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Edito Acteur historique du patrimoine industriel en France, le CILAC soutient toutes actions de défense, promotion et connaissance des traces de l'industrie, matérielles et immatérielles. Patrimoine industriel, scientifique et technique (PIST). Le champ est vaste: du gisement de silex à l'usine 3D en passant par le métier à tisser et la rotonde ferroviaire… et il en est d'autant plus passionnant. Le patrimoine est une co-construction: si le rôle des acteurs publics est important, dont l'État qui peut assurer une protection pérenne par le classement au titre des monuments historiques, celui des citoyens et des associations est, lui, fondamental… et des entreprises, elles-aussi, s'attachent à préserver et promouvoir leur patrimoine. Venez à la découverte de ces femmes, de ces hommes, des lieux et de leur histoire industrielle sur l'ensemble du territoire français. Publications
Le processus semble néanmoins difficile à gérer, puisque cette période de prospérité économique voit les campagnes se vider, et les villes croître très (trop) rapidement. Les villes se « bétonnent » tandis que la gestion des secteurs sauvegardés passe sous la tutelle du Ministère de l'équipement. Celui-ci est censé s'occuper de la croissance des cités avant de garantir la protection des monuments, deux missions apparemment si proches, et pourtant si contradictoires. La précipitation, la méconnaissance, l'attrait de nouveaux centres attractifs... expliquent les « actes de vandalisme », liés à cette époque, mais aussi les erreurs, ou manquements que connaît alors cette mission, née 200 ans plus tôt. Demain, quel avenir pour le patrimoine? La protection du patrimoine industriel dans la Région de Bruxelles-Capitale — Patrimoine - Erfgoed. Depuis le milieu des années 1980, le champ d'investigation de la direction du Patrimoine croît de manière exponentielle (protection du patrimoine contemporain, industriel, photographique.... ), alors que dans le même temps, les moyens dont elle dispose stagnent, ou croissent de manière bien inégale par rapport à celle des monuments à protéger.
Quelles affectations peut-on leur attribuer? Autant de questions qui, suivant l'ouvrage à réhabiliter, ne recevront pas les mêmes réponses. Notion et réalité Le patrimoine industriel est le plus souvent assimilé aux usines. Sous leur forme actuelle, celles-ci apparaissent au xix e siècle. Le terme usine, lui, est plus ancien. Il date du début du xviii e siècle et désigne alors les établissements industriels munis de machines. Auparavant, il existait un petit nombre de manufactures de grande taille préfigurant nos usines modernes, mais perpétuant et développant sur une plus grande échelle une activité artisanale. Ces manufactures ont assuré une continuité entre la fabrique traditionnelle et l'industrie du xx e siècle. Le concept de patrimoine industriel a quant à lui été défini dans les années 1970, à la suite de la prise de conscience de sa précarité par des architectes, des historiens, des économistes et des associations locales de défense. Protection du patrimoine industriel : « Rien n’arrive par hasard... ». Il concerne les biens immobiliers (bâtiments, sites aménagés et paysages), les installations (machines et outillages), ainsi que l'ensemble des produits issus de l'industrie.
Une loi suffirait; qu'on la fasse. Quels que soient les droits de la propriété, la destruction d'un édifice historique et monumental ne doit pas être permise à ces ignobles spéculateurs que leur intérêt aveugle sur leur honneur ». Il reprendra son plaidoyer en 1832 dans un article de la Revue des Deux Mondes: « Guerre aux démolisseurs ». Protection du patrimoine industriel www. Dans le même temps, François Guizot, ministre de l'instruction Publique, place l'Inventaire et la Conservation des Monuments sous sa tutelle. Il crée le poste d' Inspecteur général des Monuments Historiques, occupé par Ludovic Vitet le 23 octobre 1830, puis, à partir du 27 mai 1834 et durant 26 années, par Prosper Mérimée. Ce dernier sillonne le pays, alerte l'opinion publique, recense les monuments, en sauve certains d'une destruction annoncée. C'est lui également qui impose le jeune architecte Eugène Viollet-le-Duc pour la restauration de Vézelay. Dès lors, celui-ci n'aura de cesse d'exposer son art, en restaurant de nombreux monuments mais également une ville entière (Carcassonne).
» PATRIMOINE NAVAL La notion même de patrimoine naval apparaît pour la première fois en 1980: année du patrimoine. Ce concept est précisé et développé en décembre 1981 à l'issue d'une rencontre entre le ministre de la Culture et le ministre de la Mer à bord du Belem, à Paris. Protection du patrimoine industriel les. À dater de 1982, la procédure de classement instituée par le ministère de la Culture est appliquée aux bateaux. Au fil du temps, ce patrimoine s'est constitué selon des critères de protection qui tiennent compte à la fois de la représentativité d'un type de production, de sa rareté, de l'innovation technologique, de son empreinte historique ou bien encore de la notoriété de ses concepteurs. À l'échelle nationale, c'est ainsi cent-quinze bateaux qui ont été protégés au titre des monuments historiques (cent-dix classés et cinq inscrits) en qualité d'objets mobiliers. Mobiles par essence, les bateaux voient leur classement et leur inscription régis par le titre II du livre VI du Code du patrimoine complété par un décret de 2007.
» Le patrimoine, héritage commun de la Nation Il faut attendre la Révolution française pour voir s'opérer un changement radical, avec la confiscation des biens de l'Église, puis de ceux des nobles émigrés. La Nation naissante se voit donc confier une nouvelle tâche, consistant à recenser et à préserver son patrimoine. C'est à cette époque que naît la notion de patrimoine et de monuments historiques, en même temps que celle de vandalisme (le mot, qui fait référence à des Barbares du Ve siècle, est inventé par l' abbé Grégoire en janvier 1794). Protection du patrimoine industriel et maintenance. À la nouvelle tâche (de protection) va s'opposer une envie presque irrésistible des révolutionnaires: faire disparaître les traces de la monarchie et de l'Ancien Régime. Face à cette volonté populaire de destruction, le nouveau pouvoir va tenter malgré tout de mener à bien sa nouvelle mission, en instituant, dès 1790, la Commission des Monuments. Mais, suspectée de favoriser la survivance de l'Ancien Régime, elle ne tarde pas à être dissoute puis remplacée par la Commission des Arts.
De nouvelles pistes s'entrouvrent comme la réutilisation des monuments ou de leur exploitation à travers des scénographies et autres spectacles. La Fondation du Patrimoine, organisme privé indépendant, sur le modèle anglo-saxon, vient au secours des institutions publiques. D'un autre côté, avec la décentralisation, les acteurs locaux sont invités à se « battre » pour sauver leurs monuments. Mais comme ils doivent aussi prendre en compte les attentes des entreprises et du secteur touristique, des dérives sont à craindre. Est-on en voie de revenir au point de départ, où le monument ne sera jugé que par rapport à son utilité, l'esthétique et l'Histoire étant à nouveau délaissées? Ou bien vivons-nous les prémices d'une nouvelle ère en la matière, où tous ensemble, au même moment, nous affirmerons vouloir faire vivre notre patrimoine? Éric Varin Publié ou mis à jour le: 2021-09-16 18:18:31