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Dans le cas contraire, pour des modules supérieurs à R, elle diverge. On appelle alors ce réel R le rayon de convergence de la série entière. Le disque de centre 0 et de rayon R est appelé disque ouvert de conver¬ gence de la série entière. CALCUL DU RAYON DE CONVERGENCE Si le rayon de convergence fournit un critère théorique de convergence ou de divergence d'une série entière, il n'est pas toujours aisé de le calculer en pratique. Il existe cependant de nombreuses méthodes afin de le déterminer. Séries entires usuelles. On peut, dans certains cas, utiliser directement la définition du rayon de convergence afin de l'expliciter. Si cela n'est pas possible, on peut utiliser la règle de Cauchy (étude de la limite des racines n-ièmes des modules des coefficients an) ou bien la règle de d'Alembert (étude de la limite des modules des quotients de deux coefficients successifs). Il est également possible d'utiliser certains théorèmes, comme le théorème de comparaison de séries entières, celui du rayon de conver¬ gence d'une somme ou d'un produit (énoncé par Cauchy) ou encore de sa dérivée.
Ainsi, la fonction et son développement en série entière sont: définies et égales sur, définies et continues toutes les deux en, on a ainsi l'égalité entre la fonction et la série entière en 1 et donc sur. Remarque: Ce procédé est très usuel pour « prolonger » l'égalité entre la fonction et son développement en série entière à une borne de l'intervalle de convergence. Il est régulièrement utilisé par les problèmes. est la primitive nulle en 0 de qui est aussi la somme d'une série géométrique. La convergence en et en s'obtient encore par application du critère spécial. Séries numériques - A retenir. L'égalité entre la fonction et la série entière en et en s'obtient encore en utilisant: l'égalité de la fonction et de la série entière sur, la continuité de la fonction et de la série entière en et. Pour, avec, on applique la formule de Taylor avec reste intégral: Or, on montre assez facilement que:, ce qui donne: On montre ensuite que cette quantité tend vers 0 en calculant l'intégrale et en montrant par application du théorème de d'Alembert que c'est le terme général d'une série convergente.
En faisant, ce qui revient à prendre le terme constant:, donc, on reporte cette valeur dans la série du théorème 2 et on obtient: La série ci-dessus s'appelle la série de Taylor de. Usuellement la formule de Taylor permet de calculer les développements limités usuels, sauf que dans ce cas, il s'agit de développements « illimités » c'est-à dire de séries. On note également que le terme apparaît dans les développements limités et dans les développement en série entière, les formules donnant les développements en série entière usuels et les développements limités usuels sont donc analogues. Remarque: On note que le développement limité n'est exploitable que localement (c'est-à dire au voisinage d'un point) alors que le développement en série entière est exploitable globalement, donc sur tout l'intervalle de convergence.. Résumé de Cours de Sup et Spé T.S.I. - Analyse - Séries Entières. Développement en série des fonctions usuelles On suit la même formule que l'on applique aux différentes fonctions usuelles. On note que le rayon de convergence se calcule par d'Alembert.
Ce qui est laissé au lecteur, qui prendra soin de séparer les cas et. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert - Tourcoing
Déterminer la somme d'une série entière Pour exprimer la somme d'une série entière à l'aide des fonctions classiques, on se ramène toujours aux développements en série entière usuels. Résumé de cours : séries entières. Pour cela, on peut utiliser plusieurs astuces: Pour une série entière du type $\sum_n \frac{P(n)}{n! }z^n$, on exprime $P(X)$ dans la base $X, X(X-1), X(X-1)(X-2), \dots$ afin de se ramener à la série de l'exponentielle ( voir cet exercice). Pour une série entière du type $\sum_n F(n)z^n$ où $F$ est une fraction rationnelle, on décompose $F$ en éléments simples ( voir cet exercice); S'il y a des multiplies de $n$ ou de $1/(n+1)$ par rapport aux séries classiques, penser à intégrer ou à dériver ( voir cet exercice).