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L'esprit trail l'impose: ce que le coureur gagne en liberté, il le perd en possibilité de ravitaillements réguliers. Dans ce cadre, à lui d'être le plus prévoyant et rigoureux possible. 80% des coups de barre sont des problèmes énergétiques Sur des trails de plus de 25 km, l'alimentation est une des clefs de la réussite. Il n'est pas envisageable de faire ces distances sans se ravitailler. La panne d'énergie est sournoise. Le ravitaillement en course. Lorsque le coup de barre est là, on accuse plus facilement les jambes, la préparation, le sommeil, la chaleur… alors qu'il s'agit très souvent d'un manque énergétique. Sauter un ravitaillement, oublier de manger une barre, et c'est la panne d'essence qui suit dans le quart d'heure. Se préparer avant la course Il est très important de bien se renseigner sur la nature des ravitaillements proposés et donc de savoir ce qu'il faut emporter, certaines courses ne fournissant que de l'eau par exemple. Là, pas de secret: le site Internet ou, à défaut, les plaquettes présentant le parcours, seront vos meilleurs alliés.
Source – Fotolia Si votre épreuve dépasse la barre des 3 heures ( half ironman, iron man, triathlon longue distance, marathon amateur, ultra trail, etc. ), il sera nécessaire d'adopter une stratégie encore différente. En effet, la quantité de sucres que notre intestin est capable d'assimiler chaque heure d'effort est principalement reliée aux transporteurs disponibles dans notre estomac pour assurer le transfert des sucres de notre tube digestif vers le sang (puis les muscles). Dans le cas du glucose que l'on trouve en majorité dans les boissons d'effort, le taux d'assimilation maximum par heure est d'environ 60 grammes. Quel ravitaillement idéal faire en course ?. Au-delà, le glucose ingéré s'accumule dans l'intestin et crée des troubles gastro-intestinaux. Plutôt embêtant lorsque l'on sait l'importance d'amener régulièrement du carburant pour ces épreuves si énergétiques. Sur ce point, la bonne nouvelle est qu'il existe dans notre intestin, d'autres transporteurs spécifiques à d'autres sucres tels que le fructose, que l'on retrouve également, souvent dans les boissons d'effort.
Une fois les produits connus, utiliser la même démarche en les testant et si les produits proposés par l'organisateur ne vous conviennent pas, il vous faudra alors trouver une startégie de substitution ou à minima de compromis. En conclusion, maintenant que tout est réglé théoriquement: mettez ces stratégies en œuvre: Planifiez vos apports en veillant à ne pas dépasser 60 grammes de glucose par heure et complétez par du fructose si votre compétition dépassera 3h. Testez plusieurs fois cette stratégie lors de vos sorties longues et/ou lors de courses de préparation afin d'être le plus serein à l'approche du jour J. Veillez également à vous hydrater très régulièrement car l'ingestion de sucres ralentit le processus de réhydratation. Si vous éprouvez un inconfort gastrique ou que le goût sucré finit par vous écœurer, tentez un apport glucidique plus faible lors de vos sorties longues. Il faudra toujours trouver le compromis optimal entre la théorie et la pratique. Ravitaillement - Conseils Course à Pied. Enfin, n'occultez pas les apports en sodium (sel) nécessaire à contrecarrer vos pertes liées à votre sudation.
Les barres de céréales énergétiques sont aussi conseillées mais prises en micro portions. Une alimentation solide et salée permet aussi de changer des aliments sucrés et liquides. Car après 5h de course, une sensation de dégoût peut se faire sentir. COMMENT SE RAVITAILLER? Vous devez vous exercer à boire (et à manger). Ravitaillement course à pied. La sortie longue est généralement le bon moment pour tester vos gels et boissons énergétiques. Entraînez-vous à attraper les gobelets d'eau au vol et à boire en courant sans vous étouffer, en régulant votre respiration. Notre conseil: sur un parking, placez vos gobelets sur les toits des voitures à intervalle régulier. Quant aux gels énergétiques, à vous de choisir les goûts qui vous conviennent. La meilleure façon de les assimiler est de prendre un peu de gel dans la bouche juste avant le ravitaillement, de boire une gorgée d'eau, puis de mélanger dans votre bouche. L'eau et le gel passeront ainsi plus vite dans le sang.
Donc opter pour des aliments valider à l'entraînement. Règle 5: Le ravitaillement en course doit être en adéquation avec son propre fonctionnement. La bonne stratégie c'est la sienne. Le bon ravitaillement en terme de contenu et de fréquence doit tenir compte des règles de bases de l'alimentation de l'effort mais avant tout c'est un ravitaillement qui vous est propre. Il reste le fruit de ce que vous avez pu construire et travailler à l'entraînement et reste basé sur une bonne connaissance de soi. Par exemple si en Trail les cotes vous éprouvent fortement et que par conséquent, vous y gaspillez beaucoup d'énergie, il est peut être judicieux de s'alimenter avant celle ci ou pendant celle ci si le coup de pompe commence à pointer le bout de son nez. Autre exemple en Trail long on connaît toujours un coup de mou qui survient au même moment. Pour certains c'est aux alentours du 30 eme km, d'autres plus tard et en connaissance de ce phénomène qui peut être dû à un délai d'approvisionnement en glycogène hépatique allongé, on peut essayer de s'alimenter pour prévenir, juste avant.
En effet, même si nos muscles sont également plus ou moins capables de brûler des graisses pour couvrir nos besoins en énergie, ils ne pourront malheureusement pas fonctionner uniquement sur cette source de carburant une fois celle des sucres épuisée. Il sera malgré tout possible d'améliorer le fonctionnement de cette source d'énergie additionnelle pour la rendre plus efficace (Lisez notre article Les séances à jeun aussi se planifient), ce qui pourra avoir un grand intérêt lors d'efforts d'endurance. Il est donc essentiel de préserver des réserves en sucre suffisantes jusqu'à la fin de la course si l'on ne souhaite pas ralentir au point de devoir finir en marchant, ou pire abandonner… La stratégie idéale consiste avant tout à anticiper et à augmenter ses apports en glucides durant un jour et demi avant le départ. Durant la compétition, il est conseillé de consommer environ 60 grammes de glucose par heure sous formes hydriques (boissons énergétiques) et/ou semi-solides (gels d'effort).