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Associé aux notes claires de la xirula, le ttunttun imprime un rythme sourd, en harmonie avec la tonalité du morceau de musique exécuté. Traditionnellement, les musiciens populaires apprenaient à jouer des instruments à l'oreille. Ils étaient paysans ou artisans et se retrouvaient pour s'entraîner avant de jouer sur la place publique en accompagnement des danseurs. L'ensemble flûte-tambourin à cordes est attesté au Pays Basque dès le 17e s. Son usage est alors généralisé en Gascogne et dans le Béarn. Jusqu'au 19 e s., lors des fêtes les plus fréquentées, plusieurs musiciens pouvaient s'ajouter au couple ttunttun-xirula: tambour, violon, parfois les deux. Et si nécessaire, le nombre de flûtistes tambourinaires était multiplié. Vers 1850, l'accordéon fait une entrée remarquée et remplace peu à peu le violon. A la fin du siècle, les ensembles sont constitués de ttunttun-xirula, violon, accordéon et caisse claire. Aujourd'hui très répandu, le txistu, plus long que la xirula, est originaire des provinces basques d'Espagne.
Il est également appelé tambourin de Béarn [ 2] Le tambourin à cordes est un instrument d'accompagnement qui sert lors de cérémonie et de danses. Il est indissociable de la flûte, le jeu simultané des deux instruments apportant rythme et mélodie. Depuis 2012, le savoir-faire dont relève la fabrication du tambourin à corde est inscrit à l' Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France [ 3]. Lutherie [ modifier | modifier le code] L'instrument se présente sous la forme d'une caisse de résonance oblongue en bois de 80 cm de long (avoisinant le mètre en Aragon) par 20 cm de large et 10 cm d'épaisseur. Elle est souvent très ornementée. De 5 à 9 cordes, en boyaux, ou plus récemment en nylon, sont tendues au-dessus de la table d'harmonie, qui est percée de deux à trois rosaces. Le tambourin à cordes peut être fabriqué selon deux méthodes. La première s'intitule le monoxyle. Dans ce cas, l'instrument est fabriqué d'une seule pièce. La deuxième méthode s'apparente à la lutherie, le tambourin se compose alors de cinq pièces pour la caisse de résonance avec un fond, deux éclisses et deux tasseaux et d'une autre, pour la table d'harmonie.
Chaque instrument est unique, fabriqué artisanalement, inspiré par la beauté des Pyrénées. Ce qu'ils ont en commun, c'est la précision des sons, l'aisance dans le jeu et le travail des motifs. Les Flûtes à trois trous Des flutes traditionnelles du Béarn et du Pays basque. Simple et légère, elle est toujours de bonne compagnie! Le Tambourin à cordes Instrument d'accompagnement pour la flûte, le chant et la danse. Tout simplement le cœur battant des Pyrénées! Depuis 2001 Je réalise ces instruments pyrénéens avec une triple exigence Fabrication artisanale et éthique Qualité des matériaux, Accordage précis et Esthétique des motifs. Chaque instrument est unique, fabriqué artisanalement, inspiré par la beauté de la montagne et du piémont pyrénéen. Ce qu'ils ont en commun, c'est la précision des sons, l'aisance dans le jeu et le travail des motifs. Vous voulez en savoir plus sur ma façon de travailler? Contactez-moi et nous programmerons ensemble une visite de mon atelier! Une question, un projet, une idée?
INTRODUCTION AUX FLUTES TAMBOURINES Aperçu historique L'association d'une flûte à une main et d'un instrument rythmique (tambour) ou à bourdon (cloche, tambourin à cordes) est très ancienne, comme en témoigne la richesse de l'iconographie médiévale (enluminures, bestiaires, chapiteaux…). Son aire de jeu est très vaste et ce couple d'instruments est présent dans toute l'Europe. C'est à la fois un instrument noble (représentations d'anges musiciens) et populaire. Au XVIe siècle, le tambourinaire est le véritable maître à danser dans les bals ( Ad suos compagnones d'Arena, Orchesographie deToinot Arbeau). Supplantée par le violon et le développement des bandes de ménétriers au XVIIe, la flûte tambourine devient plus invisible, mais reste néanmoins présente et s'ancre fortement dans les milieux populaires. Elle connaît un retour en grâce en France au milieu du XVIIIe avec la mode pastorale puis le développement des régionalismes au XIXe siècle (galoubet tambourin en Provence, où se développe une véritable tradition écrite du répertoire de tambourinaire).
Ainsi, en 1780, dans son Essai sur la musique ancienne et moderne, Jean-Benjamin de Laborde le décrit comme: "Instrument à cordes fort en usage en Gascogne & dans le Béarn". "Instrument à cordes fort en usage en Gascogne & dans le Béarn" C'est un long coffre de bois sur lequel sont montées des cordes de laiton que l'on frappe avec une baguette tenue par la main droite et de la gauche on joue de la petite flûte nommée Galoubet. " A cette même époque, même si le tambourin jouit dans la société aristocratique d'un regain d'intérêt, apparaissant jusque sur la scène de l'opéra, cette présence est liée à son statut d'instrument pastoral, comme en témoignent encore de nombreux tableaux mettant en scène des bergeries à l'image des productions de Nicolas Lancret (1690-1743). Un couple instrumental La flûte à trois trous (flaüta, flabuta…) est une flûte à bec, le plus souvent en buis, produisant le son grâce à un sifflet. Les trois trous mélodiques permettent de jouer d'une seule main, la gauche le plus souvent.
Les flûtes forment aujourd'hui une grande famille très diversifiée dont la forme la plus présente en Aquitaine est la flûte à une main ou flûte à trois trous, le représentant le plus connu de cette branche étant sans doute le galoubet de Provence Histoire L'iconographie européenne révèle l'appartenance de ce couple à l'instrumentarium médiéval. De nombreuses représentations jalonnent la France et l'Europe aux XIV e s. (cathédrale de Rouen) et XV e siècles (Voûte de la Basilique Santa-Maria sopra Minerva, Rome). En 1527, l'instrument est bien connu en Béarn, le roi Henri II d'Albret condamnant par lettres patentes les "tambourins" qui viennent troubler la quiétude des édifices religieux. Au XVII e siècle, sa pratique est largement signalée en Gascogne, par de nombreux contrats d'apprentissage " d'artisans–ménétriers " qui mentionnent la formation de l'apprenti à un métier artisanal associée à celui de joueur de flûte/tambourin et de violon. Au XVIII e s. ce couple instrumental est devenu une spécialité régionale, nommé par les encyclopédistes Tambourin de Gascogne.