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Les secrets pour cueillir des morilles dans l'Oise 12 avril, 2017 / No comments De par son goût unique et délicieux, la morille est considérée comme le caviar des champignons. Et n'espérez même pas persuader un connaisseur de vous donner ses endroits de « chasse » habituels dans l'Oise. Ces secrets sont jalousement gardés, et les anciens comme les habitués rechignent à les évoquer.
Une mauvaise récolte dans la forêt peut vite arriver (luminosité plus faible, fatigue ou simple inattention) et peut malheureusement entrainer de gros problèmes. Au moindre doute, ne ramassez pas ou alors consultez votre pharmacien.
... 23 mars 2013... Cela fait plus d'un mois que les jonquilles et les érythrones ont fleuri, les taillis blanchis de prunelliers ébruitent les amours ailées et le vol printanier des hirondelles fend l'azur des beaux jours revenus. Dans ce contexte à priori très favorable, après un hiver très pluvieux, long, mais peu froid, après surtout un gros apport d'eau et d'azote délivrés par la fonte des neiges du mercredi 13 mars, nous sommes nombreux à scruter avec anxiété les berges de nos morillères dans l'espoir de voir enfin quelques mitres pointues ou oblongues s'ébaucher parmi l'ail des ours et la ficaire. Pourtant, après deux visites obséquieuses à ma minuscule ripisylve dédiée, la réalité du terrain nous somme de convenir qu'elles se font au mieux amoureusement désirer, comme à leur habitude... Qu'aucune morille juvénile ne soit décelable dans nos stations favorites au 22 mars 2013, ne présente en soi rien d'alarmant surtout si nous sous-estimons l'impact que les pluies diluviennes et très froides de l'hiver et surtout l'eau de fonte des dernières neiges ont pu avoir sur la température des sols.
Il y a aussi d'autres cèpes mais ces 3 sont les plus communs dans l'Oise. Petit conseil pour reconnaître rapidement un bon cèpe d'un mauvais, la couleur de leur pied, s'il est blanc, pas de problème. S'il est coloré, pas touche! 2. Celle que l'on aime à mourir, la trompette de la mort! Facilement reconnaissable (impossible de se tromper), c'est l'un des champignons phares de la région! Vous en trouverez quasiment et abondamment dans toutes les forêts de l'Oise. Entre vous et moi, c'est clairement mon champignon préféré! Pour l'info également, son nom vient de la période à laquelle elle apparait soit à la Toussaint (fête des morts). Petit conseil, ouvrez bien l'œil et une fois que vous en trouverez une, arrêtez-vous et regardez autour de vous, vous ne serez pas déçu! Et aussi, les enfants sont les meilleurs pour les trouver, la chasse aux trompettes est donc l'activité idéale pour la famille! 3. La grande dame de nos forêts, la coulemelle Dominant les sous bois, on la repère facilement par sa hauteur, ses écailles marrons sur son chapeau blanc et son anneau autour de son pied.
Des conditions qui débutent avec les pluies de l'automne et permettent la propagation du mycélium. Le cycle doit ensuite se poursuivre avec les gelées hivernales afin de limiter la concurrence avec d'autres champignons ou la végétation. « Les morilles n'apprécient pas la compétition végétale. Si les plantes sauvages sortent trop précocement dans la saison, les morilles seront presque absentes, limitées dans leur croissance. » Idéalement, la neige va entraîner le nettoyage des sclérotes hivernaux – filaments mycéliens qui stockent les nutriments – et favoriser l'émergence des sclérotes de printemps, puis la fructification du champignon. « Cette fructification peut néanmoins être freinée par des gelées tardives ou une sécheresse marquée. Mais si les conditions météo sont au rendez-vous, l'alternance de soleil et de pluie fait le reste, la saison est sauvée. » Trois variétés de morilles occupent le secteur: la morille commune ou vulgaire (Morchella vulgaris), la morille blonde ou ronde (Morchella esculenta) et la morille élevée (Morchella Elata).
Les essences d'arbres et les plantes associées au développement des morilles. La morille se rencontre principalement sous les essences dites « sucrées ». Ces sucres arrivent dans le sol par le pollen, les miellats, les feuilles, les fruits et les racines qui, blessées ou en association avec le mycélium d'une morille, fournissent du sucre. Le frêne commun Le frêne élevé ou frêne commun ( Fraxinus excelsior) est sans aucun doute l'espèce la plus appréciée des morilles. Cependant, d'autres essences d'arbres sont associées à la présence de morilles. On notera principalement: L'épicéa ( Picea abies) Le saule blanc ( Salix alba) Le sapin blanc ( Abies alba) L'orme champêtre ( Ulmus campestris) Le merisier ou Cerisier des oiseaux ( Prunus avium) Le noisetier commun ( Corylus avellana) Le troène commun ( Ligustrum vulgare) Le bouleau ( Genre betula) Le pommier ( Genre Malus) – il n'est pas rare de voir de spectaculaires poussées de morilles blondes et grises sous les pommiers. Pour certaines personnes ce serait le signe d'une mort prochaine du pommier.
D'expérience on les a déjà vues poindre en Béarn dès la première décade de mars après des hivers précoces, très froids en décembre mais finalement très ensoleillés et doux en février comme en 2001-2002.