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Un enseignement fondamental du dialogue compétitif à été pour nous l'inadaptation de l'échelle de la parcelle à l'ambition du développement du vivant à l'échelle du territoire. Ainsi l'appréhension du système vivant pour son développement est à traduire en réseau de sphères d'acteurs, de transformations spontanée et de projets programmés. Le territoire est inscrit dans un réseau d'initiatives de natures variées – individuelles et/ou collectives, spontanées et/ou structurées. 55000 hectares pour la nature journal. L'enjeu face au développement d'un projet viable et propre au territoire, capable de générer et d'intensifier le vivant au regard de ses dimensions socio-culturelles, économiques et écologiques, doit nécessairement s'appuyer sur ce réseau. Il s'agit de créer une inertie positive en faveur du vivant et du fonctionnement territorial, également capable de rayonner à l'échelle métropolitaine. Type: sites et paysages I planification État: Livré Année: 2014 Ville: Communauté Urbaine de Bordeaux [33] Client: Communauté Urbaine de Bordeaux Superficie: 55 000 Ha Budget: 500 000 € H.
Mais celui-ci souligne aussi qu'avec 49 euros par an an et par habitant, elle est une des villes de France qui consacre le plus de moyens au verdissement des grands projets d'urbanisme. 55000 hectares pour la nature et l'homme. La mairie revendique même le statut de vitrine pour l'aménagement des quartiers pavillonnaires, avec le plan guide de Caudéran conçu par Michel Corajoud et l'agence Grau. Cartes de paysages ordinaires au Hangar 14 (SB/Rue89 Bordeaux) Quant à la métropole bordelaise, elle souligne volontiers que la moitié de sa surface est aussi constituée d'espaces naturels (champs, forêts, parcs, zones humides…) – sillonnés à vélo et filmés de façon très spectaculaires dans deux films de l'a'urba, visibles au Hangar 14. Plusieurs projets sont en cours pour installer des agriculteurs, notamment des maraichers dans la plaine de Bouliac sur des terres appartenant à Auchan, qui veut alimenter ainsi un circuit court. D'autres paysages vont être aussi restaurés, ou mis en valeur: la Brazzaligne, la zone humide Olives à Parempuyre, ou encore l'île d'Arcins, en cours de rachat à un propriétaire privé pour être bientôt ouverte au public.
» « Le paysage est aussi quelque chose à inventer » Bas Smets mène une vraie réflexion sur ce sujet, et donne quelques pistes: « Le paysage ne veut pas seulement dire la nature opposée à ville – les coteaux de la rive droite font autant partie de la métropole que la ville de pierre. Et c'est un élément nécessaire pour organiser le territoire et rendre la métropole vivable, durable, agréable. Le paysage n'est pas seulement quelque chose à protéger, il est aussi à inventer. 55000 hectares pour la nature et l'homme. Ou à réinventer: Oscar Wilde disait qu'il avait fallu les peintures de Turner pour qu'on arrive à voir la brume au dessus de la Tamise. La vie suit l'art, ce n'est pas l'art qui suit la vie, écrit Wilde. » L'architecte cite également le travail du photographe et écologiste Ansel Adams dans la vallée de Yosemite, qui a contribué au doublement de la surface de ce parc national américain. Le commissaire d'Agora a déjà constitué son équipe, à laquelle participeront notamment un spécialiste new-yorkais des décors de cinéma et de publicité, car Bas Smets souhaite « une scénographie pas habituelle, pensée pour intégrer des paysages ».