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Pendant toute la durée du pâturage nous n'avons jamais constaté de trace de plus de 10 cm de profondeur ». Ici, l'état du second paddock juste avant de déplacer les brebis (le troisième paddock, pas encore pâturé se situe juste derrière). (©Civam normands) Quel bilan pour ce premier essai? Des relevés ont été réalisés avant moisson: « le blé pâturé est en moyenne plus haut que le témoin (92 cm en moyenne, contre 85 cm). Son de blé pour animaux. Le pâturage semble aussi avoir favorisé le tallage de la culture: 4 talles en moyenne sur le blé pâturé, contre 3 sur la bande témoin. Cela se traduit par un plus grand nombre d'épis sur la partie pâturée: 174 épis par zone de mesure (2 rangs sur 1 m), contre 140 sur la bande témoin. [... ] Cependant le plus grand nombre de talles sur la partie pâturée a été contrebalancé par un plus faible remplissage des grains ». Les agriculteurs témoignent de cet essai: « quand après le premier jour de pâturage, j'ai vu que la parcelle, c'était de la boue: j'ai eu un peu peur mais je n'ai rien dit, confie Dominique Fessard.
Chaque débouché présente ses propres spécificités, avec des attentes particulières et des concurrents qui sont bien identifiés. Sur le marché intérieur, pour le débouché alimentation humaine, les attentes sont surtout centrées sur les variétés, la teneur en protéines, ainsi que l'homogénéité. Certains meuniers achètent des variétés spécifiques, tandis que des amidonniers attendent des lots homogènes. [Décryptage] Exportations - Où part donc le blé français ? - Grandes cultures, Économie et gestion. Assurer une homogénéité dans la qualité et dans la livraison est primordial, selon l'expert, qui ajoute que ces industriels n'ont souvent pas de grandes capacités de stockage. À lire: L'appétit pour la farine bio donne du grain à moudre aux meuniers Par ailleurs, pour répondre aux exigences des consommateurs, les clients meuniers recherchent du blé avec moins de pesticides (moins d'insecticides de stockage), plus de filières tracées et des cahiers des charges reconnus (label rouge, CRC, filière durable, bio), et plus de local. Sur ce segment, le blé français n'a pas vraiment de concurrence et sera toujours le plus adapté, selon Guillaume Van de Velde.
Avec le recul, Thomas Lafouasse note l'importance de « faire pâturer les animaux dans des conditions saines » pour éviter d'éventuels problèmes sanitaires ou de piétinement. Pour lui, il faut faire pâturer « soit sur gel, soit sur sol portant ». « C'est un échange de bons procédés avec les éleveurs: je leur laisse à disposition de la nourriture gratuitement d'octobre à avril-mai et en échange, je leur demande de positionner les moutons là où je leur dis, et à telle date. Il faut le piloter comme un outil agronomique », complète-t-il. Les débouchés du blé français. Vous aussi, donnez votre avis et votre expérience dans les commentaires ci-dessous. © Tous droits de reproduction réservés - Contactez Terre-net