pakdoltogel.net
» L'écrivain Carles Bosch de la Trinxeria, originaire du Vallespir, en donne une version un peu différente en 1896 [ 9]: « À huit heures nous arrivons au pont de Céret, - le fameux pont du Diable, - à une seule arche d'une hauteur prodigieuse. D'après la légende, le démon n'eut pas le temps d'en poser la dernière pierre; cette version il faut le dire, est commune à la plupart de ceux de nos vieux monuments qui se distinguent par la hardiesse de leur construction. » Le géographe Onésime Reclus, qui rédige les notices concernant les Pyrénées-Orientales pour les brochures du Touring club de France entre 1900 et 1906, précise [ 10]: « Une légende populaire en attribue la construction au Diable, qui l'aurait édifié en une seule nuit. » Le pont du Diable vers 1830. Culture populaire [ modifier | modifier le code] Le pont du Diable en 1853. Littérature [ modifier | modifier le code] Gil Graff, Céret noir, Perpignan, Mare nostrum, coll. « Les polars catalans », 2011, 143 p. ( ISBN 978-2-36391-001-1) — l'histoire débute sous le pont du Diable à Céret.
Le pont Prosper Mérimée le décrit comme « un ruban jeté au-dessus d'un précipice ». Hé oui! Une vraie prouesse architecturale, qui semble défier les lois de la gravité, voilà l'étonnant pont du Diable de Céret... De l'eau a coulé sous son arche, depuis sa construction, entre 1320 et 1340! Car n'en déplaise à Prosper qui le fait remonter aux temps des Wisigoths, le pont est bien un chef-d'œuvre médiéval! Il se compose d'une arche unique de 45 m d'ouverture, qui enjambe le Tech à plus de 20 m de hauteur. D'un côté, le beau massif du Canigou, de l'autre côté celui des Albères. C'est-y-pas beau? Au Moyen-Age, le pont est le seul moyen de rentrer dans la cité de Céret. Et comme tous les ponts médiévaux, son passage est très étroit! Très peu adapté à la circulation moderne, donc... La légende Il s'agit de la même légende que celle du pont Valentré à Cahors (46) ou du pont de Beaugency (45). Vous la connaissez? La voici: ce pont, véritable prouesse architecturale on l'a dit, n'a pu être conçu que par une seule personne: le Diable!
Il construit le pont en une nuit, mais exige quelque chose en échange: l'âme de la première créature vivante qui s'aventurerait sur le pont. Les habitants laissent faire le Diable, mais se concertent. Au petit matin, alors que le Malin finit de poser les dernières pierres, les gens lâchent un chat à l'entrée du pont... qui s'en va dessus, tranquillement. Furieux de s'être fait rouler comme un bleu, le Diable s'évanouit sous forme de fumée en laissant le pont inachevé. Une seule pierre manque! Les habitants décident de la fixer eux-mêmes, mais rien à faire. La pierre ne veut pas tenir. Tant pis! Le pont résistera quand même... Effectivement, 7 siècles après, il est encore là. Et parait-il qu'on voit encore la pierre manquante!
Patrimoine Historique Le Pont du Diable à Céret default © Les Ponts Du Diable vue aérienne sur le Canigou et le tech PONT DU DIABLE © PONT DU DIABLE Pont Du Diable Céret © Pont Du Diable Céret Pont du diable vue sur le canigou photo prise au drone vue sur © Pont du diable vue sur le canigou Construit en 1321, sous les Rois de Majorque, le pont du Diable est un pont à une seule arche qui enjambe le fleuve Tech à près de 22, 30m, pour une portée de 45, 65m de long. Il fallait bien cela pour traverser ce fleuve parfois capricieux provenant directement des montagnes du Haut-Vallespir. Un pont qui servira de voie principale de communication entre les deux rives, depuis le XIVe jusqu'au XXe siècle! En 1883, le pont du chemin de fer est construit par l'ingénieur Paul Séjourné, permettant ainsi d'alléger les convois passants par le pont médiéval. Et en 1939, le pont routier est livré à la circulation. Ensemble, ces trois ponts racontent une partie de l'histoire économique et culturelle de la traversée du fleuve Tech, mais aussi de la vallée du Vallespir, vers lequel les voies se dirigent.
A l'entrée de Céret, un vieux pont oublié enjambe le fleuve Tech… Construit sous le règne des rois de Majorque, son unique arche ouverte de 45 mètres est une véritable prouesse architecturale pour l'époque et ça intrigue! Génération après génération les Cérétans se sont transmis la légende de ce pont… Seulement avant qu'elle ne tombe en désuétude je vous offre cette version…. Bien sûr ça commence par « Il était une fois. … » Il était une fois… L'action se passe à Céret en l'an de grâce 1321. Pour une énième fois la passerelle rudimentaire de planches est emportée par les crues du Tech. Exaspérés, les Cérétans décident d'édifier à leurs frais un solide pont de pierre. Ils font appel à tout ce que compte le Royaume d'éminents architectes pour qu'ils se penchent sur sa faisabilité. Unanimes, ils déclarent le projet irréalisable. Tous? Non! Guillat, un jeune architecte quelque peu présomptueux et surtout attiré par le gain offert pour la construction du pont s'engage à l'édifier en un an.
↑ Jean-Aimar Piganiol de La Force, Nouvelle description de la France, t. 7, Paris, F. Delaulne, 1722, 732 p. ( lire en ligne), p. 626-627. ↑ Victor Dujardin, Voyage aux Pyrénées: souvenirs du Midi par un homme du Nord; le Roussillon, Céret, Lamiot, 1890, 571 p., p. 91 ↑ Carles Bosch de la Trinxeria, « De Barcelone à La Preste », Journal commercial, maritime, artistique, littéraire, illustré des Pyrénées-Orientales, 1896, p. 30. ↑ Onésime Reclus, À la France: sites et monuments: Pyrénées-Orientales, Touring club de France, 1900-1906 ( lire en ligne), p. 75. Voir aussi [ modifier | modifier le code] Articles connexes [ modifier | modifier le code] Liste de ponts des Pyrénées-Orientales Liste des monuments historiques des Pyrénées-Orientales Liste des monuments historiques protégés en 1840 Céret Bibliographie [ modifier | modifier le code] Albert Salsas, La construction du pont de Céret en MCCCXXI (1321), Céret, L. Lamiot, 1892, 16 p. ( lire en ligne) Liens externes [ modifier | modifier le code] Ressources relatives à l'architecture: Mérimée Structurae