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M Campus A Dakar, même si plus de la moitié des étudiants qui partent à l'étranger choisissent la France, de plus en plus sont tentés par le Canada ou la Chine Dakar, envoyée spéciale Un admis à Polytechnique renonçant à sa place pour aller au Canada. Un reçu en maths sup à Henri-IV choisissant la même destination. Impensables voici quelques années dans un pays d'Afrique francophone, ces décisions, prises par des boursiers d'excellence sénégalais, ne sont pas isolées, constate Moïse Sarr, qui dirige le service de gestion des étudiants à l'étranger du Sénégal: « Ceux qui ont les moyens et un bon dossier pédagogique ne viennent plus systématiquement en France. Service de gestion des étudiants sénégalais à l étranger ranger apres le bac. » Si 66% des étudiants sénégalais qui partent étudier à l'étranger se rendent encore en France, où ils sont la nationalité d'Afrique la plus représentée (hors Maghreb), l'Hexagone n'est plus qu'une option parmi les autres. Outre le Canada, les jeunes Sénégalais choisissent les Etats-Unis (plus de 600 étudiants dans chacun de ces pays en 2014), la Chine, « qui doit accueillir 300 ou 400 étudiants, contre une cinquantaine il y a quelques années », selon Moïse Sarr, ou encore, décident de rester dans leur pays où l'offre d'enseignement supérieur s'est nettement étoffée.
Une référence Les comportements des jeunes Sénégalais suivent les tendances à l'œuvre sur le continent: des destinations plus variées que par le passé et, avec le développement de l'offre d'enseignement supérieur sur place, des départs moins systématiques, ou à l'échéance retardée. C'est l'une des raisons du succès de BEM Dakar, école de commerce qui délivre, en trois ans, le bachelor de la française Kedge Business School. Malgré des frais de scolarité très élevés pour le Sénégal (l'équivalent de 4 800 euros par an), les candidats à l'examen d'entrée augmentent régulièrement, souligne son directeur, Pape Madické Diop: « Si nous n'existions pas, ils partiraient. Allocation d’études du Gouvernement du Sénégal – Ambassade de la République du Sénégal à Ottawa. Leurs parents ont souvent étudié en France, dont les diplômes restent pour eux une référence, mais ils savent que le taux d'échec y est très élevé si on part juste après le bac. » Lire aussi Il faut soutenir la création d'universités d'excellence en Afrique Hamet Dia et Christopher Ndong, étudiants au sein du bachelor, ont choisi ce cursus « pour la qualité et la reconnaissance du diplôme, et la mobilité ».
Etudes à l'étranger, à quoi peuvent rêver les étudiants sénégalais? Le système scolaire sénégalais, soumis à une pression démographique importante a fait des progrès dans les trois dernières décennies. Le nombre de diplômés de fin d'études secondaires croît régulièrement (autour de 20 000 par an) et la capacité d'accueil des universités sénégalaises n'est pas en mesure d'absorber la demande. Aussi de nombreux jeunes souhaitent tenter leur chance et partir faire leurs études à l'étranger. Conscient de cette demande, et du problème de capacité d'accueil du système universitaire national, l'état sénégalais attribue des bourses aux étudiants dans des pays étrangers (3900 en 2015) dont le montant varie en fonction de la destination. SENEGAL – Gestion des étudiants sénégalais à l’étranger – ExcelAfrica. Le désamour pour la destination française La France, ancienne puissance coloniale, recueille toujours indiscutablement le plus grand nombre d'étudiants sénégalais (une dizaine de milliers répertoriés par campus France chaque année). Une histoire et une langue communes expliquent aisément cet attrait.
D'autres pays anglophones comme la Malaisie ont des politiques de recrutement très attractives pour les étudiants africains et ciblent de plus en plus les africains francophones. Des bourses sont offertes et des programmes structurés d'accueil des étudiants permettent de combler le manque de familiarité avec l'environnement. Comment mettre les meilleures chances de son côté? Service de gestion des étudiants sénégalais à l étranger soutiennent. Ces propositions très intéressantes pour les jeunes en quête d'ouverture et de découvertes impliquent, pour pouvoir sortir de l'espace francophone, d'atteindre une maîtrise de l'anglais qui permette à l'étudiant de suivre des cours de façon satisfaisante mais aussi de connaître les possibilités d'orientation dans les grandes universités internationales, les subtilités des procédures d'admission et d'attribution des bourses. Une préparation dès avant le baccalauréat est souhaitable. C'est ce que va proposer, à partir de la rentrée prochaine, l'école Enko Dakar International School, école internationale proposant une formation bilingue français-anglais, ouvrant les portes des meilleurs universités internationales, et offrant les clés d'une vie universitaire réussie.