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Comme pour beaucoup de sujets, il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre et ceux que ça indiffère. Mais avant de répondre par un oui ou un non à cette question, il est d'abord important de faire une étude sur les mots clés de ce thème. 1- Qu'est-ce que le péché? Selon le dictionnaire, le péché est défini comme étant une transgression volontaire de la loi divine. Mais il peut aussi être défini comme une désobéissance à Dieu. Or, les commandements de Dieu découlent de Sa personne. Tel est Dieu, tels sont Ses commandements. Par exemple, Dieu est amour, ainsi il nous dit d'aimer aussi. Le péché, c'est distordre l'image de Dieu que Dieu a placée en nous, alors que nous nous refusons à ressembler à Dieu tel qu'Il est vraiment. Le péché c'est aussi toute pensée et action qui ne glorifient pas Dieu. 2- C'est quoi la masturbation? Dans son état le plus commun, la masturbation est l'acte de se donner du plaisir sexuel, le plus souvent en entretenant dans ses pensées (ou devant ses yeux) des scènes qui constituent pour nous des fantasmes sexuels ou émotionnels.
Le frère d'Onan est mort et selon la loi du lévirat (Deutéronome 25, 5-6), Onan était tenu de donner une descendance à sa belle-sœur restée veuve. Il s'y refuse, et quand il va avec elle, il laisse la semence se perdre en terre. Il s'agit de ce que nous appellerions aujourd'hui un coït interrompu. 3. Le péché de masturbation est-il un péché grave, un péché mortel pour l'Église catholique? Du XVIII° au XX° siècle, la masturbation a été particulièrement condamnée par l'Église. Elle était un péché grave, un péché mortel qui risquait une peine éternelle. Actuellement pour l'Église catholique, la masturbation peut être un péché grave, mais non pas dans tous les cas si l'acte n'a pas été commis en pleine conscience et de propos délibéré. L'Église catholique invite à la maîtrise de soi, et à vivre la chasteté dans sa vie, dans sa sexualité. Comme l'écrit très bien une blogueuse "Pour comprendre la position de l'Église, il faut connaître le regard qu'elle pose sur la sexualité. Le corps humain a été créé par Dieu pour donner de l'amour, que ce soit en lien avec la sexualité ou non.
Purifier son imagination, ne pas rester dans l'oisiveté, vivre un rythme de vie équilibré (sommeil, loisir, sport, relations amicales, etc... ). 5. Prier pour ne pas succomber à la tentation de masturbation En même temps que de prendre des moyens humains, il importe aussi de prier pour résister à l'envie de se masturber, à l'habitude de se masturber. Prier est nécessaire pour maîtriser la tentation, pour ne pas succomber à la tentation avec la grâce de Dieu. Se confesser de la masturbation confesser de se masturber, le péché de masturbation peut être pardonné dans l'Église. Quand une personne commet ce péché, elle est invitée à demander le pardon de Dieu. Ce péché est pardonné par Dieu. Il importe dans sa confession de vouloir résister à la tentation de masturbation, (avoir le ferme propos et en prendre les moyens), même si parfois on succombe à la tentation. 2. Se confesser en ligne de se masturber Beaucoup voudraient s'en confesser en ligne au lieu de s'en confesser à un prêtre, de dire à un prêtre, d'avouer à un prêtre car ils se sentent plus à l'aise dans l'anonymat d'internet.
Cela étant rappelé, nous n'avons pas trouvé d'avis faisant la distinction entre l'homme et la femme à ce sujet. Les mêmes règles s'appliquent apparemment à la femme comme à l'homme à ce propos. Simplement, si, souvent, ce sont des hommes qui posent cette question et que la réponse leur est donnée à eux, c'est parce que la testostérone, hormone du désir, est beaucoup plus présente chez l'homme que chez la femme. Voici ce qu'on peut lire à ce sujet: "Sous son influence, 91% des garçons ont recours à la masturbation. Le taux de testostérone est 20 fois moins élevé chez les filles, ce qui explique que moins de 50% d'entre elles s'adonnent à cette pratique" ( Ca m'intéresse, juillet 1997, p. 58). Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Ceux-ci s'appliquent pour ceux qui sont déjà victimes et ceux qui n'y sont pas encore tombés. Dans Éphésiens 5: 3, la Bible dit: « Que l'immoralité sexuelle, l'impureté sous toutes ses formes […] ne soient même pas mentionnées parmi vous. » En appliquant ce verset à la loupe, je ne vois pas comment tu peux arriver à tomber dans la masturbation, parce que tu te diras toujours que, comme la masturbation émane des pensées impures, donc pour me sortir de ça, je dois éviter toute forme d'impureté. Dans 1 Corinthiens 10:31 LSG, la Bible dit: « soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » Si tu es conscient que tu ne peux pas glorifier Dieu par cet acte, renonce carrément. Si tu n'es pas pleinement convaincu qu'une activité plaise à Dieu, alors c'est un péché, comme il est dit dans Romains 14:23 LSG: « … Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché » Nous devons aussi nous souvenir que notre corps a été racheté et appartient à Dieu: « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un grand prix.
En l'occurrence, la matière est grave, mais la pleine conscience et le propos délibéré ne sont pas toujours présents. La masturbation peut donc, effectivement, être dans certains cas un péché véniel. Cependant, il faut veiller à l'éviter car la pratique d'un péché véniel diminue la charité dans l'âme, obscurcit la conscience et affaiblit la volonté. Des péchés véniels répétés, non repoussés et non absous risquent donc d'éloigner de Dieu au point de commettre des péchés mortels. Dernier point: la Bible fait une allusion discrète à cette pratique en Gn XXXVIII, 9-10: Cependant Onân [fils de Juda, l'un des douze fils de Jacob] savait que la postérité ne serait pas sienne et, chaque fois qu'il s'unissait à la femme de son frère, il laissait perdre à terre pour ne pas donner une postérité à son frère. Ce qu'il faisait déplut à Yahvé, qui le fit mourir lui aussi. Dans le contexte, Onan, au titre de la loi d'Israël du lévirat, devait donner une descendance à son frère aîné décédé en s'unissant à la femme de ce dernier.
Ibn Taymiyya ( Majmû' ul-fatâwâ 34/230) a rapporté à ce sujet les deux avis existant chez les ulémas: – l'avis disant que cela reste quand même un acte interdit mais que l'on n'y aura recours que pour ne pas tomber dans un mal plus grand; cet avis signifie qu'il faudra demander pardon à Dieu. [Il faut veiller cependant à ne pas faire ici non plus de refoulement psychologique. Le meilleur moyen d'éviter un tel refoulement est justement de s'en ouvrir à Dieu et de Lui en parler longuement. Car c'est bien à partir des Paroles de Dieu et de celles de Son Messager que les savants musulmans ont extrait les principes et les règles détaillées du droit musulman. Pourquoi, donc, ne pas en parler à Dieu? C'est Lui qui sait, c'est Lui qui pardonne - Il est Miséricordieux - pour ce qui relève des devoirs qu'on a envers Lui, et non pas les hommes (il n'y a pas de confession à des hommes en islam). ]; – l'avis disant que dans ce cas uniquement cet acte devient permis; cet avis signifie – c'est évident – que l'on n'aura pas fait là quelque chose d'interdit.