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- En cas de doute un cathétérisme des sinus pétreux inférieurs couplé à l'injection de CRH permet de trancher: dans la maladie de Cushing on observe avant et surtout après stimulation par la CRH, une concentration d'ACTH élevée dans les sinus pétreux inférieurs droit et gauche (premières veines de drainage de l'hypophyse) comparativement à celle d'une veine périphérique (du fait de la dilution ultérieure de l'ACTH dans le circuit vasculaire). A l'inverse, il n'existe pas de gradient d'ACTH pétro-périphérique en cas de tumeur sécrétante non hypophysaire (sécrétion ectopique d'ACTH). - Ce sont: le stress intense, les dépressions sévères et psychoses, l' alcoolisme qui activent l'axe corticotrope et s'accompagnent d'une résistance relative et réversible aux glucocorticoïdes. Intérêt de la prolactine dans l’interprétation du cathétérisme des sinus pétreux ? - ScienceDirect. - Ils sont marqués par une élévation modérée du CLU et un test de freinage minute (voire un test de freinage standard) négatif. Ceci peut être à l'origine de problèmes diagnostiques, en particulier chez les dépressifs et les éthyliques, lorsque la symptomatologie clinique est compatible avec le syndrome de Cushing (pseudo-syndrome de Cushing).
Leur mise en évidence à l'IRM peut donc ne pas être possible. Cathétérisme sinus perreux sur marne val. D'autre part, lestumeurs neuroendocrines ( TNE) non hypophysaires responsables d'une sécrétion ectopique d'ACTH sont parfois, elles-aussi, de très petite taille et difficiles à mettre en évidence avec les moyens radiologiques conventionnels (carcinoïdes « occultes »). Dans la mesure où les concentrations d'ACTH sont souvent dans les mêmes zones au cours des 2 pathologies, il faut souvent avoir recours à des tests plus sophistiqués. En faveur de l'adénome hypophysaire corticotrope, à l'origine de l'hypersécrétion d'ACTH (maladie de Cushing): - Présence d'un microadénome à l'IRM (dans la moitié des cas) beaucoup plus rarement d'un macroadénome, - Test de freinage fort par la dexaméthasone (2mg toutes les 6h, soit 8mg/jour, pendant 2 jours) partiellement positif: le cortisol plasmatique et le CLU diminuent - Test à la CRH explosif: l'ACTH et le cortisol s'élèvent, de façon exagérée. - Test à la métopirone positif (souvent explosif): ascension de l'ACTH et du composé S (ou des 17- OH stéroïdes urinaires, si ceux-ci sont utilisés).
Le seuil de cortisol au-delà duquel le test de freinage est considéré comme positif (en faveur du diagnostic) est variable selon les équipes: 5 mg/dL (140 nmol/L) classiquement; 3, 6 mg/dL (100 nmol/L) pour certains; 1, 8 mg/dL (50 nmol/L) actuellement. Plus le seuil choisi est bas, plus la sensibilité du test (c'est-à-dire le nombre de personnes ayant vraiment la maladie dépistées par le test) augmente, mais plus la spécificité (c'est-à-dire le nombre de personnes saines considérées comme malades par le test) diminue. Dans la logique du dépistage, un seuil bas (1, 8 mg/dL, 50 nmol/L) se justifie. Test de freinage « faible » Ce test est également souvent appelé freinage « standard ». On recueille les urines pour la mesure du cortisol urinaire pendant 48 heures et le recueil se poursuit pendant les 48 heures suivantes pendant que 0, 5 mg de dexaméthasone sont administrés toutes les 6 heures (soit 2 mg/j pendant 2 jours). Cathétérisme des sinus pétreux. Un CLU < 10 mg/j le dernier jour du test élimine le syndrome de Cushing.