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139 3 janv. 2013 à 15:49 Le principe est que la liquidation d'une astreinte doit obligatoirement être prononcée par le juge de l'exécution (article 35 de la loi du 9 juillet 1991) ou par exception par le juge qui l'a ordonnée s'il est toujours saisie de l'affaire ou s'il s'est expressément réservé ce droit. Bref il me semble que ça exclue nécessairement toute mesure de médiation. L 131 4 du code des procédures civiles d exécution c. Bien cordialement. philaminte 32 lundi 8 octobre 2012 23 juin 2014 3 janv. 2013 à 19:49 Merci, ptifiloum pour votre réponse. Cependant, dans l'arrêt contradictoire d'appel qui me concerne, il ne s'agit pas d'une liquidation d'astreinte mais d'une confirmation de liquidation d'astreinte provisoire avec minoration. En effet, la liquidation d'astreinte à titre provisoire a déjà eu lieu, en 1ère instance: c'est le juge des référés qui a liquidé l'astreinte provisoire qu'il avait, fixée, au préalable et pour laquelle, il s'était réservé expressément le droit de la liquider! En appel, le juge d'appel a confirmé cette liquidation d'astreinte à titre provisoire, mais en la minorant: je crois avoir compris qu'il a le pouvoir souverain de confirmer, ou infirmer ou encore, confirmer une astreinte dèjà liquidée en 1ère instance mais qu'il doit motiver cette décision!
La jurisprudence a récemment précisé que le comportement du débiteur devait être apprécié à compter de la décision prononçant l'injonction (Cass. civ., 2ème du 17 mars 2016 n°15-13. 122) Le juge peut fixer le montant qu'il veut, la modérer ou l'aggraver, pour un montant allant de zéro à un maximum qu'il détermine en fonction des circonstances. (Cass. civ., 3ème du 29 avril 2009, n°08-12. 952). Mais une fois devenue définitive, l'astreinte ne peut plus être modifiée. Pas de liquidation de l’astreinte à l’encontre de celui qui ne peut exécuter. Le jugement de liquidation est le titre exécutoire avec lequel le créancier va contraindre son débiteur au paiement de l'astreinte. Le paiement de l'astreinte Il appartient au juge de fixer le délai auquel l'astreinte prend effet (article R. 131-1 du code des procédures civiles d'exécution). À défaut de précision, elle court du jour de la notification de la décision de liquidation de l'astreinte. En cas d'appel, la décision liquidant l'astreinte ne s'appliquera qu'à compter du jour où sera rendu l'arrêt confirmatif. Sauf, si la décision est assortie de l'exécution provisoire, auquel cas elle sera d'application immédiate.
Faits: 1. Selon l'arrêt attaqué (Besançon, 27 juin 2019), un jugement d'un tribunal d'instance du 4 juillet 2013, signifié le 16 janvier 2015, irrévocable, a condamné M. Y… à réaliser, sous astreinte de 15 euros par jour de retard à compter du troisième mois suivant sa signification, divers travaux destinés à rendre décents les lieux qu'il avait donnés à bail à M. X… et Mme Z… (les consorts X…-Z…). 2. Le 20 décembre 2017, les consorts X…-Z… ont saisi un juge de l'exécution aux fins de liquidation de l'astreinte prononcée. Appréciation de la cour d'appel: 4. L'arrêt, après avoir constaté que certains travaux prescrits par le jugement n'ont toujours pas été réalisés, relève que l'attestation en date du 29 janvier 2018 de M. U…, artisan chauffagiste, indique qu'il est intervenu à plusieurs reprises chez M. X… pour des travaux sanitaires, mais que ce dernier n'a jamais accepté ses interventions. 5. Il relate que l'attestation de Mme W… énumère les difficultés auxquelles se sont heurtés M. L'astreinte : comment est-elle fixée et liquidée ? - Conseils juridiques gratuits en ligne - Mon Droit & Mes Libertés. Y… et les artisans pour établir les devis et faire les premiers travaux et rappelle que M. X… a indiqué, dans un courrier du 5 octobre 2013, qu'il refusait que l'artisan en charge de créer une pièce d'eau ait accès à l'eau et à l'électricité de son domicile.
II. Requalification d'une clause d'astreinte en clause pénale En l'espèce, l'arrêt objet du pourvoi (CA Nîmes, 3 avr. 2014) avait retenu qu'aucune astreinte ne pouvait donner lieu à une mesure d'exécution forcée avant sa liquidation, que cette astreinte soit prononcée par un juge ou qu'elle soit convenue entre les parties dans un acte pour assurer l'exécution d'une obligation de faire. Selon la deuxième chambre civile de la cour de cassation (Cass. 2 ème, 3 sept. 2015, n°14-20. 431, Juris-Data n°2015-019449) en statuant ainsi, alors que la clause litigieuse s'analysait en une clause pénale qu'il lui appartenait de qualifier et d'apprécier, la cour d'appel, investie des pouvoirs du juge de l'exécution, a violé l' article 12 du code de procédure civile et l' article L. 131-3 du code des procédures civiles d'exécution et l' article 1152 du code civil. DALLOZ Etudiant - Actualité: Liquidation de l’astreinte : date d’appréciation du comportement du débiteur. III. Perspectives En présence d'un contrat de distribution, il peut s'avérer particulièrement opportun d'insérer une clause pénale dans plusieurs hypothèses, et notamment en cas: de non-respect par le distributeur de son obligation de non-concurrence post-contractuelle(CA Lyon, 4 déc.
Section II Mesures d'exécution 824 Droit à l'exécution forcée. Pour les raisons qui ont été développées (cf. supra, n o 806), l'aide de la puissance publique pour obtenir l'exécution forcée d'une obligation constitue un droit pour les citoyens. Cette aide, depuis la loi du 9 juillet 1971, porte d'abord sur les renseignements nécessaires: l'on peut désormais requérir du procureur de la République qu'il recherche l'adresse du débiteur, son employeur et ses comptes bancaires (art. L. 152-1 et s. du Code des procédures civiles d'exécution). Cette aide se traduit ensuite dans la réalisation des voies d'exécution. Mais l'autorité publique, gardienne de l'intérêt général, peut dans certains cas refuser son concours si elle estime que l'exécution forcée mettrait en péril l'ordre public (évacuation d'une usine, expulsion d'un locataire, etc. ). En pareil cas, il serait injuste que le créancier privé d'exécution supporte seul le poids d'une décision dictée par l'intérêt public: aussi l'État est-il responsable envers ce créancier du préjudice né de ce refus d'exécution.