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Enfin, lorsque la présence d'un commissaire aux comptes suppléant est obligatoire et que le commissaire aux comptes titulaire démissionne, il faudra veiller à nommer un autre commissaire suppléant afin de respecter vos obligations légales. Si vous ne le faites pas, vous risquez une amende maximum de 30 000 euros et 2 ans d'emprisonnement. B) La nomination d'un nouveau commissaire aux comptes Une fois la mission d'intérim de votre commissaire suppléant réalisée, si vous souhaitez que ce dernier continue d'exercer la mission de commissaire, il faudra le nommer expressément commissaire aux comptes titulaire. La nomination doit être effectuée par une Assemblée générale extraordinaire des Associés. Pour devenir opposable au tiers, la nomination du nouveau commissaire aux comptes devra être publiée dans un journal d'annonces légales. Par la suite, il faudra effectuer un dépôt auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Vous devrez alors déposer: Un exemplaire du PV de l'AG ayant constaté le remplacement des commissaires aux comptes; Une copie de la lettre de démission de l'ancien commissaire aux comptes; Une copie de la lettre du commissaire aux comptes ayant accepté sa désignation; L'attestation de parution dans un journal d'annonces légales; Un formulaire M3; Cette formalité sera facturée 193, 38 euros.
Cependant, les textes légaux, réglementaires ou statutaires peuvent continuer de prévoir la nomination d'un commissaire aux comptes suppléant. Si les statuts ne prévoient pas la désignation d'un commissaire aux comptes suppléant ou prévoient la désignation d'un commissaire aux comptes « en application de l'article L. 823-1 du Code de commerce », la nomination du commissaire aux comptes suppléant sera obligatoire si le commissaire aux comptes titulaire est une personne physique ou une société unipersonnelle. Si les statuts prévoient la désignation d'un commissaire aux comptes suppléant sans faire référence à l'article L. 823-1 du Code de commerce, la nomination du commissaire aux comptes suppléant est obligatoire. Information de la compagnie régionale Le commissaire aux comptes désigné pour une mission de certification des comptes doit notifier, dans les 8 jours, sa nomination à la CRCC dont il est membre (par voie électronique, sur le portail ou par LRAR). Information à l' AMF Les textes légaux ne requièrent plus l'information de l'AMF pour avis lors de la nomination ou du renouvellement d'un commissaire aux comptes d'une société cotée.
Depuis la loi PACTE de mai 2019, le Code de commerce prévoit la possibilité de limiter la durée du mandat à trois exercices lors d'une désignation volontaire par une société. De plus, lors de la désignation d'un commissaire aux comptes dans les « petits groupes » créés par la loi PACTE, une « tête de groupe » ou une société contrôlée dépassant les seuils peut choisir de limiter le mandat à trois exercices. La résolution de nomination du commissaire aux comptes doit préciser clairement que la mission confiée est de trois exercices. À défaut de précision, le mandat sera d'une durée de six exercices. Durée cumulée du mandat Pour les entités d'intérêt public, la transposition de la réforme européenne de l'audit a introduit une durée maximale cumulée du mandat de 10 ans du commissaire aux comptes unique. Cette durée maximale est portée à 16 ans si un appel d'offres a déjà été mis en oeuvre à l'issue des 10 ans, ou 24 ans en cas de co-commissariat aux comptes. Des mesures transitoires permettent de tenir compte de l'antériorité des mandats en cours lors de la mise en place de la rotation obligatoire des commissaires aux comptes et des cabinets d'audit.
Obligation de nommer deux commissaires aux comptes Les personnes et entités tenues d'établir et de publier des comptes consolidés doivent nommer deux co-commissaires aux comptes titulaires. Les personnes et entités qui établissent et publient volontairement des comptes consolidés ne sont pas tenues de nommer deux commissaires aux comptes ( CNCC EJ octobre 2008). La nomination de deux commissaires aux comptes est également obligatoire dans: Les établissements de crédit, les sociétés de financement et les entreprises d'investissement dépassant un total de bilan de 450 M€ (4 500 M€ pour les établissements affiliés à un organe central), Les partis et groupements politiques, Les mutuelles établissant et publiant des comptes combinés, Les établissements publics de l'État ayant l'obligation d'établir des comptes consolidés. Les petites entités faisant partie d'un "petit groupe" L'ensemble formé par la personne (physique ou morale) ou entité « tête de groupe » et les sociétés qu'elle contrôle est un « petit groupe » lorsqu'il dépasse 2 des 3 seuils suivants: total cumulé des bilans > 4 M€, montant cumulé net HT des CA > 8 M€, nombre moyen cumulé des salariés > 50.
Les comptes consolidés établis facultativement doivent respecter l'ensemble des référentiels normatifs CRC 99-02 ou IFRS sans exception. Barème de la CNCC Le barème de la CNCC ne s'applique pas à la certification des comptes consolidés. Le budget temps et les honoraires sont donc librement négociés entre le collège de commissaires aux comptes et le client. La seule limite étant que le budget doit permettre aux commissaires aux comptes d'exécuter un niveau suffisant de diligences nécessaire à la certification.