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Finalement, je n'ai jamais rien vraiment compris, chez toi. Alors toi non plus, ne cherche pas à comprendre et reste là, reste tranquille. De l'autre côté, là-bas, c'est le haut; ici, c'est le bas; ici même, on est le bas du bas, on ne peut pas aller plus bas, et il n'y a pas beaucoup d'espoir de monter un peu. Le plus haut qu'on montera, de toute façon, on ne sera jamais rien d'autre que le haut du bas. C'est pour cela que je préfère changer de côté, moricaud, je préfère aller là-bas; je préfère être, là-bas, le bas du haut qu'ici, le haut du bas. Cherche pas à comprendre. 60 Les éditions de Minuit Extrait 5: « KOCH. ─ Je vous ai fait du mal, sans le vouloir je vous ai fait du mal; parce que, parce que je suis un homme du monde, voilà tout, et vous, non; la rencontre ne peut pas donner lieu à une noce. 87 Les éditions de Minuit Extrait 6: « CLAIRE. ─ Pourquoi tu ne me regardes même pas où je pose le pied? "Quai Ouest" : pour la force du texte, même si... | Atlantico.fr. FAK. ─ Parce que c'est à toi de regarder où tu poses le pied et que je dois regarder ailleurs.
P. N. [pic] Le Retour au désert par Muriel Mayette L'impossible égalité des êtres Deux personnes qui s'aiment, qui ne peuvent pas vivre l'une sans l'autre mais qui n'arrivent pas à se le dire: c'est le frère et la sœur du Retour. Koltès met le doigt sur les nerfs. Il est saisi par un profond sentiment d'injustice, une souffrance née d'une iniquité qu'il ressent, qu'il éprouve profondément. Il est en proie à une volonté de s'échapper, de fuir. Sa souffrance est palpable. Tous ses combat de nègre et de chiens 10077 mots | 41 pages BERNARD-MARIE KOLTES extrait de repères biographiques, établis par Yan Ciret, dans «Koltès, Combat avec la scène», Théâtre d'Aujourd'hui, n° 5, 1996. 9 avril 1948: Naissance à Metz dans une famille catholique de la petite bourgeoisie de province. Un père officier souvent absent pour cause de guerre (Indochine, Algérie). 1958: Devient élève-pensionnaire à l'école Saint-Clément (Metz), chez les Jésuites. Il découvre Jack London, écrivain qui sera l'une des passions de B. Quai ouest Ebook au format PDF à télécharger - Bernard-Marie Koltès. M. Koltès, notamment avec Le retour au désert 6294 mots | 26 pages Lecture de texte: Le retour au désert Bernard Marie Koltés Introduction: Bernard Marie Koltés né à Metz le 9 avril 1948 et décède à paris le 15 avril 1989 à l'âge de quarante et un ans.
Et puis le masque d'horreur de Rodolphe, monstrueux et débile Quasimodo des temps modernes, mais qui sait nous émouvoir, parfois. POINTS FAIBLES 1/ Trop grand, trop long, trop large! La mise en scène, pas assez resserrée, avec une multiplicité de personnages de l'ombre qui errent souvent comme des âmes en peine, dirait ma grand mère, sur un trop vaste plateau plongé dans des clairs obscurs approximatifs. Les acteurs se cherchent et les spectateurs se perdent. 2/ Noir c'est noir...! La dernière scène incompréhensible, invraisemblable et qui n'en finit pas, jouée par Charles, le sauveur providentiel, et Abad, le noir taiseux, qui joue dangereusement d'une kalachnikov obligeamment prêtée par Rodolphe, le père de famille jaloux, aigri vindicatif, au point de mettre un point final à la pièce. 3/ Trop c'est trop! Quai ouest koltes texte d’alfredo cospito sur. A-t-on besoin de couvrir la scène de tant d'immondices, symboliques certes, mais omniprésents, pour illustrer la misère de ces laissés pour compte, la noirceur de leurs sentiments, la panne irrémédiable d'un monte charge social à l'abandon?
Le texte puissant, écrit en 1985 pour Patrice Chéreau et la Comédie Française, interpelle les spectateurs d'aujourd'hui autant que les témoins de l'époque de la première mise en scène. 4/ Le jeu des acteurs, souvent remarquable (Louise Grinberg dans le rôle de Claire, Marc Lamigeon dans celui de Charles), notamment le double "je" de Teresa Oviedo, tour à tour épouse infidèle et compatissante, mère indigne et affligée, qui clôt en transe son rôle de Cécile, autrefois joué par la grande Maria Casarès. Et puis le masque d'horreur de Rodolphe, monstrueux et débile Quasimodo des temps modernes, mais qui sait nous émouvoir, parfois. Quai ouest koltes texte en. Quelques réserves 1/ Trop grand, trop long, trop large! La mise en scène, pas assez resserrée, avec une multiplicité de personnages de l'ombre qui errent souvent comme des âmes en peine, dirait ma grand mère, sur un trop vaste plateau plongé dans des clairs obscurs approximatifs. Les acteurs se cherchent et les spectateurs se perdent. 2/ Noir c'est noir...! La dernière scène incompréhensible, invraisemblable et qui n'en finit pas, jouée par Charles, le sauveur providentiel, et Abad, le noir taiseux, qui joue dangereusement d'une kalachnikov obligeamment prêtée par Rodolphe, le père de famille jaloux, aigri vindicatif, au point de mettre un point final à la pièce.
La représentation de cette promiscuité sociale confère à la pièce un ton définitivement contemporain. 2/ Les changements de pieds et effets de surprise. Tout se mélange, tout s'inverse jusqu'au langage même, les mots crus ou orduriers ne sortant pas toujours des bouches attendues, et les motivations, gardées souvent secrètes, étant en fait interchangeables. 3/ L'actualité du thème et du texte; ma voisine spectatrice allait même jusqu'à qualifier Bernard-Marie Koltès de visionnaire. Je dirais plutôt qu'il s'agit, sans doute malheureusement, d'un thème récurrent de notre monde, dont les effets sont ici poussés à leur paroxysme. Heurts et malheurs chez les immigrants d'un côté, effets pervers et méfaits du capitalisme de l'autre. Le texte puissant, écrit en 1985 pour Patrice Chéreau et la Comédie Française, interpelle les spectateurs d'aujourd'hui autant que les témoins de l'époque de la première mise en scène. Quai ouest koltes texte de vitruve. 4/ Le jeu des acteurs, souvent remarquable (Louise Grinberg dans le rôle de Claire, Marc Lamigeon dans celui de Charles), notamment le double "je" de Teresa Oviedo, tour à tour épouse infidèle et compatissante, mère indigne et affligée, qui clôt en transe son rôle de Cécile, autrefois joué par la grande Maria Casarès.
[…] dit Fak». p. 95-96 Les éditions de Minuit