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Dans un arrêt publié au bulletin (Cass. soc., 11 octobre 2017, n° 16-10139), la Cour de cassation rappelle, avec force, la façon dont doit être appliquée la protection des candidats aux fonctions de représentant du personnel. En l'espèce, le 29 avril 2013, une salariée avait informé l'employeur de son intention de se présenter au second tour de l'élection de la délégation unique du personnel, prévue le 28 mai 2013. Cette salarié a ensuite été convoquée à un entretien préalable de licenciement, puis licenciée. Le jour de son licenciement correspondait à la date limite de dépôt des candidatures et aucune candidature officielle de la salariée n'avait finalement été déposée. Protection candidat élections professionnelles 2020. La salariée a saisi la juridiction prud'homale afin que son licenciement soit déclaré nul. Elle estimait que celui-ci aurait dû être autorisé par l'inspecteur du travail puisqu'elle bénéficiait du statut protecteur au titre de l'imminence de sa candidature prévue par l'article L 2411-7 du code du travail. Cet article stipule qu' une autorisation de licenciement est requise lorsque le salarié a fait la preuve que l'employeur a eu connaissance de l'imminence de sa candidature avant que le candidat ait été convoqué à l'entretien préalable au licenciement.
La liste des 31 candidats et de leurs remplaçants a été arrêtée par arrêté préfectoral n°2022-135 du 23 mai 2022. Le premier tour se déroulera le dimanche 12 juin, les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 18 h.
L'employeur prétendait que la salariée ne pouvait se voir appliquer la protection édictée par l'article L 2411-7 dans la mesure où, certes la salariée avait prévenu son employeur de sa candidature avant sa convocation à l'entretien préalable, mais que celle-ci ne s'était ensuite pas présentée aux élections litigieuses. La Cour de cassation accueille la demande de la salariée. Elle affirme que la protection prévue par l'article doit lui être appliquée. Actualite Maître Patrick LINGIBE | Protection d'un candidat aux élections professionnelles. La Haute Juridiction rappelle que pour l'application des dispositions susvisées [art. 2411-7], c'est au moment de l'envoi de la convocation à l'entretien préalable au licenciement que l'employeur doit avoir connaissance de la candidature du salarié ou de son imminence et non au moment de la notification du licenciement. En conséquence, le fait que la salariée n'ait effectivement pas déposé sa candidature pour le second tour importe peu dès lors que l'employeur était au courant au moment de la convocation à l'entretien préalable de l'imminence de la candidature du salarié.
Même solution pour le salarié en période de préavis, travaillé ou non, ou licencié régulièrement. Protection candidat élections professionnelles 2018. Salarié dispensé d'activité: inclus ou exclus Entrent dans le calcul des effectifs les salariés dispensés d'activité jusqu'à l'âge de leur retraite, bénéficiant d'un versement continu de leur salaire, même diminué ou les salariés absents mais bénéficiant d'une garantie de ressources calculée sur leur rémunération financée par l'entreprise. Au contraire, n'entrent pas dans le calcul des effectifs les personnes en dispense d'activité n'exécutant plus aucun travail dans l'entreprise qui ne leur verse plus de salaire. L'employeur avec un contrat de travail: inclus dans l'effectif Exemples: les mandataires sociaux, les cadres qui peuvent être assimilés à l'employeur car détenant sur un service une délégation d'autorité. Calculs particuliers Salarié en CDD à temps partiel Pour le salarié en contrat à durée déterminée à temps partiel, on applique une double règle: la règle de la prise en compte en fonction du temps de présence au cours des 12 mois précédents et celle de la prise en compte au prorata du temps de travail.
Les candidats au conseil des prud'hommes bénéficient aussi d'une protection, qui dure jusqu'à 6 mois à compter de la publication des listes par l'autorité administrative. Elections professionnelles : protection du salarié – Accens Avocats. Le salarié ayant demandé l'organisation des élections pour les délégués du personnel, le comité d'entreprise ou la délégation unique du personnel, à raison d'un salarié par organisation syndicale ou du premier salarié non mandaté par une organisation syndicale qui a demandé l'organisation d'élection, est protégé pendant les 6 prochains mois. Les juges de la Cour de Cassation ont infirmé la décision de la Cour d'Appel, dans un arrêt daté du 26 septembre 2012, N°11-14339. Ils affirment que « l'autorisation de licenciement est requise pendant six mois pour le candidat au premier ou au second tour des élections aux fonctions de délégué du personnel à compter de l'envoi à l'employeur de la lettre du syndicat lui notifiant cette candidature, sans que son retrait ultérieur de la liste à l'occasion du report des élections n'ait d'incidence sur cette protection ».
Ces élections prévues en avril sont reportées en mai. Protection du salarié candidat aux élections professionnelles. Entre ces deux dates, la liste des candidats du syndicat présentée à l'employeur a été modifiée et le salarié ne fait plus partie de la liste. Trois mois après (fin aout), le salarié est licencié pour faute grave sans saisine de l'inspection du travail comme la loi l'impose pour les représentants du personnel et candidats aux élections. La société aurait, selon la Cour de Cassation du 26 septembre 2012, violé le statut protecteur du salarié, car sa présentation sur la liste du mois d'avril a été jugée régulière. Le salarié bénéficiait d'une protection spéciale pendant 6 mois.