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Au Col de Lepeder, de mi-octobre au 20 novembre, des passionnés se rassemblent. Marcel Hualde chasse avec son épouse Maitetxu, ils ont en commun la passion de l'oiseau bleu, ça les a pris il y a une douzaine d'années, quand ils sont venus sur la palombière, pour voir comment ça se passait. L'association des palombières des Aldudes loue le col de Lepeder au syndicat de la Vallée de Baigorry et à deux fermes privées pour la période de chasse. Marcel et Maitetxu sont agriculteurs aux Aldudes, la saison de la chasse à la palombe, pour eux, c'est de vrais vacances, dans le très beau col de Lepeder, avec leurs amis, et toujours l'espérance que les palombes tomberont dans les filets. Palombes : à la découverte de la chasse au filet en Béarn. La cabane des "xatarlari", qui rabattent les palombes avec des tissus blancs qu'ils agitent © Radio France - Xexili Foix Ce qui leur plait, se de se retrouver entre gens du village, hommes, femmes et enfants de tous âges. Un filet est tendu entre deux arbres, et les rabatteurs tentent de faire passer les oiseaux dans cette zone: c'est une chasse qui nécessite une bonne coordination entre tous les participants, une quinzaine de personnes.
Nous n'avons pas besoin de dévier les palombes. Mais nous souffrons quand même d'une faible altitude, car nous ne sommes qu'à 330 mètres », ajoute Pierre Trolliet. Mais un coup de sifflet retentit, qui annonce un premier vol en ce samedi matin. Les spectateurs se cachent, les xatar (ou rabatteurs) officient en agitant leurs draps blancs pour pousser la palombe, les lanceurs de palette aussi, qui font fondre le vol vers les filets. Mais cette fois encore, la prise sera maigre. « Nous avons fait un bon début de saison mais depuis une semaine nous devons nous contenter de peu », regrette Pierre Trolliet. Perché sur son pylône, le capitaine de chasse siffle plusieurs fois. Mais rien à faire, la palombe est trop capricieuse. Méthodes de chasse - En col pyrénéen - Au filet. De Lantabat à Naphal. Puis vient le calme plat, propice à la discussion. Les visiteurs ne manquent pas en ce week-end de la Toussaint. A défaut de palombes, les conseillers généraux Jean-Louis Caset et Barthélémy Aguerre, les maires Lucien Delgue (Armendaritz) et Arño Berrogain (Ordiarp) sont de passage.
Le rabatteur haut perché Les rabatteurs sont installés dans leurs postes, tout autour de la vallée. Ils sont là pour effrayer les vols de palombes et les faire plonger vers le fond de la vallée. Pays basque : quand les palombes se jouent de la patience des chasseurs. En remontant, les vols trouvent sur le chemin les filets des chasseurs dans lesquels les plus malchanceuses des palombes seront capturées. L'arme du rabatteur? Son « karote », une sorte de raquette de ping-pong peinte en blanc, qu'il lance dans les airs et qui fait croire au pigeon à la présence d'un prédateur. Il avertit ensuite les chasseurs au sol de l'arrivée d'un vol grâce à un sifflet.
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Alors que la saison de chasse se termine à peine, les chasseurs de palombe ont rangé leurs fusils avec un arrière-goût un peu amer. La saison a été inédite, c'est le moins que l'on puisse dire. Les palombes ont attendu le 29 octobre pour passer au-dessus du Pays Basque. Nous sommes juste un jour avant le début du confinement, qui a coincé tous les chasseurs de France chez eux. Chase à la palombe au filet pays basque 2. Les chasseurs de palombe sont coupés net dans leur élan, et ratent une période qui pourtant s'annonçait très bonne. Plus de 2 millions d'oiseaux ont volé vers le Sud. Espérons pour nos amis asques que les palombes soient aussi nombreuses la prochaine saison (et sans confinement! ) Voir les commentaires Sur le même sujet Vos réactions
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