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Celle-ci est liée au choix de vie de Coelio exprimé à la fin de la première réplique. De nombreux termes soulignent sa capacité à aimer « dévouement sans bornes, consacré sa vie à…, bravé la mort pour elle ». Les termes « m'aurait vengé…, mort pour moi » consacrent son sens de l'honneur. Le coté chevaleresque de Coelio est explicité: « c'était un homme d'un autre temps ». Sa solitude est hissée au rang de sagesse, et ses rêves d'absolu au-dessus de la réalité: « il connaissait les plaisirs et leur préférait la solitude…à la rélité ». Ces deux phrases, de structure syntaxique parallèle souligne la différence entre Coelio et Octave, entre idéalisme et réalisme. Tout dans ce portrait est élogieux. Par l'affirmation « Coelio était la bonne partie de moi-même », Octave se pose en négatif de Coelio et trace implicitement son propre portrait. Octave livre en un alexandrin la clé de la pièce; coelio était l'idéaliste et le ciel lui était prédestiné par son prénom.... Uniquement disponible sur
L'adieu définitif d'Octave peut être souligné par la mise en scène (Octave ne regarde jamais Marianne; évoquer la mise en scène de la Criée). II – Les rapports entre Coelio et Octave A) Coelio est présenté comme l'antithèse d'Octave (cf leur première rencontre, I, 1) Coelio connaissait…, savait ( 5 fois) … Octave ne sai(t) point aimer. Coelio savait verser … bonheur …, était capable d'un dévouement sans borne …., eût consacré sa vie entière…, bravé la mort pour elle, alors qu'Octave est un débauché sans coeur…, un lâche dont les sens sont blasés. L'amour qu'il inspire (s. e. à Marianne) ne peut donc être qu' une ivresse passagère, alors que l'amour éprouvé par Coelio était éternel ( lui seul eût consacré sa vie entière). Même en dehors de l'amour, Coelio est présenté comme l'antithèse d'Octave: un intellectuel ( il connaissit les plaisirs, il leur préfarait la solitude … il préférait les illusions à la réalité), en face d'un histrion aux sens blasés. B) Mais il est aussi le double d'Octave Coelio était La bonne partie de moi-même: malgré leurs différences, ils étaient des amis inséparables: les longues soirées que nous avons passées enemble ( répl.
Ce passage oppose deux personnages qui apparemment n'ont pas la même vision de la vie. Nous avons des personnages types. Il y a d'abord Coelio. Il est amoureux d'une jeune femme mariée. Il le dit lui-même: « Plus que jamais de la belle Marianne «. Pour lui, seul son amour pour elle compte. Il conforte cette position lors de sa dernière réplique où il compare la beauté de Marianne aux chants des musiciens « à les entendre chanter la beauté de Marianne «. On a ensuite Octave. Il est l'opposé de Coelio qui qualifie de « passe-temps « l'amour d'Octave. Il apparait comme un personnage qui aime par-dessus-tout faire la fête. Dans l'extrait, il est ivre et dit clairement « Plus que jamais du vin de Chypre « en réponse à un réplique de Coelio citée précédemment. Ainsi il nous montre que son plus grand amour est donc le vin. Il compare également sa vie à celle d'un homme qui marche suspendu sur une corde et qui se fait tirer de tous côtés pour qu'il tombe. Ainsi nous avons un comique de caractère où l'amour de Coelio se heurte à la folie d'Octave.
Il le vit mal: anaphore "malheur", beaucoup d'occlusives, de gutturales et de sifflantes qui s'immiscent dans le moelleux du rêve ("il ne peut plus plus ni poursuivre sa route ni revenir sur ses pas": [p] [r] [i]) L'amour que Coelio éprouve est sans espoir comme on le voit avec beaucoup d'adverbes privatifs et négatifs ("il ne peut plus", "sans espoir") qui justifient le registre dramatique de ce monologue. Coelio parle de lui-même à la 3e personne parce qu'il a déjà de la distance vis à vis de lui-même, il contemple sa vie sans pouvoir agir dessus. "Malheur à celui qui" évoque la mort et utilise une périphrase impersonnelle qui le déshumanise. "s'abandonne" est un euphémisme pour la mort. "à un amour impossible" est une périphrase désignant Marianne. Coelio est donc un personnage triste et lyrique. La métaphore classique (clichée) [] Champ lexical de la dérive ("s'éloigner", "l'entraîne", "poursuive"). Ce sont des verbes d'actions qui entraînent avec des éléments concrets de cette métaphore ("barque", "rive", le rameur regarde "au loin" et pour que la barque dérive il faut "du vent").
Mélange des œuvres et des registres déroutant pour le spectateur car sous la comédie se profile le tragique (Coelio qui est très mélancolique, et aussi ses pressentiments). Complexité des personnages: d'abord, Marianne est très énigmatique, pourquoi « capricieuse »? Coelio a l'air de s'obstiner dans le malheur: pourquoi s'acharne-t-il à avoir Marianne alors qu'elle ne l'aime pas? Coelio a peut-être une attirance vers la mort. Ensuite, Octave le libertin a des côtés désespérés. Au fond de lui-même, il se demande pourquoi il mène cette vie désespérée. Page rédigée avec mon propre cours.