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Nous pouvons entrevoir une solution à l'apparente contradiction notée plus haut, si nous disons: « Rejetons le péché, mais portons le pécheur. » Le fardeau de notre faiblesse Le fardeau que Paul vise en premier lieu dans Galates 6 est peut-être tout simplement celui d'être pécheur, le fardeau de notre propre faiblesse face au mal, de notre imperfection. Pour aider celui qui est tombé, dit-il, il faut d'abord admettre qu'on est soi-même vulnérable: Prends garde à toi-même, tu n'es pas à l'abri. Ensuite, nous avons besoin de cette lucidité que donne l'Esprit, car nous pouvons tous succomber au syndrome de la paille et de la poutre décrit par Jésus. Il est tellement facile de supporter chez nous ce que nous ne supportons pas chez les autres! Le verbe employé par l'apôtre a le double sens de porter et de supporter. Supporter les fardeaux les uns des autres, c'est admettre que l'Eglise se compose de pécheurs graciés et qu'aucun des membres du corps n'est encore parfait. C'est reconnaître que mon frère, que ma sœur peut tomber… sans pour autant cesser d'être frère ou sœur en Christ.
Une spiritualité de la communion, c'est enfin [... ] savoir « donner une place » à son frère, e n portant « l e s fardeaux les uns des autres » (G alates 6, 2), [... ] et en repoussant les [... ] tentations égoïstes qui continuellement nous tendent des pièges et qui provoquent compétition, carriérisme, défiance, jalousie. A spirituality of communion means understanding how to 'make [... ] room' for our brothers and sister s, to bear ' eac h other's b urd ens' (G al 6:2) and re si st the se lf ish temptations [... ] that constantly [... ] beset us and provoke competition, careerism, distrust, and jealousy. C'est seulement en faisant l'effort de croître en solidarité, immersion, présence, identification que [... ] nous acquerrons la proximité et la sensibilité nécessaires pour vraime nt « porter l e s fardeaux les uns des autres e t a ccomplir la Loi du Christ » (Ga 6, 2). Only by the effort to grow in solidarity, immersion, presence, [... ] identification, shall we acqu ir e the c lo seness and sensitivity necessary to t ruly "carry one another's burdens an d s o ful fil the [... ] la w o f Christ " (Gal 6:2).
Pour bien comprendre l'exhortation de Paul, il faut la remettre dans son contexte. Le verset 1, nous présente un cas de figure auquel on peut facilement s'identifier. Être surpris en train de fauter. Nous bronchons tous d'une manière ou d'une autre nous dit la lettre de Jacques. Comment un disciple de Jésus est-il sensé réagir quand il voit un frère ou une soeur pécher? Faut-il rien faire, se taire laisser passer? Non! L'amour fraternel nous amène à réagir. Mais pas n'importe comment. Que faut-il faire? Agir selon l'Esprit. Paul nous invite à reprendre la personne fautive avec douceur et humilité. A la lumière de cette exhortation, nous comprenons que porter le fardeau de son frère ou de sa soeur, c'est l'aider à corriger son comportement au lieu de l'accabler. Jésus a repris les pharisiens parce qu'ils étaient devenus des champions à trouver des fautes chez les autres. Ils plaçaient de lourds fardeaux sur les épaules de leurs frères et soeurs et ne bougeaient pas le petit doigt pour les aider à les porter.
La Bible nous en dit beaucoup sur l'amour de nos frères en Jésus-Christ, sur l'amour de notre prochain comme nous-mêmes, en les portant avec patience et amour, et ce n'est pas quelque chose de négociable, c'est quelque chose que nous devons pratiquer au quotidien., puisque à travers cela, nous montrons que nous sommes vraiment des personnes sauvées et que nous ne prétendons pas être meilleurs que les autres. La première chose que nous devons savoir, c'est que le Christ nous a portés même comme des gens qui méritaient l'enfer, il n'a pas regardé nos défauts, qui sont nombreux, mais nous a regardés avec des yeux de tendresse pour nous sauver. De la même manière, nous devons manifester cet amour pour notre prochain. Il y a des croyants qui ne ramassent pas leur frère quand ils le voient tomber, mais commencent plutôt à le juger et à le traiter avec indifférence, mais cela ne devrait pas être l'attitude, car si le juste tombe, Dieu le relève, alors qui devons-nous le juger, cette créature que Dieu élève avec amour?
Ce ne serait peut-être pas un cas de " flagrant délit ", mais de quelqu'un qui se serait laissé " surprendre " par une faute, à cause d'un manque de vigilance. Quoi qu'il en soit, l'apôtre exhorte " ceux qui sont spirituels à le redresser dans un esprit de douceur ", et non à la manière des scribes, des pharisiens et des docteurs de la loi: " Jésus […] dit: Les scribes et les pharisiens et des docteurs de la loi […] lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. " ( Mat 23. 1-4) " Malheur à vous aussi, docteurs de la loi! parce que vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et que vous ne touchez pas vous-mêmes de l'un de vos doigts. " ( Luc 11. 46) Parce que le fardeau dont Paul parle ici est un fardeau bien particulier: celui de la culpabilité. Et Paul sait que nombreux sont ceux qui, dans les circonstances évoquées plus haut, montrent de la dureté et un esprit de condamnation. Ils oublient qu'ils pourraient, eux aussi être un jour tentés; qu'ils s'abusent eux-mêmes en se croyant supérieurs; qu'ils devraient bien faire leur examen de conscience avant de se comparer avantageusement à ce pauvre pécheur; et qu'à leur tour, ils auront à porter leur propre fardeau.