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Dvore par des guerres sans causes justes, des balles qui sifflent comme des serpents venimeux. Pieuse Afrique! Qui t'appris banaliser la dignit intrinsque de l'tre humain et de fouler au pied son potentiel universel? Oh, peuples africains toujours victimes. Pourquoi meurent-ils alors qu'ils n'ont rien fait? Pourquoi meurent-ils s'ils n'ont signs de leurs mains propres un contrat avec la Babylone? Est-ce justes qu'ils meurent cependant qu'ils n'ont pactisent avec le diable. Doit t-on punir l'impuni ou l'impunit? Mli-mlo. Peuples victimes baignant dans le sang innocent. Peuples nobles qui on prend la dcision pour aveugles Aveugles ternels! Ils gouttent au coup amer de dboires et combien cela est douloureux dans leurs entrailles. Afrique d'antan, d'aujourd'hui et demain. LES MORTS NE SONT PAS MORTS - BIRAGO DIOP. Et toi souffrance injuste qui a lu domicile dans mon beau Afrique, nous te chassons sans pravis, quitte le berceau de l'humanit!
Le souffle des ancêtres, est un poèmes du Recueil leurres et lueurs. Et, les poèmes les plus modernes et les plus profondément africains de leurres et lueurs ont été inspirés par des contes. Birago Diop, (1906-1989), écrivain sénégalais d'expression française, rendit hommage à la tradition orale de son pays. Ceci, en publiant des contes, notamment ses Contes d'Amadou Koumba. Le Souffle des Ancêtres - De Birago Diop - Poème du Sénégal. Né près de Dakar, il reçut une formation coranique et suivit simultanément les cours de l' école française. Pendant ses études de médecine vétérinaire à Toulouse, il resta à l'écoute des travaux des africanistes. Et il s'associa à la fin des années 1930 au mouvement de la Négritude qui comptait alors Senghor, Césaire. C'est à Paris qu'il composa en 1942 les Contes d'Amadou Koumba (publiés en 1947). Et, marquant ainsi dès ce premier livre sa prédilection pour la tradition orale des griots. En effet, ces conteurs populaires dont il ne cessa jamais d'écouter la voix. Respectueux de l'oralité, il affina un talent original d'écrivain dans: Les Nouveaux Contes d'Amadou Koumba (1958) Et Contes et Lavanes (1963).
La mort d'un poète par Bernard Magnier «Ceux qui sont morts ne sont jamais partis Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire et dans l'ombre qui s'épaissit, les morts ne sont pas sous la terre: ils sont dans l'arbre qui frémit, ils sont dans le bois qui gémit, dans l'eau qui coule, dans l'eau qui dort, dans la cave, ils sont dans la foule, les morts ne sont pas morts». Comment ne pas citer ces vers, parmi les plus célèbres du continent africain, alors même que leur auteur vient, à son tour, le 25 novembre dernier (à quelques jours de son quatre-vingt troisième anniversaire), de rejoindre le pays des ancêtres? Comme ce poème «(Souffles»), bien d'autres textes extraits de ses recueils de poèmes (Leurres et lueurs publiés en 1960 et dont certain s poèmes avaient été écrits en 1925) ou des contes (Contesd'Amadou Koumba publiés en 1947 dans la collection «Ecrivains d'Outremer» que dirigeait Léon Gontran Danias chez Fasquelle, puis Nouveaux Contes damadou Koumba en 1958, Contes et lavanes en 1963, enfin Contes daiva en 1977) ont fait le tour du monde et ont connu un succès qui ne s'est jamais démenti.