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Au plaisir de vous lire Cordialement Malitorne Comme j'aime beaucoup vos nouvelles je suis allé voir par curiosité cette poésie qui, franchement, ne m'a guère emballé. Autant vous pouvez faire preuve d'originalité et d'humour noir, autant ici on retrouve un texte comme il y en a des milliers d'autres, sans aspérités, lisse. Rompre les amarres, quitter cette vie pourrie, oui mais encore? Car si je me fie au titre, j'en déduis que ce n'est qu'un spleen automnal. (Une bonne cure de magnésium et ça ira mieux). Vous nous avez habitué à plus caustique, à croire que les années vous assagissent. Poésie mois d octobre rose. Queribus 5/11/2021 Bonjour, J'ai bien aimé la simplicité de l'écriture avec cette opposition entre les questionnements du premier"quatrain" et la sorte de réponse qui suit même si le sujet a déjà été très souvent abordé avec des images assez convenues. Votre écrit n'est pas très long et se laisse lire facilement. En conclusion, sans être un chef d'œuvre, votre poème me laisse quand même une impression plutôt positive et l'ai lu avec plaisir.. Bien à vous.
Tous les matins, lors du rituel, nous collons sur notre calendrier du mois, l'étiquette de la météo du jour ou... » Lire la suite
L'intimité revêt ici un aspect épique, mythologique qui la transporte, la transcende. La deuxième strophe évoque un personnage féminin qui renaît de la mer et retrouve le rivage après avoir été englouti et lavé par les eaux, comme si la matrice des éléments l'avait violemment redécouvert à lui-même et aux autres, lui avaient redonné une parole authentique, délestée du poids des obligations, délivrée du regard des autres, du contrat social. Cette incantation, cette prière sanguine, cet appel au déracinement m'a rappelé Ode maritime de Pessoa. Les Soleils d’Octobre, poème d'Auguste Lacaussade - poetica.fr. La perte de l'été (de sa chaleur, de sa liberté, de son soleil noir? ), l'équinoxe d'automne, la venue du mois d'octobre semblent chaque année amener la narratrice à vouloir débrider son corps et sa vie, comme si la transition saisonnière appelait le départ — et le retour, une fois la transformation ou plutôt la dénudation effectuée. Je n'ai pas trop aimé l'expression "poisons frémissants", la paronomase implicite avec "poissons" que je trouve un peu artificielle et un peu burlesque, et un côté emphatique de l'expression m'a moins parlé que la sobriété du reste.
la feue Temps prend sa vie de celui d'avant qu'on a vu Passer avec celle qui n'a plus la parole, qui est Décédée, éternellement brûlante, qui s'est, une Fois, mise à fin et nous a laissés engoncés de Nous-mêmes par sa présence arrêtée. Elle Rompit, nous naissant sur son sein expirant, Après elle et partout avec elle, ses proches Qui ne seront plus consolés, leur fermant A jamais le chemin des plaintes insipides Sur lequel, je me rappelle, je l'engageais De compagnie. Il est temps S e prenant à vieillir par traits, boutons, points à la peau Comme d'une encre blanche le gisant sur son passage, Par grains, excroissances, plis le marquant, par touches, Lui faire sans répit les honneurs du temps en déroulant Le tapis devant lui d'ombres, de poils blanchis, d'yeux Creusés au tourbillon du vent, ainsi vieillissant sans cri Mais dans l'absolue tranquillité de ce qu'il ne survient Plus, son chemin et son temps confondus, non plus de Lui comme de la réalité de quelqu'un mais le corps barré, Raturé ne faisant plus personne mais un âge quelconque Et partiel du monde.