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Ce bonheur s'appuie sur l'idée qu'il y a des situations déplaisantes à fuir, comme par exemple la vieillesse et la mort, pour lesquelles il serait normal d'avoir de l'aversion et d'autres, plaisantes, faciles, jouissives qu'il faudrait convoiter à tout prix. Enfermés dans cette attitude qui consiste à fuir ce qui nous déplait et à poursuivre avec avidité des objets, des personnes et des situations, nous ignorons qu'il existe un état d'esprit équanime qui ne demande rien de spécial, qui nous demande juste d'accueillir ce qui vient à nous. L'ignorance, l'avidité et l'aversion sont appelées dans le bouddhisme les Trois Poisons de l'esprit. Il n'y a aucune fatalité à nourrir notre esprit de ces trois poisons. L'enseignement du Bouddha nous propose – et nous montre – que l'on peut s'en libérer et vivre sans eux une vie heureuse et satisfaisante. Les trois poisons sont logés dans le cœur des hommes et beaucoup de nos actes en sont issus. Il suffit de regarder l'état du monde, les famines, l'extrême pauvreté, le racisme, le sexisme – avec tous les crimes qu'ils induisent – les guerres qui éclatent partout dans le monde… tout cela illustre, s'il en était besoin, la force de nuisance des trois poisons.
Au coeur des mandalas bouddhistes, on peut voir cette étrange image: un cochon mordant la queue d'un serpent, mordant un coq qui mord à son tour la queue du cochon. Elle représente ce que l'on appelle "les trois poisons", l'avidité, la colère et l'ignorance. ce qui, soit dit en passant, est très injuste pour ces animaux... En ce moment, si je regarde dans le miroir, j'y vois donc un serpent. La colère m'habite. Une colère froide, un rejet puissant en réaction à une blessure insurmontée. Cette colère est bien sûr déclenchée par une situation précise: la vision de mon homme absorbé par son écran d'ordinateur. Cette absence me blesse et ma réaction de défense est cette colère puissante qui me submerge. Mais cette cause n'est que le déclencheur d'une émotion primordiale, ce poison présent en moi. Ce poison qui ne disparaîtra pas même si mon homme devenait tout à coup attentif, présent et attentionné. La cause de cette colère est finalement accessoire même si la communication non-violente peut améliorer parfois les relations humaines.
Dans l'Atiyoga, ou Dzogchen, l'avidyā est spécifiquement la non-reconnaissance de sa nature primordiale, vidyā ou rig pa en tibétain. Rāga est un terme sanskrit et pāli de l'hindouisme et du bouddhisme qui signifie: désir, passion, attachement, avidité. Dans le yoga, c'est l'une des cinq afflictions (kleshas) qui empêchent l'individu d'atteindre la libération (moksha). Il est l'opposé de viraga, le détachement. C'est un des trois poisons et un synonyme de taṇhā, la soif. Taṇhā (pāli; sanskrit: tṛṣṇā; chinois: tān 贪; japonais: ton 貪) signifie: soif, avidité, désir, convoitise. C'est, selon la deuxième noble vérité, l'origine de dukkha. Il s'agit de la fièvre de la convoitise insatiable, par opposition à la paix de l'esprit (upekkhā). La soif est précisément le désir de posséder encore et encore. Taṇhā recouvre les désirs brûlants (concupiscence, convoitise), « mais également le prurit spéculatif de l'insatiable mental qui fomente les apories métaphysiques ». La soif s'empare de l'objet, l'assume et s'y attache.
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