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C'était plus difficile de fluidifier la clientèle. Il y a eu des abus en région parisienne. A Dreux, nous avions demandé un maintien du marché Le Moulec, le mercredi, mais cela n'a pas été accepté". Gérard Hamel: "Pas de couvre-feu à Dreux" Sur l'impact financier des mesures sanitaires, "cela va, sans doute, être catastrophique pour la plupart des commerçants. A la fin de cette crise, les gens changeront, peut-être, leur façon de consommer en privilégiant encore plus le petit commerce. Mais c'est un autre débat. A l'heure actuelle, la priorité, c'est notre santé. Bio : face au recul des ventes, la filière cherche l’issue. " Olivier Bohin
Comme en supermarchés, les ventes en direct de produits bio ont fléchi depuis l'été 2020. Mais là encore, un fléchissement se perçoit dans le taux de renouvellement des paniers. Si Benjamin Soulard s'en sort bien — il estime son renouvellement à 70%, entre 5 et 10% de moins que d'habitude —, d'autres se montrent plus inquiets. Marché couvert dreux.fr. Le réseau Amap Île-de-France remarquait, fin janvier, « qu'il est plus difficile qu'à l'accoutumée d'atteindre le nombre de contrats nécessaires pour garantir la pérennité des fermes ». Cette part manquante « varie selon les Amap entre 20 et 30%, et jusqu'à 50%. Il semblerait que l'Île-de-France ne soit pas la seule région touchée, d'autres réseaux d'Amap font aussi le même constat », écrit le réseau francilien. Tout le secteur alimentaire baisse, le bio plus que le reste Les clients se sont également détournés des produits bio en grande surface. Les ventes ont diminué de 3, 1% entre 2020 et 2021. « C'est la première fois que l'on constate un tel recul, note Emily Mayer, spécialiste des produits de grande consommation à l'institut IRI, interrogée par Reporterre.
Des conditionneurs d'œufs ont donc revu la production à la baisse quand des géants laitiers (Lactalis, Sodiaal) ont annoncé, l'été dernier, l'arrêt de l'accompagnement des agriculteurs dans la transition vers l'agriculture biologique ( AB). Sans effet pour le moment: le taux de « déconversions », de départ du bio (retraites comprises), reste stable, autour de 4%, assure Laure Verdeau. « Lâcher-prise » des clients Comment expliquer ce recul général? Les raisons sont multifactorielles. La plus récurrente: le prix. « En grande distribution, le bio est en moyenne 50% plus cher », détaille Emily Mayer, de l'institut IRI. « J'ai eu plus de retours de personnes qui font attention à leur budget, abonde Benjamin Soulard, maraîcher et éleveur de poules bio. L’Ar[T]senal, centre départemental d’art contemporain de Dreux - AAAR. Dernièrement, une d'entre elles a tiqué sur le prix des épinards. » La flambée de certains prix, de l'énergie et de l'essence, ou le contexte anxiogène global — pandémie de Covid, guerre en Ukraine plus récemment — avec une élection présidentielle à venir, détournent peut-être certains consommateurs.