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Ecole FRANCAISE vers 1800, d'après François BOUCHER Léda et le cygne Toile 68 x 57, 5 cm Reprise avec variantes du tableau de Boucher ayant appartenu à la Collection Baudouin (voir A. Ananoff, François Boucher, Genève, 1976, n°198, reproduit). Titre de la vente Réservé aux abonnés Date de la vente Localisation Opérateur de vente Réservé aux abonnés
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Le mythe transposé à la Belle Epoque Le corps de profil, Léda se tient debout dans l'eau de la rivière, le regard tourné vers le cygne à ses pieds. Tout en courbes et en sensualité, le peintre joue des effets d'ombres et de lumières pour modeler le corps de la jeune femme. Ses cheveux sont relevés en un chignon qui laisse s'échapper quelques mèches finement dessinées. D'un mouvement souple, elle semble repousser doucement les avances du cygne. Celui-ci l'entoure de ses ailes déployées qui battent dans l'eau, troublant le calme de la surface. Les deux corps sont en osmose, dans un face-à-face chorégraphique. Léda - LAROUSSE. La courbe du dos de Léda épouse celle du cou du cygne tandis que son bras se prolonge par la tête de l'oiseau. Si le corps féminin est parcouru d'ombres, celui du cygne apparaît au contraire en pleine lumière, d'une blancheur éclatante et immaculée. La nature qui les entoure se teinte de couleurs pastels en dégradés de bleus, de verts et de roses, conférant à la scène charme et délicatesse.
Ce dernier lui enseigne la maîtrise des proportions humaines basée sur l'étude des modèles vivants et des sculptures antiques en ronde-bosse. En 1871, lorsque Ernest Michel est nommé conservateur du musée Fabre de Montpellier, il invite ses élèves à venir copier les œuvres. Intérieur d'église (Musée des Beaux-Arts d'Agen, inv. 114 P) est ainsi réalisé par Antoine Calbet d'après L'Abandonnée d'Octave Tassaert (1852, Musée Fabre, Montpellier, inv. 868. 90). Ce tableau est la première œuvre connue d'Antoine Calbet. Elle est donnée par l'artiste lui-même au musée des Beaux-Arts d'Agen en 1879. François boucher léda et le cygnes. Durant tout le XIX e siècle, l'école des Beaux-Arts de Paris occupe un rôle primordial. Elle oriente le goût officiel et forme les futurs membres du jury des Salons et du Prix de Rome. Passage obligé pour tous les artistes en quête de reconnaissance, Antoine Calbet ne fait pas exception et valide avec succès les épreuves d'admission en février 1879. Un mois plus tard, le 18 mars 1879, il est reçu à l'école des Beaux-Arts et rentre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel (1823-1889).
Paul Véronèse (1528-1588) nous en livre une version blonde et sensuelle… Véritable prétexte au triomphe érotique, l'anecdote mythologique n'a plus rien de contre-nature ou de monstrueux… Elle devient au contraire une scène d'amour sensuel. La lumière blonde, si typique de l'École Vénitienne du XVIe siècle, illumine l'action. A demi couchée, alanguie sur sa couche, la peau diaphane et les cheveux d'or, seulement vêtue de ses bijoux, Léda s'offre totalement à son Dieu et maître. Le grand coloriste qu'est Véronèse fait dialoguer les couleurs: le blanc de la couche aux draps de soie répond au plumage de l'oiseau, tandis que son oeil rubis rappelle l'épais rideau rouge qui compose le fond. François boucher léda et le cygnet. Un arrière-plan qui n'est pas sans rappeler le lourd rideau de théâtre… Est-on simple spectateur ou voyeur? Portraitiste hors-pair, Véronèse donne ici libre cours à son talent: du beau visage doux et soumis de Léda, notre regard s'attarde sur les traits fins avant de s'arrêter sur ses formes généreuses, son sein rond, sa peau si blanche, ses mains fines.