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"Le Printemps dans la rue Zaretchnaïa" sorti en 1956, l'année du rapport de Nikita Khrouchtchev sur le culte de la personnalité de Staline, frappa par le réalisme inouï de cette histoire qui suit une jeune enseignante arrivée dans une ville de province pour donner des cours du soir aux ouvriers. Vu par plus de 30 millions de spectateurs au cinéma, il devient un film culte en URSS. Huit ans plus tard, "La Porte d'Ilitch" deviendra un "film phare du dégel qui étonnait par la nouvelle intonation et les questions qu'il posait sur la vie", se souvient le cinéaste russe Pavel Lounguine. "Khoutsiev a carrément révolutionné notre monde", a ajouté le réalisateur de "Taxi Blues" (prix de la mise en scène à Cannes en 1990), dont la famille était proche du cinéaste. Marlen Khoutsiev "a été un grand romantique", estime pour sa part le cinéaste russe Timour Bekmambetov, réalisateur de "Night Watch" (2004). "Khoutsiev est aujourd'hui le phare de la nouvelle génération des réalisateurs russes, honnêtes et directs", a déclaré à l'AFP Timour Bekmambetov, l'un des rares cinéastes russes travaillant à Hollywwod.
La description de la vie « parfaite » et « comme il faut » de Ivan Ilitch est, sous la plume de Tolstoï, d'une ironie sous-jacente nous préparant lentement et impitoyablement à la chute terrifiante de ce juge respecté et aimé de tous. Car dès que la maladie s'installe dans le récit, ce dernier devient purement terrifiant et impitoyable avec ses personnages. En plus de la douleur physique insupportable s'ajoute une torture morale épouvantable qui met le juge face-à-face avec une vie faite de mensonges, de bassesses et de faux-semblants. C'est une leçon impitoyable que nous assène l'auteur par le biais d'Ivan Illitch: l'être humain qui accepte de son plein gré de courber l'échine pour progresser en société, de renier sa personnalité profonde et de se priver ainsi d'une existence unique et créative, de se mettre en ménage et fonder une famille non pas par amour mais par conformisme social, prends le risque de subir un retour de bâton à la hauteur de sa « corruption » intérieure. Tolstoï se sert donc magistralement du thème de la mort pour parler du sens que nous donnons à nos vie.
Pour mon tout premier contact avec la littérature russe, j'ai porté mon dévolu sur un recueil de nouvelles de Léon Tolstoï parmi lesquelles figure « La Mort d'Ivan Ilitch «. Après un premier chapitre on l'on observe juges et procureurs réagir à la mort de l'un des leurs avec un certain détachement hautain, le récit bifurque sur une description de la vie passée de celui qui vient de les quitter, l'illustre Ivan Illitch. Comme toujours avec les grands auteurs, j'aimerais beaucoup connaître la langue de l'auteur (ici le russe en l'occurrence) pour apprécier à sa juste valeur toute la force du texte original. En l'état, le style est clair, percutant et possède une touche unique et incroyable à lire, à la fois terriblement grave mais aussi dotée d'un certain ton grinçant très subtil et proprement irrésistible. Est-ce une particularité de l'esprit russe ou de l'auteur en particulier? J'attendrais de lire d'autres ouvrages russes avant de me prononcer. La Mort d'Ivan Ilitch fait partie de ces livres dont il est impossible de décrocher une fois la première page tournée.
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Casting complet et fiche technique Moscou, début des années 60. Trois camarades, dont les pères sont morts à la guerre, s'interrogent sur leur avenir, le sens de la vie et cherchent, sans grand enthousiasme, leur place dans la société. Le film, qui déplut à Khrouchtchev, fut amputé d'une heure et sortit en 1965 sous le titre « J'ai vingt ans ». 6 Quand on aime, on devrait toujours avoir 20 ans Un gros morceau dans la carrière du cinéaste et sans doute son œuvre la plus connue qui rencontra pourtant quelques soucis avec la censure. Il sortit une première fois en 1963 sous le titre de J'ai... Lire la critique 7 Critique de par Ygor Parizel Film soviétique ayant eu maille à partir avec la censure qui selon moi sur la longueur n'assume pas son statut de chef-d'oeuvre. La première moitié est remarquable avec cette mise en scène tout en... Lire la critique 10 Le phare de la Nouvelle Vague russe Nous entrons et sortons par l'ombre militaire de la jeunesse moscovite, nous traversons l'ensemble par des élans libertaires qui tantôt captent les paroles revendicatrices tantôt suivent l'errance...