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La vraie nouveauté, fait remarquer le pape dans son livre, est ailleurs. Après avoir fini de raconter sa parabole, Jésus demanda au docteur de la loi qui lui avait posé la question: « A ton avis, lequel des trois hommes [le lévite, le prêtre, le Samaritain], était le prochain de cet homme tombé dans le piège des bandits? ». Jésus opère un bouleversement inattendu par rapport au concept traditionnel de « prochain ». Le prochain c'est le Samaritain, pas le blessé, comme on aurait pu le croire. Cela veut dire qu'il ne faut pas attendre passivement que notre prochain tombe sur nous, sa présence signalée parfois à coups de signalisations lumineuses et toutes sirènes déployées. Homelie sur la parabole du bon samaritan's purse. C'est à nous d'être prêts à nous rendre compte qu'il est là, d'être prêts à le découvrir. Le prochain est celui que chacun de nous est appelé à devenir! Le problème du docteur de la Loi paraît renversé; d'un problème abstrait et académique, on passe à un problème concret et opérationnel. La question qu'il faut se poser n'est pas: « Qui est mon prochain?
"Puis il le mit sur sa propre monture, le mena dans une hôtellerie". Ainsi commence le salut de l'humanité après l'Incarnation. Le Christ place l'humanité sur Sa propre monture et la mène à l'hôtellerie: à l'Eglise. "Il le mena dans une hôtellerie, et prit soin de lui". Au début de la vie spirituelle, lorsque le Christ nous introduit dans l'Église, nous sentons réellement que c'est Lui qui nous soigne, c'est la grâce d'appel. Sa main est posée sur nous, Il nous dirige, mais ensuite Il repart. Il passe et ne Se fait plus sentir. Il est venu nous chercher, Il S'est courbé sur nous, Il nou a soignés avec les trois sacrements, Il nous a conduits dans cette Eglise où nous pouvons tout recevoir. L'âme a été touchée par la main bénie du Christ, puis, tout à coup, il ne lui reste que le souvenir. La grâce d'appel semble s'achever. L'autre épreuve, l'autre étape s'avance. Homelie sur la parabole du bon samaritan au. "Le lendemain", dit l'évangile, "tirant deux deniers, il les donna à l'hôte et lui dit: "Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour".
Dans sa parabole, Jésus n'identifie personne, aucun des personnages n'est nommé. Le blessé est un inconnu, les bandits aussi, et les autres sont un prêtre, un lévite et un Samaritain. Ce dernier a toutefois une identité assez claire aux yeux des Juifs: il fait partie de ces croyants qui se sont éloignés de la loi de Moïse et donc qu'on ne devait pas fréquenter, qu'on devait même détester. Homélie : le bon Samaritain - Eveil à la vie intérieure. Cette parabole nous invite à nous poser la bonne question, car elle est tellement d'actualité. Il ne s'agit pas de se demander qui on doit aimer, préférer, et dans quel ordre, et comment se comporter à l'égard de ceux, de celles que la société invite à ignorer ou à rejeter? Jésus a déjà souvent répondu à cette question, il est même allé jusqu'à dire qu'il fallait aimer aussi ses ennemis. Jésus parle aujourd'hui à notre cœur, à notre conscience. Il interroge notre capacité de nous libérer de nos préjugés sociaux, racistes, religieux. Il nous questionne aussi sur notre capacité d'abattre les murs, les frontières, de construire des ponts, comme dit souvent le pape François.
Pour l'homme abandonné à ses propres forces, l'amour conjugal véritable et l'amour de Dieu, éros et agapè, sont impossibles à atteindre. Voilà bien l'effet du péché originel en nous: il nous condamne au désordre, désordre amoureux et désordre religieux, il nous maintient dans un état de soif inextinguible, il empêche l'homme, qu'il soit homme ou femme, d'atteindre la plénitude de l'amour pour laquelle il a été créé, et dont la nostalgie le fait mourir de soif. - La Parabole du bon Samaritain. Et c'est précisément là que Jésus intervient. Il vient à notre rencontre, sous les prétextes les plus anodins, et nous conduit à lui confesser notre soif, notre soif d'aimer, toujours insatisfaite parce qu'aucun humain ne peut guérir la blessure originelle, hormis Dieu lui-même. L'eau vive que Jésus promet à la Samaritaine, qu'il nous promet, c'est l'Esprit Saint qui s'écoulera de son cœur transpercé sur la Croix, l'amour divin qui seul peut étancher notre soif, soif d'aimer Dieu, et soif d'aimer les hommes. Voilà le sens de notre Carême: remettre à Dieu nos incapacités, lui offrir nos cœurs brisés et humiliés, lui crier notre soif.