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Le salarié dont la créance a été omise et contestant le relevé des créances salariales peut être relevé de la forclusion par le conseil de prud'hommes, à condition d'agir à cette fin dans le délai de six mois. Le salarié d'une société placée en liquidation judiciaire s'est vu notifier son licenciement pour motif économique par lettre de l'administrateur. Le liquidateur a ensuite notifié au salarié licencié la publication du relevé de ses créances salariales, excluant l'indemnité de licenciement, avec rappel du délai de forclusion de deux mois dont il disposait pour le contester. Une seconde lettre du liquidateur l'a informé que le régime de garantie des salaires (AGS) avait refusé d'avancer le montant de l'indemnité de licenciement au motif que le contrat de travail avait été transféré de plein droit à l'acquereur de l'ensemble des actifs mobiliers de la société débitrice. Le salarié a alors saisi la juridiction prud'homale pour que soit fixée au passif de la société débitrice l'indemnité de licenciement qu'il estimait lui être due, ainsi qu'une créance au titre d'une prime d'assiduité et de production.
Le Juge commissaire est tenu apposer son visa sur le relevé des créances. Le relevé des créances doit ensuite faire l'objet d'un dépôt au niveau du Greffe. Un journal d'annonces légales doit contenir l'avis justifiant le dépôt du relevé de créances salariales au Greffe du Tribunal. Le relevé est transmis au centre de gestion et d'études AGS compétent qui procède à toutes les vérifications nécessaires avant de procéder au paiement des créances salariales. La décision d'admission ou de rejet des créances doit être notifiée au salarié. Les institutions de garantie versent au mandataire judiciaire les sommes figurant sur les relevés et restées impayées dans les 5 jours ou dans les 8 jours suivant la réception des relevés – ( L. 3253-21 du Code du travail). Il appartient dès lors au mandataire judiciaire de reverser la somme correspondante au salarié. L'information du représentant du salarié est notamment requise lors de cette procédure. Concernant le refus de l' AGS de garantir les dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, les Juges du fond estiment que le centre de gestion et d'étude AGS (CGEA) d'Ile de France Ouest doit couvrir la créance relative au complément de salaire qui découle bien de l'exécution du contrat de travail en ce que le paiement du complément de salaire en est un avantage indissociable -( CA Versailles, 24 janvier 2017, n°15/02985).
Publié le 23/10/2021 27/03/2022 Vu 1407 fois 4 Par Légavox 9 rue Léopold Sédar Senghor 14460 Colombelles 02. 61. 53. 08. 01 Bonjour, Après ouverture liquidation puis licenciement éonomique du seul et dernier salarié, un liquidateur judiciaire est nommé par un juge du Tribunal de Commerce et n'inscrit pas la créance du maintien de salaire (arrêt maladie) avec subrogation des IJSS, sur relevé de créance salariale. Est-ce normal? Merci pour une réponse rapide. Dernière modification: 23/10/2021 - par Marck_ESP Superviseur Bonjour Sauf erreur de ma pert, jusqu'à ce que le contrat de travail prenne fin, IJ et compléments de salaire doivent être versés, donc le liquidateur doit faire figurer au relevé de créances et intervenir auprès de la CPAM. __________________________ Nos visiteurs ont besoin d'informations claires et surtout concises. Nul ne peut ignorer les règles conviviales d'un forum et critiquer publiquement en imposant son di ktat. Bonjour Mark, Merci pour votre réponse, je le pense aussi...