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En février, dans les campagnes françaises, on tue le cochon. La Saint-Cochon est une fête et illustre le côté pile du symbole ambivalent que représente le divin suidé, le gentil petit cochon rose contre le vilain porc qui se nourrit d'ordures. I) Le déroulement de la fête Tout commence par l'élevage et l'engraissement du cochon de l'année qui loge dans la grange. Chaque famille possède le sien, nourri des reliefs des repas. Chacun invite ses amis et ses voisins et tous se déplacent de maison en maison pour un mois de cochonnailles. Neuvilly-en-Argonne. Tuer le cochon : un rituel d’autrefois. La veille, on aiguise les couteaux, on ressort de la cave le chaudron en cuivre, la chaudière aujourd'hui. On nettoie les ustensiles et les bocaux qui se retrouveront ensuite dans la souillarde avec les saucisses, les légumes et champignons de l'année. Le jour J, tout le monde est fin prêt et chacun a son rôle: les femmes dans la cuisine, pour les conserves et les repas; les hommes dans la grange, pour tuer l'animal et le débiter. Tout se mange et tout se transforme: le sang est conservé pour le boudin.
De plus, le cochon a toujours été une source de revenus importante pour les éleveurs qui ont tout intérêt à prendre soin de leurs bêtes et à les engraisser jour après jour pour qu'elles se portent bien. Car le jour où ils tuent le cochon, la vente de sa viande et de son gras est plus rentable. La Cuisine Du Cochon Autrefois at Cuisine. D'ailleurs l'issue fatale a été reprise symboliquement dans les premières tirelires anglaises en céramique et en porcelaine, qu'il fallait briser pour pouvoir en récupérer le contenu. Aujourd'hui, elles sont munies d'un capuchon, mais ce n'est pas pour rien que le cochon reste une forme emblématique et universelle de la tirelire. Aujourd'hui, l'importance pécuniaire du cochon pour les familles paysannes s'est bien évidemment considérablement réduite. Et la Saint-Cochon est moins contrainte qu'auparavant par les impératifs sanitaires: autrefois cantonnée aux mois d'hiver, elle se déroule maintenant tout au long de l'année. La fête la plus importante se déroule sans conteste à Besse, dans le Puy-de-Dôme, à la mi-janvier, avec des concerts, du théâtre, une fanfare, des concours et des repas du terroir.
tradition, cuisine, video 26. 12. 2013 Une série de deux vidéos qui nous montre les différentes étapes de la préparation du cochon Âmes sensibles attention Publiée le 5 janv. La cuisine du cochon autrefois.com. 2013 Chaque année en France dans certaines fermes, on tue encore le cochon pour le transformer en charcuterie et autres salaisons pour l'année à venir. Une tradition qui hélas tend à disparaitre Publiée le 6 janv. 2013 Préparation du jambon de pays et différentes charcuteries et salaisons. Partager cet article Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous:
C'est d'ailleurs pourquoi on retire toutes sortes de produits médicaux du suidé, l'insuline, des morceaux de peau, les glandes surrénales… On sait greffer des organes porcins sur l'homme. Les tabous que soulèvent le symbole cochon proviendraient, au moins en partie, de ce cousinage biologique. Mais il existe aussi, et depuis toujours, une face positive du cochon, l'image du petit cochon rose qui est un joyeux compagnon, celle que fête la Saint-Cochon. Il y a d'abord la sympathie, presque instinctive, de l'enfant pour le porc. La légende de Saint-Nicolas nous parle de l'enfant changé en cochon; on peut garder les cochons plus jeunes que les bovins à la ferme; on mange des friandises en forme de cochon. On tue le cochon: Une vidéo d'actualité dans nos campagnes - L'Auvergne Vue par Papou Poustache. De plus, la truie est une mère féconde qui force l'admiration par ses portées nombreuses et représente le symbole de la fécondité. Dans les campagnes, le porc représentait aussi un bon investissement à moyen terme, une valeur sûre. L'élevage d'un ou deux porcs dans chaque famille a toujours été l'assurance d'améliorer une alimentation souvent frugale.
Le lendemain est consacré à la transformation du cochon par la réalisation de pâtés, saucisses, boudins, jambons… ne se perd. Dans le cochon, tout est bon. Voilà une coutume qui est appelée à disparaître dans cette vallée de Melles
En France cette dérogation est prévue par l'article R231-15 du Code rural [ 1]. Cette pratique est inscrite à l' Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, depuis 2012 [ 2]. Un procédé sur trois jours [ modifier | modifier le code] Premier jour: La tuerie [ modifier | modifier le code] Le premier jour est celui-dit de "la tuerie". C'est une tâche exclusivement masculine. Les hommes se rassemblent afin de maîtriser l'animal. Une corde est passée dans sa gueule, une autre autour d'un pied. L'animal est ensuite traîné jusqu'à un socle pour être abattu. La tête dans le vide, et les pieds immobilisés, le boucher procède au saignement du cochon. Ce rôle de "tueur" est transmis de génération en génération. A cela, s'ajoute un couteau spécial pour l'égorgement de l'animal. Une fois l'artère sectionnée, le sang est récupéré et transmis aux femmes, pour qu'elles le transforment en boudin. Le cochon est ensuite placé dans une grande maie, avec un système de manivelle, permettant de tourner l'animal.