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Le point culminant a été le story-telling Mon Pire Ennemi, où il personnifie le cannabis comme un faux frère qui attire les gens avant de les trahir. La constance: Rim'k Rim'K a, comme bien d'autres présents dans ce top, très souvent fait allusion à sa consommation régulière de cannabis au détour de nombreuses rimes dans des morceaux qui ne portaient pas forcément principalement sur ce thème, et ça depuis ses débuts dans la musique. Quand le rap français fait son cinéma - LREF. Mais il a également consacré des sons entiers au sujet, depuis la fin des années 90. Outre le story-telling parodique Réservoir Drogues où lui et son compère AP s'associaient à Monsieur Skunk et Monsieur Popo pour tuer Monsieur Coke et ses comparses, on compte entre autres L'apérispliff, Big Fumée, Demain j'arrête pas, Cellophané, on en passe. C'est devenu un passage obligé à chacun de ses projets et le moins que l'on puisse dire c'est que le bonhomme est systématiquement inspiré. Sans parler des clips qui font saliver tous les fumeurs, qu'ils soient tournés en Hollande ou pas.
Il y raconte avec talent l'histoire de Slimane, 27 ans, asthmatique et enfant illégitime, qui est envoyé par sa mère à la recherche de son jeune frère. Nommé au festival de Cannes 2002, il est ensuite diffusé sur Arte. Celui avec le plus de rappeurs: Karma, réalisé par Dosseh On connait tous l'attrait de Dosseh pour le cinéma, lui qui a appelé son album Yuri en référence à Yuri Orlov, personnage joué par Nicolas Cage dans le film Lord of War. Un amour qui l'a poussé, en 2013, à co-réaliser un film (en compagnie de Karim Meg) avant même son premier véritable album, sorti en fin d'année dernière. Film rappeur français la. Dans Karma, Dosseh interprète le rôle d'Ahmess, un jeune rappeur qui, sur les conseils de ses potes, stoppe ses activités illégales et tente de se lancer dans le rap-jeu, mais qui est vite rattrapé par son passé. Sofiane, Escobar Macson, Seth Gueko, Niro, Lalcko … Ils ont tous répondu à l'appel du rappeur d'Orléans. Malgré quelques soucis d'incohérences et des raccourcis scénaristiques qui donnent au film des airs un peu chelous (notamment sur la fin), le rendu final est loin d'être dégueu'.