pakdoltogel.net
Les marches des esclaves à Petit Canal, un site chargé d'histoire, de souffrances et d'émotion. Quarante neuf marches en pierre de taille au pied de l'église. Ces marches mènent à l'esplanade où étaient vendus les esclaves dès leur descente de bateau. Sur les marches, des plaques rappellent les noms des ethnies africaines qui ont foulé cet escalier: Congos, Yorubas, Ibos, Ouolofs, Peuls, Bamilékés. Escalier qui les menait vers l'enfer dès leur arrivée en Guadeloupe. Près de l'église se trouve le Mémorial de l'esclavage. Un mot et une date y sont gravés: Liberté – 1848 (date de l'abolition définitive de l'esclavage). Ce monument serait le plus ancien de Guadeloupe. Au pied des marches, le buste de Louis Delgrès, héros de la lutte contre le rétablissement de l'esclavage en Guadeloupe, mort sans capituler avec trois cents de ses hommes en 1802. Un peu plus loin, le monument de la Flamme éternelle à l'esclave inconnu, inauguré le 28 mai 1994… sous lequel se trouveraient les fouets remis par les maîtres à l'abolition de l'esclavage.
« La seule mention que nous possédons nous vient d'un curé de la paroisse évoquant une édification en 1853 », assure l'un d'eux. Soit cinq ans après l'abolition de l'esclavage. D'autre part, toujours selon les historiens, la structure témoigne d'un fait unique dans le département. Le glissement du bourg vers l'est, sur un plateau où se trouvait déjà l'église. « C'est d'ailleurs la seule paroisse de Guadeloupe qui ne regarde pas dans le sens de son bourg actuel. » Au XIXe siècle, le bourg longeait le petit canal et concentrait toutes les activités économiques (commerces, artisanat, marché). Petit-Canal était alors une place forte. « Ces marches étaient le moyen d'accéder au plateau. Elles ont été créées dans un but utilitaire qui n'est autre que l'accès à l'église. » Le site «Marches des esclaves » est, au fil du temps, devenu un espace mémoriel avec une concentration de monuments de différentes époques évoquant des moments marquants de l'histoire de la Guadeloupe. Le monument à l'esclave inconnu, qui commémore la première abolition de l'esclavage en 1794, le djembé (instrument de musique africain) qui s'impose par sa taille entre les marches et le port et le buste du colonel Louis Delgrès aux pieds des marches.
Je ne pouvais pas aller en Guadeloupe sans au moins vous parlez de son histoire à travers l'un des monuments consacrés à la mémoire des esclaves. Et pour cette fois, j'ai choisi de vous parler du site présent à Petit Canal. Après avoir bien profité de la plage de l'ilet juste en face du site, on est allé faire un tour du côté des monuments historiques. Le Monument de la Flamme Éternelle à l'Esclave Inconnu Inauguré le 28 Mai 1994 par le Maire de Petit Canal, M. Florent Mitel et le « Comité 94 » à l'occasion du bicentenaire de la 1ère abolition de l'esclavage en Guadeloupe. Buste de Louis Delgrès Au pied des marches, on a pu voir le buste de Louis Delgrès. Petit moment d'histoire! 🙂 En 1802, Napoléon Bonaparte décide d'annuler la loi du 4 février 1794 abolissant l'esclavage. L' Amiral Lacrosse reçoit l'ordre de démanteler l'armée coloniale forgée par Victor Hugues, dans laquelle de nombreux hommes libres ou esclaves se sont enrôlés. Une force de 3522 hommes commandée par Antoine Richepance débarque le 6 mai 1802 à Pointe-à-Pitre.
Empruntez l'escalier et vous trouverez au sommet une église et une stèle le mot "Liberté" accompagné de la date " 1848", date de l'abolition de l'esclavage et un buste de Louis Delgrès. À l'époque, les esclaves étaient amenés vers la place centrale du village. Ils servaient de main d'oeuvre à une cinquantaine de propriétaires de la région. La place du village aurait été un marché aux esclaves. Les marches devaient relier le vieux bourg (cannier du XIXe siècle) et le nouveau s'édifiant sur le morne. HOMMAGE À L'ESCLAVE INCONNU: Le monument de la liberté: un immense "ka" sur lequel on distingue une flamme éternelle dédiée à la mémoire de l'âme de l'esclave inconnu. Il célèbre l'événement constitué à Petit-Canal. Sous ce monument, il y aurait d'anciens fouets d'esclaves enterrés. Cette bâtisse constitue un glissement du bourg vers l'est. Il faut savoir qu'au XIXe siècle le bourg longeait le petit canal. Tous types d'activités s'y concentraient. Fait de pierre, ce monument de la flamme éternelle à l'esclave inconnu est inauguré par Florent Mitel, alors maire de Petit-Canal, le 28 mai 1994 et par le Comité 94 à l'occasion du bicentenaire de la première abolition de l'esclavage en Guadeloupe (7 juin 1794 – 7 juin 1994).
En se tenant face à l'escalier, dos à la mer, une route sur la gauche mène vers le Nord. Après quelques mètres apparaît, derrière les arbres sur la droite l'ancienne prison. Bien que délabré le bâtiment conserve ses principales pièces, ainsi que des barreaux sur des murs. Il s'en dégage une atmosqphère un peu étrange… Le côté spectaculaire vient du grand Figuier Maudit dont les branches et les énormes racines semblent avoir emprisonné tous les murs et l'intérieur, passant à travers les cloisons comme si la nature voulait éradiquer cette bâtisse. En haut du plateau se situe le bourg. En premier l'église qui domine l'escalier et le port. A l'intérieur du bourg plusieurs maisons traditionnelles, en états variables, témoins du passé. Sur la côte Ouest, aucune plage. Par contre côté Atlantique la commune possède une jolie plage, l'Anse Maurice. Située en bas de colline, accessible par une petite route, elle propose de beaux emplacements ombragés et un espace de baignade agréable. Elle comprend aussi un restaurant assez renommé dans la région.
D'ailleurs, ce n'est pas.. Lire l'article complet
Le conseil départemental a refusé la demande, soutenu en ce sens par des historiens signataires d'un appel pour conserver une « archive archéologique » et dire « halte à la manipulation de l'histoire ». La sépulture problématique cohabite déjà avec un monument à la gloire de Louis Delgrès. Dans quelques mois, elle voisinera aussi avec une « œuvre globale » signée par Dimitri Fagbohoun, un artiste à la fois béninois et ukrainien vivant en France. L'inauguration est programmée pour mai 2020, le mois où les Guadeloupéens ne célèbrent pas seulement l'abolition de l'esclavage, mais aussi le combat de leurs ancêtres qui se voulaient libres. ----------------------------- Deux cents ans d'esclavage 1635. La France prend possession de la Guadeloupe, où la production de tabac, puis surtout de canne à sucre, se développe. La traite étant autorisée depuis 1642, l'archipel compte 4 267 esclaves en 1656 et 90 000 en 1789. 1794. La Convention nationale abolit l'esclavage. La mesure est appliquée en Guadeloupe après sa reconquête aux dépens des Anglais.