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Puis, nous allons relever les signes de l'émotion chez Araminte et ses réactions à ce qu'elle découvre: "j'en suis toute émue", elle emploie des exclamations telles que: "Dorante! ", et des interrogations comme "Est-ce que tu la connais, cette personne? " au sujet de celle qu'il aime. De plus, l'auteur utilise des didascalies afin de mieux imaginer la scène, et présente Araminte comme une précieuse qui fait la moue comme l'indique la didascalie: "un peu boudant". Etude linéaire, Marivaux, Les Fausses Confidences I,14. Enfin, elle montre des signes de jalousie envers la femme que Dorante aime en la dénigrant: "pour quelque objet qui n'en vaut pas la peine". Ensuite, nous verrons que l'épisode illustre parfaitement le titre de la pièce "Les fausses confidences". En effet, c'est un synonyme de confidences trompeuses car Dorante n'est pas "brave" il manque de courage car il a peur d'avouer ses sentiments. Il fait semblant d'être au service d'Araminte, alors qu'il souhaite aider son ami en la faisant tomber amoureuse de lui par un habile stratagème.
Cette méthode consiste à faire paraître Dorante comme un homme mystérieux. Ainsi, Araminte voudra le cerner en faisant sa connaissance, et peut-être tombera-t-elle amoureuse à son tour de Dorante. On peut parler de théâtre dans le théâtre car ici Dubois joue la comédie pour Araminte. Enfin, nous allons nous concentrer sur ce qui fait le comique de l'épisode. Nous trouvons les quatre types de comique dans cet extrait des "Fausses confidences". Les fausses confidences acte 1 scène 14 summary. Tout d'abord, le comique de caractère, car c'est une parodie de tragédie avec le thème de l'amour passionnel. Ici, c'est Dorante qui devient fou d'amour pour Araminte. Puis, nous avons une parodie de l'honnête homme car Dubois présente Dorante d'abord comme raisonnable puis comme un amoureux transi donc il se contredit. Ensuite le personnage d'Araminte est une parodie de la précieuse qui veut maîtriser les modalités de la relation amoureuse tout en restant inaccessible pour son amant qui doit se donner beaucoup de mal pour la conquérir: "un peu boudant".
Ligne 6: « Je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais » / triple occurrence du « je » / Montre que Dubois se replace au centre de son récit. Cela montre qu'il donne son témoignage ce qui renforce la véracité de ses propos. Il a alors une véritable place de chef d'orchestre. Ligne 7: « c'est ce qui m'a obligé de le quitter; et c'est ce qui me force de m'en aller encore » / parallélisme + adverbe à valeur de répétition / Montre que l'histoire se répète, comme un cercle vicieux auquel Dubois essaie d'échapper. Ligne 7: « ôtez cela » / impératif à valeur d'hypothèse / Dubois relance le stratagème en mettant cette fois-ci en relief les qualités de Dorante. Marivaux, Les Fausses Confidences - Acte I, scène 14. Ligne 8: « c'est un homme incomparable » / présentatif + négation lexicale / Met en valeur Dorante, en le décrivant comme étant un homme unique. Ligne 9: « un peu boudant » / didascalie / Montre qu'Araminte est affectée par cette révélation inattendue. Ligne 9: « Oh bien! » / modalisateur et tournure exclamative / Montre qu'elle est déstabilisée, qu'elle ne sait pas comme réagir....
Moi, dis-tu? Il vous adore; il y a six mois qu'il n'en vit point, qu'il donnerait sa vie pour avoir le plaisir de vous contempler un instant. Vous avez dû voir qu'il a l'air enchanté, quand il vous parle. Il y a bien, en effet, quelque petite chose qui m'a paru extraordinaire. Eh! juste ciel! le pauvre garçon, de quoi s'avise-t-il? Vous ne croiriez pas jusqu'où va sa démence; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. Il est bien fait, d'une figure passable, bien élevé et de bonne famille; mais il n'est pas riche; et vous saurez qu'il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes qui l'étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune, et qui auraient mérité qu'on la leur fît à elles-mêmes. Il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours. Je le sais, car je l'ai rencontrée. ARAMINTE, avec négligence. Actuellement? Fausses confidences acte 1 scène 14. Oui, madame, actuellement; une grande brune très piquante, et qu'il fuit. Il n'y a pas moyen; monsieur refuse tout. « Je les tromperais, me disait-il; je ne puis les aimer, mon cœur est parti.
D'où vient que tu m'alarmes? En vérité, j'en suis toute émue. DUBOIS - Son défaut, c'est là. (Il se touche le front. ) C'est à la tête que le mal le tient. ARAMINTE - A la tête? DUBOIS - Oui, il est timbré, mais timbré comme cent. ARAMINTE - Dorante! il m'a paru de très bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie? DUBOIS - Quelle preuve? Il y a six mois qu'il est tombé fou; il y a six mois qu'il extravague d'amour, qu'il en a la cervelle brûlée, qu'il en est comme un perdu je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais; et c'est ce qui m'a obligé de le quitter, et c'est ce qui me force de m'en aller encore. Ôtez cela, c'est un homme incomparable. ARAMINTE, un peu boudant - Oh bien! il fera ce qu'il voudra; mais je ne le garderai pas: on a bien affaire d'un esprit renversé; et peut-être encore, je gage, pour quelque, objet qui n'en vaut pas la peine; car les hommes ont des fantaisie... DUBOIS - Ah! Les fausses confidences acte 1 scène 14 streaming. vous m'excuserez; pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. Malepeste! sa folie est de bon goût.
Il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours; je le sais, car je l'ai rencontrée. avec négligence. — Actuellement? DUBOIS. — Oui, Madame, actuellement: une grande brune très piquante 2 et qu'il fuit. Il n'y a pas moyen, Monsieur refuse tout. « Je les tromperais » me disait-il, je ne puis les aimer, mon cœur est parti »; ce qu'il disait quelquefois la larme à l'œil; car il sent bien son tort. — Cela est fâcheux; mais où m'a-t-il vue avant que de venir chez moi, Dubois? DUBOIS. — Hélas! Madame, ce fut un jour que vous sortîtes de l'Opéra, qu'il perdit la raison. Les Fausses Confidences Acte I scène 14 - Commentaire de texte - THIBAUT.DOULAT. C'était un vendredi, je m'en ressouviens; oui, un vendredi; il vous vit descendre l'escalier, à ce qu'il me raconta, et vous suivit jusqu'à votre carrosse; il avait demandé votre nom, et je le trouvai qui était comme extasié; il ne remuait plus. — Quelle aventure! DUBOIS. — J'eus beau lui crier: « Monsieur »! Point de nouvelles, il n'y avait plus personne au logis. À la fin, pourtant, il revint à lui avec un air égaré; je le jetai dans une voiture, et nous retournâmes à la maison.