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La loi du 1er mars 1984 relative à la prévention et au règlement amiable des difficultés des entreprises a rendu obligatoire pour certaines entités l'établissement de documents d'information financière et prévisionnelle (DIFP). Dans le cadre de cette loi, certaines entreprises sont amenées à établir des documents d'information comptable à deux périodes de l'année, c'est-à-dire, dans les 4 mois qui suivent la clôture annuelle et la fin du 1er semestre. La bonne méthode
Le prévisionnel financier représente généralement le document incontournable des créations et des reprises d'entreprises. Mais est-il obligatoire? En théorie, aucun texte de loi ne l'impose. En pratique toutefois, certains partenaires peuvent l'exiger. Le porteur de projet trouve parfois un intérêt à en faire un. Compta-Facile revient sur cette notion importante et répond à la question: le prévisionnel financier est-il obligatoire? Documents provisionnels obligatoires . Aucun texte ne rend obligatoire la réalisation d'un prévisionnel financier En principe, un porteur de projet (créateur ou repreneur d'entreprise) demeure libre de réaliser ou non un prévisionnel financier. Aucune Loi n'impose l'établissement d'un tel état. Le prévisionnel financier résulte, en général, d'une décision volontariste du porteur de projet. Cela étant dit, faire un prévisionnel présente de nombreux avantages pour ce dernier. Cette démarche va notamment lui permettre de: Structurer son projet et de mettre à plat toutes ses idées, S'assurer de la viabilité économique de son projet, Vérifier l' équilibre financier du projet ( plan de financement prévisionnel) et l'absence de déficits structurels de trésorerie ( budget de trésorerie prévisionnel), Constater la rentabilité des activités et la pérennité des résultats ( compte de résultat prévisionnel), Prendre connaissance de la composition du patrimoine de sa future entreprise ( bilan prévisionnel), Servir d' outil de pilotage une fois que l'activité aura démarré.
Dans le contexte de crise sanitaire du covid-19 et des mesures de confinement mises en place pour y répondre, le Gouvernement a adopté le 25 mars 2020 deux ordonnances en matière de droit des sociétés en vue, d'une part, d'adapter les modalités de convocation, d'information, de réunion et de délibération des assemblées générales et organes dirigeants collégiaux des sociétés et, d'autre part, d'adapter les règles relatives à la préparation et l'approbation des comptes ainsi qu'à l'établissement des documents de gestion prévisionnelle en prorogeant les délais légaux. L'épidémie actuelle de covid-19 compromet les travaux de préparation et d'audit des comptes annuels et autres documents comptables en cours au moment de l'entrée en vigueur des mesures de confinement ainsi que l'organisation des assemblées générales annuelles des sociétés, lesquelles devaient en principe se tenir dans les 6 mois suivant la clôture de l'exercice social (soit au plus tard le 30 juin 2020 pour un exercice clos le 31 décembre 2019).