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Le partage de la terre Sous terre, les racines des plantes transmettent des informations et des nutriments. Suivant l'espèce du végétal, cela diffère et contribue à la richesse de la terre. Cela permet également d'avoir une terre bien plus fertile puisque ses milieux biologiques sont pris en compte. Avant de commencer à planter vos fruits et vos légumes, vous devez bien assimiler les composants de votre terre, les saisons et l'écosystème pour aller vers une agriculture plus biologique, consciente de l'environnement et plus économique. Les techniques des agriculteurs Pour mener à bien la permaculture, certains n'arborent plus la terre et choisissent de mettre de la paille sur le sol pour qu'il reste humide. Ainsi, les vers de terre vivent paisiblement et produisent un engrais plus biologique. D'autres mettent en place des haies de framboisiers autour de leur jardin pour laisser circuler les insectes autour du jardin. Cette méthode de culture permet de prendre soin de son environnement. Le sol est considéré dans son ensemble et non par ses particularités.
Par exemple, vous pouvez récupérer l'eau de pluie à l'aide de cuves ou de tuyaux d'écoulement pour arroser vos plantes; ou encore recycler vos déchets pour produire du compost. Beaucoup de bon sens, d'ingéniosité et de pragmatisme donc. Photosynthèse: que la lumière soit Aziz, lumière! Tous les familiers (ou pas) du chef-d'œuvre de Luc Besson l'auront bien compris, la permaculture se base sur un principe fondamental de la croissance des végétaux, la photosynthèse. Pour limiter le gaspillage et maximiser la production, il est par exemple conseillé de superposer plusieurs étages de plantes et de les disposer de manière stratégique en fonction de la zone d'ensoleillement suivant les saisons. La culture sur butte est ainsi un bon exemple; elle permet de tirer parti de chaque rayon du soleil et d'augmenter l'espace de jardinage. Une approche systémique: System of a Down On s'attardera également sur la notion de système. Mr Wikipédia (encore lui) nous dit qu'un « système se définit par un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles ».
Celui que l'on souhaite appliquer en permaculture est alors assez simple: plus la biodiversité est importante plus le système sera durable, car les plantes se stimulent entre elles. Par exemple, les capucines protègent le sol du dessèchement, le thym repousse les pucerons et donc peut être associé avec des légumes, les haricots fixent l'azote dans les sols, un fertilisant particulièrement apprécié par les laitues et radis. La permaculture est donc l'art de l'association, et pas seulement entre végétaux. Disposez des mangeoires à proximité de votre potager et des petits oiseaux viendront dévorer d'éventuels nuisibles. La présence de roches pourra encourager l'apparition de lézards, très friands en limaces. Un modèle responsable: engagez-vous La permaculture est donc un modèle responsable et durable pour produire mieux avec un minimum de ressources. Une façon simple et ludique de participer à la transition écologique, à mi-chemin entre le « Yes we can » et le « Flower Power ».
L'agriculture responsable et consciencieuse des enjeux écologiques à décider de mettre en place un écosystème dans lequel la culture est faite de manière durable. Le but de cette méthode est de recréer l'interaction entre les êtres vivants, mais surtout dans l'optique d'une production agricole durable et qui économise de l'énergie tout en respectant l'équilibre naturel de l'écosystème. La permaculture rend un énorme service à l'environnement, car il y a moins de produits chimiques utilisés et moins de machines agricoles qui polluent et la nature est laissée à un état presque sauvage. Voir comment réussir son potager grâce à la permaculture. Comprendre la permaculture La permaculture est une méthode établie dans le but d'obtenir une agriculture durable tout en respectant l'environnement. Elle vise à concevoir des systèmes en s'inspirant de l'écologie naturelle « le biomimétisme » et de la tradition. Le caractère non figé de cette méthode prend en considération la biodiversité de chaque écosystème.
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Il convient donc d'agir comme elle et de garder en tête cette citation: «On ne commande à la nature qu'en lui obéissant. » Francis Bacon, Novum organum, 1620 Viser l'autonomie alimentaire Biologiquement parlant, nous sommes des animaux et notre premier besoin vital est de manger. Or, les grands circuits de distribution nous vendent de la cochonnerie dévitalisée qui coûte cher ou du « bio » qui a fait des centaines de kilomètres en camion frigorifiques. Produire et consommer local évite des transports coûteux et polluants. Les nutriments sont mieux préservés lorsqu'ils sont consommés rapidement. L'économie locale permet de créer des emplois et de garder des savoirs-faire. Le permaculteur se pose toujours la question: qu'est-ce que je peux faire? Très souvent, la réponse réside dans le problème. Il s'agit de faire avec ce qui existe, et non contre. Construire le monde de demain ou se battre contre le système actuel. A partir de là, d'autres questions se posent: Pourquoi planter une haie de thuyas autour de chez soi (c'est moche et niveau biodiversité, c'est proche du zéro absolu) si on peut produire de la nourriture (noisetier, sureau, baies de Goji, cornouiller, physallis, églantier, chèvrefeuille, arbousier, figuier, etc. )?