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Le four à pain est un mode de cuisson ancestral qui fonctionne au bois. On chauffe le four avec un feu que l'on fait à l'intérieur du four, au même endroit où seront ensuite cuits les aliments. La chauffe d'un four Le Panyol est rapide et économique. 4 à 8 kg de bois suffisent pour atteindre une température proche de 400°C en 1h30 environ de combustion. Grâce à la forme de la voûte et aux proportions de l'ouverture, l'air pénètre par la partie inférieure de l'entrée et circule naturellement en assurant une combustion parfaite tandis que les fumées sont expulsées par la partie supérieure et l'avaloir, placé également à l'entrée du four. La chaleur du feu est accumulée lentement dans la terre cuite réfractaire qui constitue les pièces du four. Une fois à température, le four Le Panyol restitue par rayonnement la chaleur accumulée, de façon très lente et permet des heures de cuisson. Deux grands types de cuisson sont alors possibles: Une cuisson à très haute température: on garde le feu au fond du four et on cuit les aliments devant le feu: la pizza ou les grillades.
tradition, auvergne, histoire, patrimoine auvergnat 27. 04. 2021 Le four et le pain en Auvergne ailleurs Dans les villages d'Auvergne il n'y avait pas de boulanger seules les communes assez importantes en possédaient. Mais chaque village et même des hameaux possédaient un for dénommé four banal C'est dans le village une fois par semaine que l'on allumait le four chacun préparait son pain ce jour là à la maison mais aussi des fougasses, des pompes aux pommes ou pâtés aux pommes de terre suivant les saisons ou les évènements. Il arrivait parfois qu'on profite du four pour faire les tripes. Le pain était du pain au levain et en grosses tourtes afin qu'elles ne sèchent pas. Le pain en cours était dans le tiroir de la grande table ferme et celui des autres jours au frais dans la cave ou la souillarde. Mon beau père me racontait que jour de la cuisson sa grand-mère lui disait "épluches des pommes et prend un peu de pâte ". Il coupait les pommes en tranches puis les déposait sur la pâte étalée qu'il refermait puis il mettait ce petit chausson au four avec le pain.
Son humidité permet également un léger refroidissement de la sole en cas de température trop élevée avant l'enfournement des pains. _____________________
On ne met pas la porte pour alimenter le feu en oxygène. Une cuisson douce et lente: on retire les braises du four et c'est la chaleur accumulée dans la terre cuite qui va cuire les aliments. Dans ce cas, on ferme la porte: viandes mijotées, pain, gratins, tartes, … Les fours à pain Le Panyol sont de véritables outils de cuisson polyvalents: saisir, griller, braiser, dorer, mijoter, confire et même sécher fruits et légumes. Pour plus de détails, voir notre rubrique Cuisson. Le nettoyage du four se fait grâce à la pyrolyse du feu suivant.
Les fours « primitifs » n'en avaient pas pour la plupart. On se servait alors d'une pierre ou d'une plaque de bois qu'on étanchéifiait avec un cordon de pâte ou de la bouse de vache. L'auteur du manuel très populaire du XVIIe siècle, déjà, cité, conseillait, quant à lui, l'emploi de chiffons humides: « Le Pain eftant enfourné, vous boucherez bien le Four, & l' eftouperez autour avec linges mouillez, pour luy bien conferver fa chaleur ». Aujourd'hui, on utilise souvent des portes en fonte, avec un thermomètre intégré. Une entrée englobante surmontée d'un avaloir peut être aménagée sur certains fours devant la gueule. Dans ce cas, les fumées sont dirigées vers le conduit de cheminée. Elle présente aussi un double objet: servir d'appui pour les pelles lors des opérations d'enfournement et de défournement et dans certains cas elle peut accessoirement servir de petite desserte temporaire. Les outils d'entretien L'utilisation d'un four suppose un minimum d'instruments adaptés, remarquables par la longueur de leur manche.
Après rinçage les draps séchaient sur le pré. La partie buanderie du fournil de l'ancien Prieuré, Ayron. A Ayron le fournil abritait aussi la buanderie. Les instruments de la bugée ( buée, bui, bugeade ou bugeaille selon les terroirs) ou lessive du gros linge à la cendre d'autrefois sont remarquablement conservés. Côte à côte les deux ponnes en calcaire de 100 à 200 litres reposent sur un socle en maçonnerie. Entre les deux se trouve le chaudron - poêlonne- qui était chauffé au feu de bois. L'évocation imagée suivante met bien en évidence bien le mode de fonctionnement de l'ensemble et suggère le lourd travail des femmes qu'était la grande bugée puisqu'ensuite il fallait transporter le linge à la brouette pour aller le rincer au lavoir de la rivière... L' écouvillon ou patouille, enfin, est une longue perche à l'extrémité de laquelle est fixée une toile de jute mouillée ou de vieux chiffons. Trempé dans un récipient d'eau il est passé avec un mouvement tournant dans le four pour finir le nettoyage de la sole après le passage de la raclette pour débarrasser la sole des cendres résiduelles.