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Interprétation La nature domestiquée Les deux premiers tableaux de Pierre-Denis Martin décrivent l'état du domaine après plusieurs décennies d'aménagements au cours desquelles le roi cherche à faire du parc de Versailles un outil supplémentaire dans la quête du pouvoir absolu. Cette description fidèle concerne les jardins dessinés par Le Nôtre et les différents travaux menés par les architectes du roi. Ceux-ci transforment l'ancien terrain de chasse en un vaste parterre verdoyant qui démontre que le souverain maîtrise aussi la nature. L'alliance du végétal et de l'eau forme un parc à la française façonné à l'image du roi. Sur le premier tableau, Louis XIV participe au rite de la promenade. Il parcourt ses jardins adorés, dont il conçoit lui-même un itinéraire de visite intitulé Manière de montrer les jardins de Versailles. Le bassin d'Apollon participe au mythe du Roi-Soleil dont l'action se rattache à des dieux de la mythologie grecque. Les demeures royales au Moyen Âge - Histoire | Lumni. Le souverain décrit le site en ces termes: « On descendra à l'Apollon, où l'on fera une pause pour considérer les figures, les vases de l'allée royale, Latone et le château; on verra aussi le canal.
Son épouse, Anne d'Autriche, déclarée régente, quitta le Louvre et vint s'installer avec ses deux fils, Louis XIV et le duc d'Anjou, au Palais-Cardinal qui prit alors le nom de Palais-Royal. Louis XIV n'y demeura que jusqu'en 1652, date à laquelle il alla, ainsi que la cour, loger au Louvre. En février 1692, Louis XIV donna le Palais-Royal à son frère, devenu duc d'Orléans, à titre d'apanage. Jusqu'à la Révolution, le Palais-Royal fut la propriété de la Maison d'Orléans. Palais royal avant versailles centre. Le Régent, Philippe d'Orléans (1674-1723, régent de 1715 à 1723), embellit le palais. En 1763, un incendie ravagea la salle de l'Opéra, et endommagea une partie des bâtiments de l'ensemble. Le duc d'Orléans (1725-1785) ordonna alors une restauration générale. Vue des jardins du Palais-Royal en 1786, par le chevalier de Lespinasse. (Gallica. ) En 1780, c'est Louis-Philippe-Joseph, duc dOrléans (1747-1793, le futur Philippe-Egalité) qui prit possession du Palais-Royal; il ordonna d'importants travaux et amplifia la politique de son prédécesseur qui consistait à mettre une grande partie du Palais-Royal et de ses jardins à la disposition du public afin d'en tirer de substantiels revenus.
C'est ainsi que quelques décennies plus tard, durant la révolution française, on retrouve naturellement la descendance directe de la Montespan au Palais-Royal avec son propriétaire, le nouveau Duc d'Orléans, qui se fera appeler « Philippe Égalité ». En fait, cette descendance « bâtarde » de louis XVI et de la Montespan, déshérité de la royauté par le parlement, se retrouve en concentré "pur jus de Montespan" au Palais-Royal puisque le père et la mère du Duc d'Orléans et le père et la mère de son épouse (qui est la plus riche héritière de france) sont tous les quatre des petits-enfants de la Montespan! Devenu l'un des hommes les plus riches de France à la mort de son père et par son mariage, le Duc d'Orléans s'endetta cependant si lourdement que pour remettre de l'ordre dans ses finances il fit ceinturer les jardins du Palais-Royal d'une galerie de boutiques à louer, on y trouve des magasins de luxe, surtout de joaillerie et d'horlogerie, on dit que c'est là que sont nés les véritables restaurants avec menus à la cartes.
D'autres demeures royales se trouvent à proximité de Paris comme les châteaux de Fontainebleau et de Saint-Germain-en-Laye. Le palais de la Cité, la demeure des rois Dès le XII e siècle le roi réside davantage dans le palais de la Cité, la plus ancienne des résidences royales parisiennes. Auparavant, le palais était ponctuellement habité par les Mérovingiens puis occupé régulièrement par les Capétiens, qui l'agrandissent et le transforment considérablement. Palais royal avant versailles - Solution à la définition Palais royal avant versailles. Il n'en reste aujourd'hui que peu de vestiges, excepté la Sainte-Chapelle et plusieurs salles et éléments de la Conciergerie. À partir du XIII e siècle le pouvoir se centralise à Paris, les institutions royales s'y multiplient et le palais de la Cité s'embellit encore. Charles V l'abandonne au début de son règne en 1364, ayant fait transformer la forteresse du Louvre en demeure royale. Vue de Loches (Touraine), embrasant le donjon, la collégiale Saint-Ours et le logis royal. © DR Le château de Vincennes Résidence royale secondaire sous Philippe Auguste et Louis VIII, il devient une demeure royale de premier plan sous le règne Louis IX (Saint Louis), qui y séjourne très régulièrement et y dépose une partie des reliques de la Passion.
Par la suite, Charles V y lance un projet architectural d'envergure, en reprenant les travaux entrepris par son père Jean le Bon: le donjon et son enceinte sont achevés vers 1371. Il fait élever ensuite une immense enceinte (achevée vers 1380) et entame en 1379 la construction d'une Sainte-Chapelle, qui ne sera terminée qu'entre 1548 et 1559. Logis royal de Loches (Touraine), commencé au XIV e siècle sous Charles V, résidence du dauphin Charles (futur Charles VII, qui y accueillera Jeanne d'Arc en 1429) © DR
». En soirée, la famille royale s'installe tant bien que mal dans le palais des Tuileries, à l'abandon depuis trois décennies. Quelques jours plus tard, l'Assemblée constituante quitte à son tour la ville du Roi Soleil et s'installe près des Tuileries, dans la salle du Manège (en bordure de l'actuelle place de la Concorde). Droite et gauche Dans la salle du Manège des Tuileries, où se tient l'Assemblée constituante à partir d'octobre 1789, les députés prennent l'habitude de choisir leur place en fonction de leurs affinités politiques. Les députés hostiles à la Révolution ou soucieux de la contenir s'asseoient sur le côté droit de la salle, par rapport au président de l'Assemblée (ce côté est dit le «côté de la reine»). Les autres, plus ou moins favorables à la Révolution, s'asseoient à la gauche du président (le «côté du Palais-Royal»). De cette répartition des députés par affinités datent les clivages gauche-droite qui rythment aujourd'hui encore la vie politique dans toutes les démocraties.