauvrissant les réserves mondiales. Une altération des courants océaniques. Les courants permettent de réguler les températures. C'est le cas de l'Amoc (la circulation méridienne de renversement de l'Atlantique) qui permet à l'eau chaude de remonter vers le nord avant de descendre en profondeur les eaux froides vers le sud. La hausse des températures modifie directement le rôle des courants. Comment agir? Le principal levier d'action pour un phénomène global se joue (vous l'aurez deviné), au niveau international. Gouvernements et industries doivent prendre leurs responsabilités et agir conformément aux préconisations du GIEC avec notamment le maintien des températures sous 1, 5-2°C.
La combustion d'énergies fossiles favorise le réchauffement climatique et pourrait conduire à la fonte de la glace polaire ainsi que celle des sommets des montagnes, un scénario qui conduirait à une hausse du niveau de la mer de plus de 65 mètres. Ces cartes montrent le monde tel qu'il est aujourd'hui, à une différence près: toute la glace continentale a fondu et s'est déversée dans la mer, élevant son niveau de plus de 65 mètres et formant de nouveaux littoraux pour nos continents et les mers intérieures. Il y a plus de vingt millions de kilomètres cubes de glace sur Terre, et certains scientifiques affirment qu'il faudrait plus de 5 000 ans pour qu'elle fonde dans son intégralité. Si nous continuons produire du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, il y a de fortes chances que nous créions une planète dépourvue de glace, avec une température moyenne avoisinant les 26°C au lieu des 14°C actuels. EUROPE Londres? Plus qu'un souvenir. Venise? Reconquise par la mer Adriatique. D'ici des milliers d'années, dans ce scénario catastrophique, les Pays-Bas auront depuis longtemps capitulé face à l'invasion de la mer, et la majeure partie du Danemark aura également disparu.
Pourtant, il est peu probable que ce mastodonte survive au retour d'un climat d'Éocène. Est Antarctique: Comme la calotte glaciaire du Groenland, l'Antarctique occidental était vraisemblablement beaucoup plus petit lors des périodes de chaleur antérieures. Il s'agit d'une région fragile du fait qu'une grande partie du continent repose sur un substrat rocheux situé sous le niveau de la mer. Le réchauffement de l'océan fait fondre la glace flottante par en-dessous, entraînant un affaissement de cette dernière. Depuis 1992, l'Antarctique occidental a enregistré, en moyenne, une perte nette de 65 millions de tonnes métriques de glace par an. Cartes: Jason Treat, Matthew Twombly, Web Barr, Maggie Smith, équipe NGM. Artistique: Kees Veenenbos. Sources: Phillippe Huybrechts, Vrije Universiteit Brussel; Richard S. Williams, Jr., Woods Hole Research Center; James C. Zachos, Université de Californie à Santa Cruz, USHS; NOAA, ETOPO1 BEDROCK, 1 Arc-Minute Global Relief Copyright © Septembre 2013 Nationnal Geographic Society
Une expérience dans le domaine du comportement et de la rupture dynamique des matériaux serait appréciée. Conformément aux engagements pris par le CEA en faveur de l'intégration des personnes en situation d'handicap, cet emploi est ouvert à tous et à toutes. Grenoble France GRENOBLE 01/09/2022