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Bref, vous l'avez compris, j'ai pris une claque et j'ai décidé de réduire mon impact pipi, à ma mesure et sans me mettre la pression puisque quoi je je fasse ce sera déjà mieux que rien. Parce que franchement, chier dans l'eau potable, ça va deux minutes mais quand on se dit que l'eau est probablement le plus grand défi des décennies à venir… bah c'est moyen, enfin en tout cas perso je le vis pas très bien, et encore, j'ai pas prévu de laisser ce merdier à une descendance… Je suis citadine, du coup exit les toilettes sèches même si le principe est un des plus sain selon moi (ça se composte, ça enrichit la terre… bref on aime). Pas de bidet non plus dans mon appartement (mais franchement ça pourrait devenir un critère de choix à l'avenir) et pas non plus la possibilité d'installer une douchette et je me voyais mal ajouter encore plus d'eau à tout ça… ça débordes déjà! Cette conférence n’est vraiment pas à chier. Du coup j'ai mis en places plusieurs actions que je vais vous lister et là on va faire dans la subtilité et on va éviter les blagues pipi-caca-prout, c'est un sujet sérieux, enfin, on va faire ce qu'on peut… Action #1: pipi du matin, dans la douche.
Je dis revenus car "les autres" sont l'excuse parfaite pour se résigner. Ils servent de prétexte pour ne pas faire. Ils s'invitent dans toutes les conversations idéalistes... Vient alors l'heure de la contradiction où quelqu'un assène le terrible "oui mais toi! Tu n'es pas en adéquation avec tes convictions! ". Ouch! je serais donc membres "des autres"!?! Surprise feinte car j'ai pleinement conscience que je ne suis pas parfait. Heureusement d'ailleurs car cela m'ôterait toute envie d'amélioration et une grosse partie de ma curiosité se trouverait par la même frustrée voire anéantie. Chier dans l'eau potable. Les grandes discussions idéalistes suscitent souvent ce genre de réactions chez ceux qui sentent bien que certains propos révèlent leurs propres contradictions. Je vous donne un exemple: je suis végétarien. Je le suis devenu il y a quelques années pour être exact. Une connaissance m'a récemment copieusement bousculé en m'accusant de troubler ses soirées car "c'est chiant les végétariens on ne sait pas quoi leur faire bouffer et on ne peut pas aller au resto avec eux sans être ennuyé"...
Une fois digérée par notre organisme, la matière organique est censée retourner dans la nature et être décomposée par des micro-organismes avant de servir à nouveau de matière première pour la croissance des végétaux. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Doit-on craindre la fin de l'eau potable? Mais nous chions dans l'eau. Avec pour conséquence d'interrompre le cycle de la matière organique. Et ce n'est pas tout: avec nos déjections, nous balançons aussi des bactéries, 9 kg de PQ par an et par personne, des polluants industriels (contenus dans nos produits d'entretien, ou d'hygiène), des restes de médicaments (toute la substance active n'étant pas absorbée par l'organisme), et d'autres choses jetées dans la cuvette quand on ne sait pas quoi en faire (tampons …). Ce mode d'utilisation de l'eau n'est pas tenable. Alors quel est le vrai problème? Le manque d'eau ou ce qu'on fait de notre eau? Le monde a soif, mais on “chie” toujours dans de l’eau potable… (Vidéo). « Fermer l'eau du robinet quand on se brosse les dents? Mais on s'en fout, de l'eau y'en a plein en France!
Parlons peu, parlons popo. Sujet essentiel s'il en est, ou pas… le papier toilette est devenu lors du confinement l'une des denrées les plus rares et essentielles de nos société occidentales. Qu'on puisse être confrontés à des pénuries alimentaires, c'était quasiment admis pour moi inconsciemment, (mon coté collapso s'y prépare psychologiquement depuis quelques années, de façon vaguement défaitiste je dois bien l'admettre), mais une pénurie de PQ… j'avoue j'étais pas prête. Chier dans l eaupotable.sante. Les premières semaines, j'avais un petit stock à coté du trône, du coup je ne me suis pas trop posée de questions et je riais doucement devant les mêmes qui fleurissaient sur la toile comme autant de petites fleurs sur-imprimées sur les-dites feuilles tant convoitées. Et puis de façon assez triviale, j'ai finie par être confrontée à cet impératif, le temps de la dernière feuille était venu... j'allais devoir partir en quête du Graal. Je dois être honnête, depuis ma transition vers le zéro déchet, passez moi l'expression, mais acheter du pq me fait bien chier.
Pourtant, l'eau potable est une problématique majeure dans le monde puisque une personne sur dix n'a toujours pas accès à cette ressource vitale alors pourquoi la jeter dans les toilettes? S'il n'y a pas vraiment de solution radicale pour supprimer cette méthode, il existe tout de même des alternatives. Des toilettes plus économiques et écologiques Il existe une petite astuce pour économiser un litre d'eau quand on va aux toilettes: pour cela, placez une bouteille pleine ou une brique à l'intérieur de votre réservoir afin d'en dépenser à moindre mesure lors de l'utilisation. Mais il existe également des WC respectueux de l'environnement qui se développent sur le marché comme les toilettes sèches ou les toilettes solaires. De plus, les excréments représentent de la matière première que l'on peut réutiliser notamment comme engrais, mais aussi pour faire chauffer de l'eau ou faire rouler des véhicules. Chier dans l eaupotable.sante.gouv. C'est ce qu'on appelle le biogaz. Avec cela, le caca et le pipi auront une deuxième utilité et seront plus écologiques!
Dépenser plein d'eau potable pour évacuer nos excréments, c'est vraiment du gâchis. La conférence gesticulée Water Causettes, une autre histoire de l'écologie l'explique très bien - et en riant. Notre gestion de l'eau court à la catastrophe. Nous rejetons toujours plus de cochonneries dans de l'eau rendue potable à grands frais: nous buvons, lavons nos voitures et chions dans la même eau, entraînant à la fois un drame écologique dans les fleuves et rivières, et une culpabilisation sur le mode 'économisons l'eau qui coule du robinet'. Arrêtons de chier dans l’eau potable ! – Une oasis d'information. Une conférence gesticulée fait le point sur notre gestion de l'eau et des déjections, invitant à changer nos pratiques. « La science n'est absolument pas 'caca-compatible'. Et faire adopter les toilettes sèches n'est pas qu'une question scientifique: ça ne marchera pas si on ne s'attaque pas aux problèmes politiques et culturels. » Partant de ces constats, Samuel Lanoe et Anthony Brault ont monté une conférence gesticulée sur la gestion de l'eau et des déjections humaines, autrement dénommées « excrétas ».