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Olivier Boulet raconte avoir vite trouvé des idées pour eux: "c'est une famille très dynamique, je voulais un résultat naturel. J'ai expliqué aux enfants de faire comme d'habitude. " Alors rapidement, chacun s'est mis à ses occupations habituelles sous le regard du photographe à distance. Une profession qui dénonce un confinement avec un drôle de paradoxe : celle des photographes professionnels. Olivier Boulet qui à son habitude se déplace dans le monde pour réaliser diverses photographies, pense d'ailleurs que les séances à distances pourraient perdurer après le confinement. Les artistiques ©OB Guitare, lecture, musique, cette famille artistique est bien représentée. "Ici c'est une famille de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, ils ont beaucoup de goût pour tout ce qui est artistique", raconte Olivier Boulet. Chaque membre de la famille aime beaucoup la lecture, la musique et tout ce qui attrait à l'art. Le papa qui aime beaucoup jouer aux échecs pendant le confinement a également souhaité apporter son jeu sur le portrait. Les sportifs OB Dans son jardin, cette famille fait le choix de s'occuper avec des activités physiques.
05/07/2020 | Des photographies confinées font l'objet d'une exposition Maison Bourbon, dont l'inauguration a eu lieu jeudi 2 juillet, et d'une exposition au Jardin Public. Quand art et confinement font la paire. Dans le cadre de la campagne « Gardons le lien avec la culture », la Ville de Bordeaux, en collaboration avec deux associations du territoire, dédiées à la photographie, Cdanslaboite et LaboPhoto, a proposé à 6 photographes bordelais de capturer des moments de leurs confinements. De cette initiative est née une série photographique hétéroclite des plus étonnante. Les photographies réalisées font l'objet d'une exposition numérique sur, d'une exposition Maison Bourbon, dont l'inauguration a eu lieu jeudi 2 juillet, et d'une exposition sur les grilles du Jardin Public. « Ces photos me rappellent quand nous étions en famille dans notre maison de campagne pendant le confinement », souffle un des premiers visiteurs dans la première salle de l'exposition à la Maison Bourbon. Sous forme de Carte Blanche, au travers de clichés, en extérieur ou en intérieur, l'exposition rappelle, d'une manière artistique, ce moment spécial que chaque français et bordelais a pu vivre au début de l'année 2020.
Je faisais auparavant des installations dans les paysages en associant des matériaux synthétiques à la nature, et je me suis dit qu'il serait cette fois intéressant d'essayer l'inverse. En confinement, les images ont davantage reflété la claustrophobie et la solitude tout en conservant le concept originel de mes autres travaux. Dans ces images-ci, je mets en scène des interactions avec la nature hors de tout environnement naturel. Les personnages des scènes tentent de domestiquer la nature, d'en prendre possession, de coexister avec elle. La nature disparaît et se modifie à cause du changement climatique, et les personnages de ces images tentent de l'éterniser. Nous trouvons de nouveaux moyens de simuler notre environnement naturel au fur et à mesure que nous le perdons. Comment avez-vous composé les différentes scènes? Je commence toujours par un croquis pour mettre mes idées en place. À partir de là, je me procure les accessoires, les costumes, puis j'installe le décor avant de commencer à prendre les photos.