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Photo de Félix Michaud, gracieuseté de Appareil Architecture Ce qui fait le charme de Notre-Dame-de-Grâce, architecturalement parlant, c'est son unique mélange de maisons centenaires en briques et en pierres, de style industriel moderniste, qui s'alignent le long de ses rues bordées d'arbres. La plupart de ces constructions anciennes sont toutefois sombres à l'intérieur et déconnectées de leur environnement naturel. Kim pariseau architecte.fr. C'était d'ailleurs l'un des principaux défis auquel s'est attaqué Appareil Architecture en réalisant la rénovation et l'agrandissement de la maison La brèche, un jumelé en pierres grises dans ce quartier de l'ouest de Montréal, où vivent un couple et leurs quatre enfants. «Les résidences patrimoniales de NDG sont sombres et ont de très petites fenêtres qui donnent sur la cour arrière, explique Kim Pariseau, architecte fondatrice de cette firme d'architecture de Montréal. Pour la maison La brèche, il s'agissait donc de faire entrer plus de lumière naturelle à l'intérieur et de reconnecter l'ensemble de l'édifice avec sa cour arrière.
J'ai remarqué que plusieurs d'entre elles avaient un toit pentu, de larges vérandas et un parement extérieur de bois. La maison de Julie reprend ces mêmes éléments, mais de manière un peu plus contemporaine», explique la fondatrice de l'agence, Kim Pariseau. Cette dernière a aussi insufflé une touche nordique au projet. «L'architecture nordique se caractérise, entre autres, par des lignes sobres, de même que par un aménagement à la fois fonctionnel et confortable. Comme les peuples nordiques passent beaucoup de temps à l'intérieur durant les longs mois d'hiver, leurs maisons doivent en effet offrir des espaces où il fait bon vivre», précise-t-elle. Kim pariseau architecte artist. Pour le confort de ses occupants, la Maison boréale – c'est ainsi que le projet de Julie Raymond a été baptisé – est équipée d'un foyer. Elle dispose aussi d'une abondante fenestration et d'un plafond cathédrale. «Grâce à ces éléments, la pièce principale, où se trouvent le salon et la salle à manger, est à la fois lumineuse et très spacieuse», ajoute Kim Pariseau.
« On a voulu optimiser chaque pied carré, pour éviter d'en ajouter trop. On a visé la qualité au pied carré. » — Kim Pariseau, architecte Pour créer un intérieur lumineux, l'architecte a proposé un concept fort, celui de percer une ouverture en plein cœur de la maison, des puits de lumière sur toute la largeur du toit jusqu'au rez-de-chaussée. Grâce à cette brèche, qui a donné son nom au projet, la lumière répand ses rayons sur tous les étages, notamment par les fenêtres intérieures dans chacune des pièces qui côtoient ce vide et à travers l'escalier en chêne ajouré qui grimpe du sous-sol jusqu'à la mezzanine bâtie sur le toit… pour la chambre des grands. « Quand on passe le vestibule, on dirait qu'il n'y a pas de plafond, on a un sentiment de grandeur. Partout dans la maison, cette lumière crée une impression de bien-être. » — Olivier Tremblay, propriétaire Surprise! Cohorte 2019 - Parcours Développement durable PME Montréal. La petite dernière de la famille s'est annoncée pendant la conception du projet. Grâce à du mobilier intégré aux lits des enfants, quatre lits-chambres occupent donc finalement les chambres de l'étage.
Cet ancien triplex du Plateau-Mont-Royal s'est alors transformé en une résidence unifamiliale, parfaitement adaptée aux besoins d'une jeune famille. Les espaces de services ont été concentrés au centre de la résidence afin que les espaces de vie puissent bénéficier d'emplacements à la portée de la lumière. Pour optimiser le lien entre ces différents espaces, l'équipe a créé une ouverture entre le rez-de-chaussée et le premier étage. La Maison La Brèche: Que La Lumière Soit | Billdr Magazine. Un lien convivial s'opère donc désormais entre la cuisine, la salle à manger et la salle de séjour. Les immenses fenêtres qui arborent dorénavant la façade arrière permettent à ces trois pièces de profiter d'un bain-de-soleil et d'une connexion avec la cour arrière. Pour ce qui est des meubles et des éclairages, l'équipe a collaboré avec différents artisans locaux. HAMSTER pour les luminaires et LA COOP ÉTABLI pour le mobilier.
L'auto-gouvernance, chaque collaborateur jouit d'un maximum d'autonomie pour se réaliser et contribuer. Au séminaire «Leadership et impact social», Kim découvre des entrepreneurs sociaux comme Marie-Josée Richer, cofondatrice de Prana et juge à l'émission «Dans l'œil du dragon». Marie-Josée partage à la cohorte sa conviction qu'une entreprise doit conjuguer retombées financières, environnementales et sociétales. «Je n'avais jamais réfléchi ainsi, confie Kim. J'ignorais qu'un entrepreneur pouvait penser et agir comme Marie-Josée. Et je n'avais aucune idée qu'il existait des organisations opales, comme celles que Frédéric Laloux décrit dans son livre. » Elle poursuit, «Je me dirigeais vers une entreprise verte. La quête de Kim Pariseau, l'architecte des chalets Beside | LesAffaires.com. Ma contribution, c'était ça. Ça me paraissait logique, compte tenu de ma profession. Je n'ai jamais pensé à l'aspect humain. Pourtant, l'organisation la plus verte du Québec peut très bien faire travailler ses employés 50 heures par semaine dans des conditions nulles… J'ai commencé à me demander: qu'est-ce qui serait le plus intéressant pour les employés?
Surprise: l'approche écologique durable va bien au-delà des matériaux utilisés. Il s'agit surtout de trouver l'harmonie, tant à l'interne qu'à l'externe. Ça passe principalement par le bien-être de ses employés, "le souci de ne pas les brûler", mais aussi par de meilleures relations avec tout l'écosystème de partenaires. C'est toute la chaîne qui doit évoluer ensemble vers de nouvelles pratiques. Et encore une fois, il faut poser les bonnes questions et comprendre les enjeux auxquels ils font face si on souhaite réellement changer les choses. Il faut choisir de travailler avec les bonnes personnes et se fixer le même objectif. Donc préconiser, d'abord et toujours, l'approche collaborative. Kim parizeau architecte. « Il faut s'assurer que nos choix soient ancrés dans nos valeurs. Valoriser nos producteurs d'ici. Nos fournisseurs d'ici, ce qui se fait chez nous. » Kim demeure toujours un peu perplexe lorsqu'on qualifie son design de 'scandinave'. Elle opterait plutôt pour le terme nordique…et bien de chez nous. Bien entendu, les scandinaves cultivent cette connaissance et ce savoir-faire lié au design depuis très longtemps et il y a certainement de belles choses à apprendre.