pakdoltogel.net
C'est depuis ce jour que Chiens et Chats se dtestent mutuellement.
On est dans le fond tous pareils, même si on n'emploie pas les mêmes méthodes. V. M. : Tous les personnages ont une grande humanité en eux. Cet amour, on le trouve dans tous les films de Samuel Benchetrit. Il y a une vraie tendresse qui rend ses histoires universelles. : Il est très humaniste. Dans tous ses films, il y a de la tendresse et une empathie pour chaque personnage, qu'ils soient des salauds ou des gentils. Il y a la part humanité qu'on a tous en nous, mais aussi, dans ce film, la part d'animalité… V. Conte de chevalier. M. : Oui, c'est ce que tu disais tout à l'heure, Vanessa… A lire: Samuel Benchetrit, une lettre d'amour à Marie Trintignant V. : Je parlais d'animosité: Jacques n'en a aucune. Il est comme un animal, il n'a pas de jugement, il n'attaque que si on l'attaque. C'est la vie qui nous transforme; aucun enfant ne naît dictateur, il le devient. Vous définiriez le film comment? S'agit d'une fable, d'un conte? V. M. : J'aime bien l'idée du conte. A mes yeux, c'est une histoire très simple, mais qui embrasse beaucoup de questions de société, des questions universelles et actuelles.
Mais Loki, qui a quand même une carrure imposante, a réussi à gagner sa confiance. Les propriétaires des toutous croyaient d'abord à une amitié platonique entre eux, mais au bout d'un certain temps, Lola s'est mise à pleurer à la porte pour sortir dans le jardin voir son Jules à qui elle manquait tant. Ils ont donc compris que les toutous étaient tombés amoureux! Son amoureux a même compris comment sauver au-dessus de la clôture pour venir passer du temps avec elle, et vient désormais lui rendre visite pratiquement tous les matins! Conte de chien. Les deux toutous adorent jouer ensemble, courir partout et se faire plein de bisous. En somme, ils filent le parfait amour! Lola et Loki: la preuve que l'amour peut nous tomber dessus à tout moment! A lire aussi: Les chiens peuvent-ils tomber amoureux? (Vidéo)
Découvert l'été dernier hors compétition au Locarno Festival, Chien est de ces films qui déroutent car ils ne ressemblent à rien de connu. Ce qui est, en soi, un bon départ. «Chien», ou le conte de l’homme qui ne voulait pas mordre - Le Temps. Adaptation par Samuel Benchetrit de son roman éponyme publié en 2015, il raconte l'histoire de Jacques Blanchot (Vincent Macaigne), un type tout à fait insignifiant qui va coup sur coup perdre sa femme (Vanessa Paradis), son logement et son travail; et va petit à petit se retrouver dans la peau d'un chien abandonné, jusqu'à être recueilli par le patron colérique et autoritaire (Bouli Lanners) d'une animalerie gérée comme un camp de concentration. Chien parle de déchéance, de solitude, mais aussi des rapports de force qui régissent toute relation entre deux êtres vivants – si le chien est le meilleur ami de l'homme, difficile d'affirmer que celui-ci le lui rend toujours bien… A travers Jacques, Benchetrit explore la résilience et l'abnégation. Dénué de cynisme et d'animosité, son personnage va toujours accepter le comportement des autres, aussi mesquin et égoïste soit-il.