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Au moment où le pape Urbain II prêche en France la première Croisade (1095), Philippe I er est excommunié pour avoir répudié Berthe de Hollande et épousé Bertrade de Montfort. Son vassal le plus redoutable est Guillaume le Conquérant, duc de Normandie devenu roi d'Angleterre (1066-1087). Philippe trouve l'appui des comtes d' Anjou et de Flandre qui se sentent aussi menacés par ce trop puissant voisin, et c'est pour consolider son alliance avec la Flandre qu'il a épousé Berthe de Hollande, sœur du comte Robert le Frison. Couronnement philippe 1er mai. Selon une politique reprise par ses successeurs, il s'efforce de développer les dissensions à l'intérieur de la famille du Conquérant, soulevant le fils, Robert Courteheuse, contre son père (1078) puis contre son frère, Guillaume II le Roux (1087-1100). Ayant conservé avec peine le Vexin français en 1087, Philippe laisse le soin des opérations sur le terrain à son fils Louis VI, associé à la couronne en 1098.
Né en 1052, Philippe est le fils et successeur du roi de France Henri Ier, lui-même petit-fils de Hugues Capet. Sa mère est une Slave, Anne de Kiev, fille de Iaroslav le Sage et petite-fille de Vladimir le Grand, grand-prince de Novgorod et de Kiev, à l'origine de l'actuelle Russie. Le couronnement de Philippe Ier - Commentaire de texte - Enzo D'agostino. C'est à elle qu'il doit son prénom, courant dans le monde grec et orthodoxe mais inconnu auparavant dans l'Occident latin et catholique. Roi à huit ans, il va connaître l'un des règnes les plus longs de l'Histoire de France. Premières rivalités franco-anglaises Comme la succession héréditaire n'est pas encore entrée dans les moeurs, le jeune prince Philippe est associé au trône par son père dès l'âge de 7 ans et sacré à Reims le 23 mai 1059. Il devient roi sous le nom de Philippe Ier le 4 août 1060, sous la régence de Baudouin V, comte de Flandre. Trop jeune et au demeurant peu intéressé par les affaires publiques, il laisse son puissant vassal Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, conquérir la couronne d'Angleterre.
Mais passionné d'histoire, il ouvrit cependant une nouvelle page de l'histoire du château, consacrant le monument élevé à la gloire du Grand Roi à l'histoire de la Nation toute entière, et le dédiant « à toutes les gloires de la France ». Le sacre de Philippe Ier. Son idée, annoncée à la fin de 1832, devint le grand projet culturel de son règne, laissé inachevé en 1848. Financé par la Liste civile et mené conjointement par l'architecte du palais, Frédéric Nepveu, et la direction des musées royaux, le chantier transforma radicalement le Château, devenu le support d'un grand récit de l'histoire nationale en images, réunissant des tableaux d'histoire et les portraits de grands hommes. Depuis le règne de Clovis, à la fin du V e siècle, début de la France monarchique et chrétienne, jusqu'à son propre avènement, en 1830, qui devait marquer l'aube d'une ère nouvelle, ce sont plus de treize siècles d'histoire qui se déroulaient sur les murs de Versailles. De ce musée, démantelé au début de la Troisième République, Versailles a cependant conservé le meilleur: les salles des Croisades et d'Afrique dans l'aile du Nord, les salles des États-généraux et du Sacre dans le corps central, la galerie des Batailles et les salles de l'Empire dans l'aile du Midi.
« Quand tous y furent réunis, Louis entra d'abord dans une chapelle (car il ne commençait jamais rien sans s'y être ainsi préparé); et là, après avoir fait sa prière au Seigneur, il fit appeler tour à tour les archevêques, les évoques, les abbés et tous les grands du royaume pour leur communiquer son projet. Il leur déclara qu'il voulait, sauf leur avis et leur volonté, faire élever au trône des Français, son fils bien-aimé, Philippe Dieudonné, et qu'il désirait que celte cérémonie eût lieu au premier jour de l'Assomption de la bienheureuse vierge Marie. Couronnement philippe 1er avril. Les prélats et les grands n'eurent pas plutôt entendu la volonté du roi, qu'ils s'écrièrent d'une voix unanime: Soit, soit! et l'assemblée fut ainsi close. » Enluminure extraite des Grandes Chroniques de France, par Jean Fouquet (vers 1460) Le sacre du jeune Philippe n'eut cependant pas lieu à l'époque fixée, une aventure assez singulière le faisant différer de quelques mois. « Aux approches de la fête de la très sainte Vierge Marie, dit Rigord, le roi très chrétien vint donc à Karnopolis (Compiègne), avec son fils bien-aimé; mais Dieu voulut que tout se passât autrement que Louis ne l'avait espéré.
Vous suivez? ) Sautant sur l'occasion, Louis XII s'empresse de faire annuler son mariage avec Jeanne de France qu'il a épousé à l'âge de 11 ans et qu'il n'aime pas du tout. Il faut dire que la pauvre Jeanne est chétive, boiteuse, tordue, estropiée et complètement dévote. Et puis il parait que Louis aimait déjà bien sa petite belle-soeur avant qu'elle ne soit veuve… Bref.. le ventre d'Anne reprend donc très vite du service: – En octobre 1499: la reine met au monde une fille prénommée Claude. – En 1500: fausse-couche. – En janvier 1503: Anne donne naissance à un fils, François, qui ne verra jamais février. – Entre 1505 et 1509: 2 fausses couches qui ne sont pas précisément datées. – Le 25 octobre 1510: Anne mène une grossesse à terme mais c'est une fille: Renée de France. Couronnement philippe 1er août. – En janvier 1512: Un fils naît mais ne survit pas plus de quelques jours. Le corps affaibli et atteinte de gravelle (calculs dans les reins et les urètres), la Reine Anne n'aura plus d'autres maternités et décèdera le 9 janvier 1514 à 36 ans.
Face aux défis auxquels la Belgique sera confrontée par le succès grandissant des nationalistes flamands, ouvertement antimonarchistes et séparatistes, la question que tout un chacun se pose est celle de savoir si le Roi Philippe sera suffisamment à la hauteur pour naviguer dans ces eaux troubles. Personne ne connait la réponse … alors laissons le temps au temps et au nouveau souverain l'opportunité de se familiariser avec les méandres tourmentés de la politique intérieure; il pourrait encore en surprendre plus d'un! Epoque contemporaine