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Pourtant, le Conseil d'État considère que ni l'article L 110-1 du code de l'environnement, ni l'article L 145-1 du code de l'urbanisme ne sont des dispositions fixant les "limites et conditions" requises par l'article 7 de la Charte et nécessaires à la validité des actes ultérieurement pris par le pouvoir réglementaire en application de ces articles. Le Conseil d'État considère "qu'en l'absence de la fixation par le législateur de ces conditions et limites, le décret attaqué (ne peut pas être un) décret d'application des mesures fixées par le législateur", dans la mesure où il "entre dans le champ de l'application de l'article 7 de la Charte". ]
145-1 du Code de l'urbanisme, établissant une procédure particulière d'urbanisme concernant l'aménagement des abords des lacs de montage de plus de 1000 hectares. La proclamation de la valeur constitutionnelle de la Charte de l'environnement par le Conseil d'Etat (CE Ass, 3 octobre 2008, commune d'Annecy c/ Etat) - Blog juridique de Marie SACCHET. La Commune d'Annecy a contesté la légalité de ce décret devant le Conseil d'État, en fondant ses moyens sur les dispositions de la Charte de l'environnement. La haute juridiction administrative était donc appelée à définir non seulement la valeur des obligations contenues dans la Charte, mais également à en délimiter les effets et la portée. Par un arrêt d'assemblée du contentieux, le Conseil d'État reconnaît la pleine valeur constitutionnelle de la Charte de l'environnement (I) et, de façon particulièrement pédagogique, détaille l'articulation des différentes normes (II). I - La portée normative réelle de la Charte de l'environnement A - L'adéquation de la solution du Conseil d'État avec la décision du Conseil constitutionnel B - La détermination retenue de l'effet de la Charte II – Les incidences de la Charte de l'environnement sur l'articulation des normes A - L'articulation temporelle et matérielle de la Charte, de la loi et du règlement B - Une absence de base légale au décret attaqué CE, ass., 3/10/2008, Commune d'Annecy Télécharger
Mémoires Gratuits: Arrêt conseil état, Commune D'Annecy, 3 Octobre 2008. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 18 Février 2013 • 1 844 Mots (8 Pages) • 7 252 Vues Page 1 sur 8 Arrêt du Conseil d'Etat, COMMUNE D'ANNECY, 3 octobre 2008 L'arrêt présente le recours formé par la commune d'ANNECY qui est protégée par une double législation en tant que commune riveraine des grands lacs de montagnes, dont la superficie est supérieure à 1000 hectares, soit la loi littoral et la loi montagne. Le gouvernement par son pouvoir réglementaire prend un décret n°2006-993 le 1er aout 2006 en application de l'article 145-1 du code de l'urbanisme, qui vise à réduire ce champ de protection de la loi dite littoral, le périmètre restant à définir, et ainsi ne plus soumettre la commune d'ANNECY à la protection qui lui était due jusqu'à présent. Arrêt commune d annecy europe. Ladite commune attaque donc le décret, qui modifiait la loi littoral, en se basant sur la méconnaissance de l'article 7 de la Charte de l'environnement promulguée le 1er mars 2005, qui dit que seul le législateur est compétent pour préciser les conditions et les limites du droit à la participation du public.