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Et dans l'âtre en brasier le bois geint et se tord. Ô bois, tu n'es pas sage et tu te plains à tort. Nos mains en te coupant ne sont pas assassines. Enchaîné, subissant l'entrave des racines, Tu végétais au même endroit, sans mouvement, Et conjoint à la terre inséparablement. Toi qui veux être libre et qui proclames l'arbre Vivant, tu demeurais planté là comme un marbre, Captif en ton écorce ainsi qu'en un réseau, Et tu ne devinais l'essor que par l'oiseau. Nous t'avons délivré du sol où tu te rives, Et te voilà flottant sur l'eau, voyant des rives Avec leurs bateliers, leurs maisons, leurs chevaux. Ô les cieux différents! les horizons nouveaux! Que de biens inconnus tu vas enfin connaître! Quel souffle d'aventure étrange te pénètre! Mais tout cela n'est rien. Car tu rampes encor. Qu'on le fende et le brûle, et qu'il prenne l'essor! " CE QUE DIT LA PLUIE " DE JEAN RICHEPIN - YouTube. Et le feu furieux te dévore la fibre. Ah! tu vis maintenant, tu vis, te voilà libre! Plus haut que les parfums printaniers de tes fleurs, Plus haut que les chansons de tes oiseaux siffleurs, Plus haut que tes soupirs, plus haut que mes paroles, Dans la nue et l'espace infini tu t'envoles!
LE CHAT ET LA LUNETTE DE JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN MON ODYSSEE Le chat et la lunette Un chat sauvage et grand chasseur S'établit, pour faire bombance, Dans le parc d'un jeune seigneur Où lapins et perdrix étaient en abondance. Là, ce nouveau Nembrod, la nuit comme le jour, A la course, à l'affût également habile, Poursuivait, attendait, immolait tour-à... LA PLUIE DE PAUL CLAUDEL MON ODYSSEE La Pluie Par les deux fenêtres qui sont en face de moi, les deux fenêtres qui sont à ma gauche, et les deux fenêtres qui sont à ma droite, je vois, j'entends d'une oreille et de l'autre tomber immensément la pluie. Sous la pluie jean richepin le. Je pense qu'il est un quart d'heure après midi: autour de moi, tou... LA FABLE ET LA VÉRITÉ DE JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN MON ODYSSEE La fable et la vérité La vérité, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits; Jeune et vieux fuyaient à sa vue. La pauvre vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter La fable, richem...
8 résultats Passer aux résultats principaux de la recherche Paris, L'Édition d'Art et de Vulgarisation F. Sant'Andrea et L. Marcerou, 1920. Complet de 2 tomes. In 4to. Sous chemise de l'editeur, demi-toile, dos avec titres et tomaisons, plats imprimés en rouge et noir avec des symboles de la mthologie. Un lien à fermeture. I: xiv-390 p. + [50] planches hors texte. sur papier couché. En cahiers, non cousus. Sous la pluie jean richepin st. II: 408 pp. + [48] planches hors texte. Le tome second cousu. Poids sur-élévé: 7 kilogrammes. Bon état. Ancien ou d'occasion - Couverture rigide Etat: Bon Quantité disponible: 1 Ajouter au panier Couverture rigide. Etat: Bon. Edition originale. Reliure demi cuir, tachée. Dessins H. Rapin. A Paris, Librairie de France - 1920 - 2 volumes petit In-Folio - Demi chagrin brun foncé - 4 nerfs sautés, titre, nerfs et tomaison en doré - Décors à froid d'une tête de divinité et de volutes sur le dos et les retours cuirs sur les plats - Décors des plats intérieur et extérieur illustrés en forme de damier en couleurs - XV + 389 + 409 p. - Illustrations en couleurs et N&B, en et hors texte Bon état - Petites marques de frottements sur les bords et coins légèrement émoussés.
Vers ces roses vapeurs où le soleil du soir S'éteint comme une braise au fond d'un encensoir, Vers ce firmament bleu dont la gloire allumée Absorbe avec amour ton âme de fumée, Vers ce mystérieux et sublime lointain Où viendra s'éveiller demain le frais matin, Où luiront cette nuit les splendeurs sidérales, Monte, monte toujours, déroule tes spirales, Monte, évanouis-toi, fuis, disparais! Voici Que ton dernier flocon flotte seul, aminci, Et se fond, se dissout, s'en va. Tu perds ton être; Aucun oeil à présent ne peut te reconnaître; Et toi qui regrettais le grand ciel et l'air pur, Ô vieux bois, tu deviens un morceau de l'azur.
Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte. Son oeil fut sincère et moqueur. Il mangeait, il buvait, il dormait; puis, morose, Recommençait encor dormir, boire et manger; Et chaque jour c'était toujours la même chose, La même chose pour changer. Il fit le bien, et vit que c'était des chimères. Il fit le mal; le mal le laissa sans remords. Il avait des amis; amitiés éphémères! Des ennemis; mais ils sont morts. Il aima. Son amour d'une autre fut suivie, Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir. Et cet homme a passé comme passe la vie Entrez, sortez, et puis bonsoir! + Lire la suite Commenter J'apprécie 11 0 Stephbegala 02 janvier 2021 Oiseaux de passage (extrait) La bise contre leur poitrail siffle avec rage. Sous la pluie jean richepin biographie. L'averse les inonde et pèse sur leur dos, Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage. Ils vont loin de la terre, au dessus des badauds. Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace Là bas ils trouveront de l'amour, du nouveau. Là bas un bon soleil chauffera leur carcasse Et fera gonfler leur cœur et leur cerveau.
Choix de poesies d'un homme au cheminement particulier.... d'anarchiste, il finit à L Académie Française plus, ses poèmes rédigés pendant la guerre de 14 ne sont pas ce qu'il y a de plus immemoriaux dans son oeuvre..... On choisira simplement ses oeuvres de jeunesse où avant qu'il ne songe à la postérité, il y avait révolte et beauté dans la simple expression de son écrit. Curieusement l'on se souvient plus de ce poète par l'adaption de Brassens de son poème Les oiseaux de passage.. quoi l'on peut devenir immortel en passant par l'Académie et ne rester populaire que par une chanson. Sic transic gloria mundi...... Commenter J'apprécie 15 4 Malaura 21 novembre 2012 L'amour que je sens, l'amour qui me cuit, Ce n'est pas l'amour chaste et platonique, Sorbet à la neige avec un biscuit; C'est l'amour de chair, c'est un plat tonique. Ce n'est pas l'amour des blondins pâlots Dont le rêve flotte au ciel des estampes. C'est l'amour qui rit parmi des sanglots Et frappe à coups drus l'enclume des tempes.