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Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon coeur joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rythme du wagon brutal, suavement. La bonne chanson Voir tous les poèmes de PAUL VERLAINE
Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. – Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon coeur joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rythme du wagon brutal, suavement. Paul Verlaine, La bonne chanson, 1870
Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel Où tombent les poteaux minces du télégraphe Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe. Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout, Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette; Et tout à coup des cris prolongés de chouette. - - Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux La blanche vision qui fait mon cœur joyeux, Puisque la douce voix pour moi murmure encore, Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement, Au rythme du wagon brutal, suavement.
Arthur RIMBAUD dans « Ma bohème » est cet adolescent fugueur sur les chemins, seul et à pieds « Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées » déterminé et heureux de cette totale liberté, il marche droit devant, sans but et sans entrave. Poème illustré par la statue de bronze, l'Homme qui marche I de Giacometti. C'est Rimbaud si mince, si fragile et pourtant la détermination de ces pieds qui se soulèvent. De l'Homme aux semelles de plomb il devient « l'Homme aux semelles de vent »....
Objet d'étude, le personnage de roman A consultez les sujets de français du bac 2016 Date de dernière mise à jour: 01/04/2021
De plus ils semblent être caractérisés comme des géants que rien ne peut arrêter dans leur course folle, mais elle-même caractérisée comme sans but réel. Les trains sont également caractérisés comme un lieu de rencontres que l'on peut faire, un lieu synonyme de voyage, d'aventures et de quête de sens. Question 2: Ces voyages peints dans ces poèmes peuvent nous apparaître comme énigmatiques, ainsi il semble difficile de discerner s'il s'agit de voyages réels ou non. En effet nous pouvons découvrir des descriptions réalistes des paysages que traversent ces trains, avec de nombreuses précisions qui tendent à nous faire penser qu'il pourrait s'agir d'une sorte de carnet de voyage. Carnet de voyage dans lequel nous retrouvons par ailleurs un vocabulaire adéquat, mais le tout dans un registre lyrique, qui peut alors nous faire douter de la véracité de ces voyages. En l'occurrence ces voyages peuvent être également pensés comme rêvés, car nous notons des personnifications des trains, qui elles, ne collent pas du tout à la réalité, de plus la temporalité qui est comme nous le savons très importante et respectée dans le domaine ferroviaire n'est ici pas abordée et ne semble pas être réellement respectée, donnant le sentiment que le temps est comme suspendu, pareil que lorsque nous rêvons.