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Il sent déjà: c'est le quatrième jour! " Plus personne n'arrêtera Jésus venu de trop loin... Sa route, Il l'a tracée à contre-courant. Il a dû démêler l'inextricable écheveau des craintes et des peurs dont étaient assaillis les siens, donner à ces hommes et à ces femmes d'exister debout, et non tels des somnambules. Jésus est seul capable de rassembler autour de Lui vivants et morts. Aux disciples désireux de rester on retrait, Il demande de L'accompagner. A Marie, assise dans sa maison, est transmis son appel de venir jusqu'à Lui: non pour se prosterner, mais pour être à ses côtés. A Marthe, toujours prête à Le rallier et si fragile, Jésus enjoint à nouveau de se tenir sous son regard avec une foi éveillée: "Ne t'ai-Je pas dit que si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu? " A Lazare étendu sous le linceul, Jésus ordonne enfin de se dresser hors du tombeau, et d'aller son chemin.
Nourrir une foi solide dans le Fils de Dieu est un défi bien plus considérable. Croire, à priori, parait simple, mais est-ce vraiment le cas? Si nous croyons en quelqu'un, nous lui faisons aussi confiance, nous accordons crédit à ses paroles et nous agissons en conséquence. « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Souvent, on aime voir avant de croire. Mais le Seigneur Jésus nous demande de croire avant de voir. Cela nous parait difficile. En considérant notre thème, je vais d'abord parler de la foi des deux sœurs. Je vais ensuite parler des préalables de la foi. Et je vais enfin parler de la déclaration de Jésus. 1. La foi des deux sœurs (Jean 11: 21 et 32) Les deux sœurs réfléchissaient de la même manière. Leur foi était au passé et au futur mais pas au présent. Marthe et Marie croyaient que Jésus pouvait guérir Lazare lorsqu'il était malade mais elles ne pouvaient pas s'imaginer que Jésus le ressusciterait du tombeau où il était. C'est ainsi que les deux sœurs se sont accordées pour faire des remarques à Jésus mais de façon polie (Jean 11: 21- Marthe et 32-Marie).
Nous sommes en train de vivre sur une terre pleine de défis auxquels nous échouerons assurément sans la foi. Ce message tourne autour de trois points: 1. Définition de la foi (Hébreux 11:28-45) C'est une ferme assurance. Ce chapitre [Hébreux 11] définit la foi comme une ferme assurance des choses qu'on espère. Dans la foi il y a l'espérance, une personne qui reste ferme à la foi. La foi est aussi une démonstration des choses que l'on ne voit pas. C'est la confiance que l'on place à Dieu. C'est cette assurance que nous avons vis à vis de Dieu via sa parole. Quel que soit la situation je continue à croire. Même si les situations se détériorent, la personne qui a la foi reste fermes. La gloire, du grec doxa, signifie le poids, la gloire, la renommée, la réputation, l'éclat, la richesse. Toutes ces définitions dépendent du contexte. L'apôtre Jean en écrivant cet évangile voulait faire connaître au monde Jésus et amener les hommes à croire. Ainsi il a énuméré 7 miracles. Celui qui nous intéresse est la résurrection de Lazare.
C'est ainsi que, lorsque Jésus arrivera à Béthanie, il sera accueilli avec une certaine froideur, d'abord par Marthe et ensuite par Marie. Les deux sœurs sont plongées dans un océan de chagrin et d'incompréhension. Leur frère est mort et, d'après elles, il est maintenant trop tard. Tout est fini, il n'y a plus d'espoir. Si nous ne croyions pas au miracle, c'est effectivement ce que nous pourrions penser mais… Jésus pleura (Jean 11:35). C'est le verset le plus court de toute la Bible. Jésus n'est pas insensible à ce qui vient de se passer dans ce petit village de Béthanie. Jésus aimait vraiment Lazare et ses sœurs. Il est submergé par une vague d'émotion qui l'attriste profondément. Ses larmes sont l'expression naturelle d'un coeur qui saigne et qui se serre devant la souffrance de ses amis qui passent par l'épreuve de la vie. Le deuil tire des larmes des yeux et du coeur de notre sauveur. Son coeur est touché et atteint dans ses profondeurs. Jésus est sensible et aimant, son âme n'est pas emmurée dans la froideur de l'indifférence, comme beaucoup de religieux de son temps (Luc 10:31).